À propos
©Pierre Mérindol Collection Personnelle P.M. D.R.
Pierre Mérindol
Né l’unique vendredi de l’année, Gaston Didier prend le nom de son village : Mérindol. Tâte de la résistance et de la vraie, dans le Vercors. Travaille après-guerre pour le galeriste Pierre Loeb (dans les faits prend les messages et sort la chienne Véronique) dont la boutique est sise rue des Beaux-Arts. Rencontre Bob (Robert Giraud) sur le trottoir d’en face et renifle avec lui du Paris insolite. Puis dévisse en Rhône-Alpes, mène une carrière de localier au Progrès de Lyon, signe des brûlots dans lesquels il soulève plus de lièvres qu’il ne se fait poser de lapins, prend sa retraite en 86 et disparaît de la circulation. Entre-temps il aura renfloué un vieux balloche du coin de la Contrescarpe, persuadé Fréhel de remonter sur les planches pour ce qui sera son ultime tour de chant, et ferraillé en duel au sabre d’abordage contre le dernier des bonapartistes.