Résumé :
Avouez qu’on croit rêver et qu’il y a de quoi se frotter les yeux : s’appeler Bingo père, avoir un Bingo de fils, et ne jamais tirer le bon numéro, être un abonné du petit jeu et de la mise en pure perte. Les choses, pourtant, n’avaient pas trop mal commencé avec, de la tête aux pieds, un physique de rêve. Mais rien n’y fait, ça sonne à vide, la chance est de sortie : Jacky Bingolacci (pour la faire longue) alias l’Apollon des voies de garage, hanté par" la conscience d’avoir toujours tout foiré ", après avoir tâté de la chanson, du cinéma, finit par tomber dans une affaire branquignolesque. Fils Florian, quant à lui, gazouille et zone dans la vie sous la surveillance de maman, as des questions pressantes et de l’osso buco, épris d’Azra, une dulcinée albanaise tout en longs cils et cousins violents. À l’ombre, Jacky devient l’homme de confiance de Salvatore Di Pietro, dit" le velu ", un pileux qui le charge de récupérer, de nuit, dans une villa désaffectée et avec l’aide d’une consœur en dévouement, le trésor de guerre des Noyaux révolutionnaires prolétariens. Bingo se lance mais a décidé que, cette fois-ci, on jouait gagnant. Ne m’en demandez pas plus car, entre de sombres histoires de pucelages tarifés, de pitbulls en rut, d’homme en bonnet bleu, de lingots d’or et de poubelles jaunes, ce concerto pour pieds nickelés et roue de la fortune empile les péripéties comme des jetons de loterie, accumulant les coups de théâtre comme les coups de poing, sans oublier le coup de pot final. Et Jean-François Pigeat de nous driver l’attelage avec un bonheur de scénariste à l’italienne et de gagman existentialiste, un vrai régal, et prenant avec ça ! Faites vos jeux, rien ne va plus !
On en parle :
Bingo: un sacré numéro !
Contées avec une verve qui ne s’essouffle jamais, voici les tribulations – Ô combien immorales ! – de Jacky Bingolacci, sorti de l’école à seize ans sans même un CAP en poche, et devenu, après une succession de lamentables options existentielles, une vedette du cinéma asiatique… Mais avant d’en arriver là, le Jacky s’était heurté à maintes vicissitudes. La nature l’ayant doté d’un physique avantageux, notre homme avait tâté, avec un réel sens de l’échec, du cinéma puis de la chanson, un jour un peu mannequin, le lendemain acteur de panouilles publicitaires ou"poussant des gémissements dans des pornos bélarusse"… Une débine continuelle qui avait logiquement conduit ce bras cassé en prison. Il laissait derrière lui une femme, Nicole, lassée des inconstances de son mari, et un fils, Florian, 17 ans, en mal de père. (…)
On se souvient du premier livre de Jean-François Pigeat,"A l’enseigne du cœur épris", où il se consacrait, avec un bonheur certain et une plume tout en nuances, à l’analyse des sentiments et des pulsions qui gouvernent, dans un couple, les intermittences du cœur. Avec ce deuxième roman, l’auteur s’abandonne au contraire, dans un déchainement d’actions, parfois violentes, et un luxe épatant d’apartés drolatiques, au pur plaisir de raconter cette truculente aventure de bandes dessinées, où se bouscule une farandole ébouriffée de jeunes délinquants serbes, de rottweiler en rut, de truands sanguinaires et d’aimables amoureux pubertaires. On peut légitimement se demander comment diable Jacky, au terme de ces péripéties rocambolesques, se retrouvera star du cinéma asiatique, sous le pseudonyme mirobolant de Chris Careydas. Faites confiance à Pigeat : son récit, goguenard, picaresque et inventif, tient le coup jusqu’à la dernière page.
Gérard Pussey – Onlalu – mars 2017.
ILS EN ONT PARLÉ…
" Jean-François Pigeat nous offre un polar bien troussé, plutôt drôle, où l’hémoglobine ne coule pas à flot, un bon polar comme on en écrivait il y a quelques décennies, un polar qui nous rappellera Simenon sans Maigret et bien d’autres. "
Le blog interligne d’ Armelle Barguillet – Par Denis Bilamboz – 31/07/2017 -A lire ici
Ouest-France , Claude Maine – mars 2017 –" (…) du polar avec malice et imagination (…) nourrit d’un vocabulaire d’une exquise variété. Fameux ! "
Télépro – mars 2017 – " Jean-François Pigeat construit un polar dynamique et jouissif aux rebondissements aussi inattendus que jubilatoires. Un roman qui s’avale d’une traite sur la piste d’un magot plus insaisissable que le sourire de la Joconde ! "
Télé 7 Jours – mars 2017 – " C’est un petit bijoux d’humour, d’ironie, de situations rocambolesques. Un roman à vous faire rire à gorge déployée ! "
L’Est-Éclair – mars 2017 – " (…) ça bouge chez les Bingo. "
Critique libre – mars 2017 –" Un bon moment de détente qui fera oublier l’ambiance morose qui règne actuellement dans l’actualité "à relire ICI.
Histoires de lire – mars 2017 – " Jean-François Pigeat change totalement de registre, mais avec autant de réussite " à relire ICI.
Wukali – mars 2017 – à relire ICI.