À propos
©J. Falsimagne
Jean-Luc Coatalem
Breton, finistérien, Jean-Luc Coatalem est né en 1959. Dans le sillage d’une famille d’officiers, il a connu, au gré des mutations militaires, une enfance en Polynésie et une adolescence à Madagascar, séjours qui lui ont donné le goût de l’ailleurs.
Éditeur, journaliste pour Grands Reportages puis, depuis 1999, pour Géo, où il est rédacteur en chef adjoint, il a parcouru le globe à pied, à cheval, en ULM et en brise-glaces, de la Chine à l’Antarctique et du Brésil au Pakistan. Il a visité près de 80 pays.
En tant qu’écrivain, il a publié des récits bourlingueurs comme Suite indochinoise (La Table Ronde, 1993) et Mission au Paraguay (Grasset, 1996), ainsi que des romans ou des nouvelles situés dans des décors exotiques, comme Zone tropicale (Le Dilettante, 1988), Capitaine (Flammarion, 1991), Triste Sire (Le Dilettante, 1992), Les Beaux Horizons (Le Dilettante, 1997), ou Le Fils du fakir (Grasset, 1998).
Aux côtés de Nicolas Bouvier, il a été l’un des neuf signataires du Manifeste pour une littérature voyageuse, sous l’égide de Michel Le Bris, en 1992.
Il confirme sa notoriété avec son enquête passionnée sur Paul Gauguin, Je suis dans les mers du Sud (Grasset, 2001), et son ode à la géographie et à l’errance, La consolation des voyages (Grasset, 200).
En parallèle, il co-signe deux albums avec Loustal (Casterman, 2002 & 2004) et, en tant que passionné d’art et de graphisme, participe à des catalogues autour du sculpteur Denis Monfleur et du peintre François Dilasser.
Il aborde l’écriture intimiste avec Il faut se quitter déjà (Grasset, 2008) et Le dernier roi d’Angkor (Grasset, 2010).
Parmi ses derniers titres : Le gouverneur d’Antipodia (Le Dilettante, 2012), Nouilles froides à Pyongyang (Grasset, 2013), récit de voyage hallucinant en Corée du Nord, Fortune de mer (Stock, 2015), Mes pas vont ailleurs (Stock, 2017), consacré à l’écrivain Victor Segalen, et La part du fils (Stock, 2019, finaliste au Renaudot et au Goncourt).
Ses ouvrages sont, pour la plupart, en livre de poche et, pour certains, traduits en anglais, espagnol, italien, coréen, chinois et géorgien.
Distinctions : Bourse Cino del Duca 1998, Prix Amerigo-Vespucci 2001, Prix Tristan-Corbière 2001, Prix Bretagne 2001, Prix des Deux-Magots 2002, Prix Roger-Nimier 2012, Prix des lecteurs du Maine Libre 2012, Prix Femina Essai 2017, Prix de la Langue Française 2017, Grand Prix Jean-Giono 2019.
Livres de Jean-Luc Coatalem
Bibliographie chez d'autres éditeurs :
Capitaine, Flammarion, 1991.
Affaires indigènes, Flammarion, 1992.
Villa Zaouche, Grasset, 1994.
Tout est factice, Grasset, 1995.
Cinquante mille dinars, avec Jacques de Loustal, Reporter, 1996.
Concession 126, du Rocher, 1996.
Mission au Paraguay, Grasset, 1996.
Le Fils du fakir, Grasset, 1998.
Je suis dans les mers du Sud, Grasset, 2001 (Prix des Deux Magot)
La Consolation des voyages, Grasset, 2004.
Rien de neuf à Fort-Bongo, avec Jacques de Loustal, Casterman, 2004.
Mardi à Puerto-Azucar, des Équateurs, 2005.
Il faut se quitter déjà, Grasset, 2008.
Le dernier roi d’Angkor, Grasset, 2010.
Nouilles froides à Pyongyang, Grasset, 2013, Livre de poche, 2014.
Fortune de mer, Stock, 2015, Livre de poche, 2017.
Mes pas vont ailleurs, Stock, 2017, à paraître au Livre de poche (Prix Femina Essai)
Sur les traces de Paul Gauguin, Grasset, Paris, 2017 (reprise de « Je suis dans les mers du Sud »).
La part du fils, Stock, 2019