Résumé :
Une thèse est à soutenir ; son titre : Du rôle des charges de CRS dans les romans de Marc Salbert. On attaquerait par le premier, De l’influence du lancer de minibar sur l’engagement humanitaire où, on s’en souvient, Arthur, le héros journaliste, voyait sa vie chavirer et s’épanouir suite à un revers de matraque reçu lors d’un assaut antimigrants. On enchaînerait par le petit dernier sur lequel vous allez porter un œil avide : Amours, gloire et dentiers. Là, c’est une charge de cinéma à laquelle d’authentiques serviteurs de l’ordre donnent un poids de réel inopiné, le temps pour le nez de Marie-Hélène, figurante, d’être pulvérisé et, pour Stanislas, producteur, de la consoler à la hauteur d’un bambin vite abandonné, Martin. Fin de la séquence. Quelques décennies plus tard, on retrouve le duo père-fils : père est devenu une icône baltringue du cinéma Z français, fils le gérant psychorigide d’un mouroir campagnard et climatisé, le Jardin d’Éden, où vivotent un lot de vieillards, cossus, fantasques et en fin de course. Terminus champêtre où Stanislas, aux abois, finit par se réfugier. Une incursion qui tourne à l’incrustation et ne tarde pas à révolutionner l’endroit : adieu bout du rouleau, la vie reprend ses droits ! Et pensionnaires de muer leur antique carcasse en instrument de plaisirs, Stanislas de renouer avec la vie, le fric et l’inspiration, Martin d’enfin connaître le grand amour, le tout sur fond de folies deauvillaises, libertines et cinématographiques. Bilan, une tranche de vie juteuse, festive et rocambolesque, jouissive comme un Molinaro période faste ou un de Broca grand cru. Salbert ou le triomphe du CRS : Comédie Romanesque et Sentimentale.
On en parle :
ILS EN ONT PARLÉ…
A mi-chemin entre" La croisière s’amuse "et" Les tontons flingueurs ", les réparties font mouche : on dirait du Audiard.
Un livre très drôle, truculent, complètement amoral, qui tord le cou à tous les tabous sur la vieillesse. Un livre qui fait du bien, quel que soit son âge …
Librairie Folies d’encre, Les Lilas
Marc Salbert récidive… enfilant les péripéties avec une grosse dose d’humour osé et malicieux, Salbert se lâche et s’amuse, maniant l’art de la pochade avec une joie contagieuse. On en redemande !
Roulez vieillesse ! d’Estelle Lenartowicz pour Lire
Retrouver L’hospice en folie dans le marque page de Nicolas Ungemuth du 28 avril 2017
Dans L’Obs, Valérie Cassarin-Grand nous recommande, en remède à la mélancolie, de prendre" une dose de Marc Salbert "
Dans l’Alsace du dimanche 7 mai, Thierry Boillot nous promet" une fantaisie délicieusement loufoque "signé Marc Salbert qui multiplie" les clins d’oeil dignes d’Audiard "
" Le nouveau roman de Marc Salbert est savoureux. Il donne de l’allant à ses personnages et trousse joliment des histoires d’amitié et d’amour, dans une ambiance de films des années 1970(…)
Claude Maine – Ouest France – 16 juillet 2017