Résumé :
Franck, il s’appelle Franck parce que sa mère et sa grand-mère adoraient Frank Alamo (Biche, oh ma biche, Da doo ron ron, Allô Maillot 38-37 et tout ça) (si, si, ça existe…) et moi, je m’appelle Billie parce que ma mère était folle de Michael Jackson (Billie Jean is not my lover / She’s just a girl etc.). Autant dire qu’on ne partait pas avec les mêmes marraines dans la vie et qu’on n’était pas programmés pour se fréquenter un jour…
Non seulement Franck et Billie n’étaient pas programmés pour fredonner les mêmes refrains, mais en plus, ils avaient tout ce qu’il faut en magasin pour se farcir une bonne grosse vie de merde bien ficelée dans la misère – misère physique, misère morale et misère intellectuelle. Vraiment tout. Et puis voilà qu’un beau jour (leur premier), ils se rencontrent.
Ils se rencontrent grâce à la pièce On ne badine pas avec l’amour d’Alfred de Musset. Billie a été tirée au sort pour jouer Camille et Franck, Perdican.
À un moment, dans cette scène qu’ils doivent apprendre par cœur et déclamer devant les autres élèves de leur classe, Camille lance à Franck : Lève la tête, Perdican ! et à un autre, un peu plus loin, Perdican finit par avouer à Billie : Que tu es belle, Camille, lorsque tes yeux s’animent ! eh bien voilà, tout est là et tout est dit : ce livre ne raconte rien d’autre qu’une immense histoire d’amour entre deux vilains petits canards, lesquels, à force de s’obliger mutuellement à lever la tête et à se rappeler l’un l’autre qu’ils sont beaux, finissent par devenir de grands cygnes majestueux.
En fait, on dirait du Cyrulnik, mais en moins raffiné. Là où Boris aurait employé les mots" gouffre "ou" résilience ", Billie, quand elle est heureuse, lâche en ricanant : Et tac. Encore niquée, la vie.
Bah… À chacun, ses maux et sa façon de les écrire…
A.G.
On en parle :
Billie, le chef d’œuvre d’Anna Gavalda
Arnaud Viviant, REGARDS, 18 octobre – Pour lire l’article, cliquez ICI
Voilà cinq ans qu’elle n’avait plus rien publié, hormis une traduction et un bref roman remanié. Cinq ans que les lecteurs d’Anna Gavalda attendaient de retrouver son univers doux-amer, tendre et plein d’humour, découvert au creux des pages du recueil Je voudrais que quelqu ‘un rn ‘attende quelque part. Un coup d’essai devenu, en quèlques mois, un coup de maître, et qui avait eu tôt fait de la propulser au rang d’auteure préférée des Français. Et ce ne sont pas les succès"hénaurmes"de Je l’aimais, d’Ensemble, c’est tout ou de La Consolante qui seraient venus écorner ce statut. Autant dire que l’impatience était vive pour ce sixième roman i S’il surprend au premier abord par sa couverture kitsch et sa taille réduite, Billie ne s’en montre pas moins gavaldesque en diable, avec sa gouaille ravageuse, ses personnages croquignolesques, son cafard écrasé a coups de butoir. Un vrai conte de fées pour adultes qui vient nous happer sans crier gare, pour nous relâcher, encore tourneboulés, quelque 220 pages plus loin. La blonde Anna y met en scène deux adolescents mal dans leur peau, Franck et Billie. Le premier peine à accepter son homosexualité naissante, la seconde survit tant bien que mal à une enfance fracassée. Réunis par hasard autour d’une scène d’On ne badine pas avec l’amour, ces deux vilains petits canards apprendront à s’apprécier et à se soutenir, pour"niquer"cette vie qui ne se résout pas à leur faire de place… Potache, drôle et sensible, Billie est à l’image de son auteure, qui sous ses airs farouches recèle des trésors de douceur. Volontiers discrète dans les médias, rare en interviews, la romancière a accepté d’ouvrir son coeur pour un entretien fleuve. Où il est question de solitude, de clandestinité et de chaudière infernale…
Julien Bisson, LIRE, oct 2013
Anna Gavalda, elle non plus, ne badine pas avec l’amour. Ni avec l’amitié, les sentiments, les émotions, les colères. Ni avec le style. Affûté comme jamais, le sien épate avec sa gouaille, sa verve. L’auteur de L’Echappée belle a une manière inimitable de jouer avec les mots, de faire swinguer les phrases. Rageur et romantique à la fois.
Alexandre Fillon, Le JDD, 30 septembre 2013
Pour lire l’étude d’Orianne Papin parue dans ActuaLitté du 13 novembre 2013
ILS EN ONT PARLÉ…
Bérénice Dubuc, 20 MINUTES 5 déc 2013
Fabienne Python, LE PROGRES 11 nov 2013
Myriam Chaplain-Riou, AFP 17 oct 13
Isabelle Spaak LE PARISIEN MAGAZINE 20 septembre 2013
Valérie Walch, DNA 25 Oct 2013
Juliette Michaux, DIRECT MATIN, 27 nov 2013
Olivia de Lamberterie, ELLE, 4 octobre 2016
Frédéric Beigbeder, FIG MAG, 4-5 octobre 2013
Françoise Dargent, LE FIGARO, 3 octobre 2013
Audrey Nait-Challal, L’ACTU, 19-21 oct 2013
FOCUS VIF, 10 septembre 2013
L’ALSACE, 11 octobre 2013
L’ECHO REPUBLICAIN 20/12/13
Michel Vagner, L’EST REPUBLICAIN 18/12/13
Marianne Payot, L’EXPRESS 02/10/13
Sylvie Lainé, L’INDEPENDANT 07/10/13
Daniel Martin, LA MONTAGNE 17/10/13
Michel Paquot, L’AVENIR, 11 octobre 2013
Matthieu Perrinaud, LA REPUBLIQUE DU CENTRE 9 oct 2013
Marie Chaudey, LA VIE 3 oct 13
É. B., LA VOIX DU NORD 21/10/13
Christian Authier, LE FIGARO, 22 juillet 13
Pierre MAury, LE SOIR, 28-29 septembre 2013
Emilie Lanez, LE POINT, 3 OCT 13
J.-Yves Estre, LE PROGRES, 07/11/13
Jean-Sébastien Stehli, MADAME FIGARO, 20/06/13
Bernard Babkine, MARIE FRANCE, 04/10/13
Patricia Wagner, MODES TRAVAUX 02/10/13
Julien Bisson, LIRE, oct 2013 + PHOSPHORE, novembre 2013
H.S.P, TELE 2 SEMAINES, 28/10/13
France Cavalié, TELE 7 JOURS, 30/09/13
Eric Lamon, TELE LOISIRS 30/09/13
Entretien Anna Gavalda et Patricia Martin – FRANCE INTER " le 7/9 "dimanche 6 octobre 2013
À RÉÉCOUTER! Anna Gavalda invitée d’Augustin Trapenard dans" Le Carnet d’Or " sur FRANCE CULTURE – 19/10/13
Anna Gavalda invitée de Laurent Petitguillaume sur FRANCE BLEU – 02/10/13
Anna Gavalda invitée d’Olivier Daudé sur FRANCE BLEU – 03/10/13
Entretien entre Anna Gavalda et Bernard Lehut dans" Laissez-vous tenter "sur RTL le 30 septembre 2013.
Entretien Anna GAVALDA avec Patricia Martin dans" le 7/9 "sur FRANCE INTER dimanche 6 octobre