À propos
©D.R.
Nicole Bley
Nicole Bley venait, disait-elle, de la campagne ou de la zone, ou des deux. Elle avait de mauvaises manières, c’était une guerrière, une petite Casque d’or soixante-huitarde mal embouchée. Elle fut l’une des premières admiratrices de Valerie Solanas dont elle hérite de la radicalité politique. Elle participa à la création du journal “très beau mais pas cher”, Zinc. Elle brille comme le diamant noir de l’immédiat après-68 puis s’éteint brutalement, dans l’anonymat, en 1977.