Résumé :
C’est Jérémie, Jérémie Toussaint. Il vit petit et tranquille, à Solex, entre maman et un tonton foreur de Sahara, baroudeur nostalgique. Elle s’appelle Rose, Rose in USA, elle loue des chambres et prend des coups, à des résidents de passage et de son Doug pas très doux. Jérémie croise la vie d’une Élodie qui de leur enfant ne voudra pas. Jérémie soignera sa plaie à grandes rasades de chlore, entendez la piscine avec sa séance spéciale " femmes enceintes ", à grandes cuillerées de psychanalyse, entendez culino-thérapie, avec le frétillant docteur Boo. Mais le meilleur est à venir. Parti aux States piloter des étudiants, Jérémie s’en ira gîter dans le logis de Rose. Suave coup de foudre ! Révélation ! Liaison ! Amour. Doigts noués, cœurs embrasés, la trop grosse Rose a trouvé son Jérémie ami. D’une vie morose et d’un destin menu, faisons un gros bouquet brûlant, un crépuscule sucré. Sont-ils beaux ? Faisons comme si…
Paronuzzi jongle avec les cœurs comme avec des oranges. Jus et saveur sont au rendez-vous.
On en parle :
Une histoire sympa, drôle, ironique et tendre qui s’attache à biffer à grands coups de plumes rafraîchissants, le mythe et le culte des corps jeunes et beaux.
L’Est Éclair.
Émouvant et jamais mièvre, le dernier roman de Fred Paronuzzi est un petit bijoux sensible et romanesque.
Transfac.
Par petites touches, tantôt humoristiques, tantôt nostalgiques, l’auteur retrace une histoire toute simple et très touchante de deux vies pourtant mal commencées. L’auteur confirme son talent.
Notes Bibliographiques.
Comme s’ils étaient beaux est un récit émouvant et plein de tendresse, sans aucune arrogance. Franck Paronuzzi n’est jamais niais. (…) Une brise douce et fraîche, comme un effet" kiss cool ".
Doreen Bodin, Zone littéraire.
Les gens qui n’ont rien d’extraordinaire vivent aussi de belles histoires : c’est ce que vont découvrir Jérémie et Rose, à leur corps défendant. Hébergé par Rose dans le cadre d’un voyage linguistique aux Etats-Unis, le jeune homme va tomber amoureux de sa logeuse. Mais tout sépare le Français et l’Américaine : âge, continent, culture… Et pourtant, ils s’aiment et ça les rend très beaux.
Karine Papillaud, 20 minutes, mardi 12 avril 2005.
D’une plume allègre, volontiers gouailleuse, Paronuzzi saisit dans chaque événement, du plus rocambolesque au plus banal, ce qui fait sa drôlerie.
N.B., Livre & Lire.
Paronuzzi fait dans la nostalgie tendre, l’humour au grand cœur à la Pennac, avec un ton qui sonne toujours juste. Il sait écrire comme un enfant et ça n’est pas évident.
Jean-Claude Perrier, Livres Hebdo.