Délectations moroses

Découvertes

ISBN: 978-2-84263-181-9

Genre: Aphorismes

Date de parution: 30/09/2009

Nombre de pages: 96

Couverture : © The State Hermitage Museum

Prix: 12€

Exemplaire du tirage de tête: 48€

Délectations moroses

Découvertes

Échoué depuis des années à Biarritz où il jouit sans entraves de ses temps morts, Frédéric Schiffter, le “philosophe sans qualités “, selon sa carte de visite, a tout loisir de noter des cogitations, des souvenirs et des humeurs dont l’acidité, même diluée dans les larmes, n’épargne rien, ni le monde ni son ego. 

Résumé :

Au nombre des vices enfantés par l’oisiveté, saint Augustin déplore la delectatio morosa, qu’il définit comme la "longue et complaisante rumination de pensées que l’âme devrait rejeter sitôt qu’elle en est effleurée".

Or, Frédéric Schiffter cultive coupablement cette passion triste. Échoué à Biarritz depuis des années où il jouit sans entraves de ses temps morts, le "philosophe sans qualités" – selon sa carte de visite – a tout loisir de noter des cogitations, des souvenirs, des regrets et des humeurs dont l’acidité, même diluée dans les larmes, n’épargne rien, ni le monde ni son ego.

On en parle :

L’élégance est de mise, c’est une constante chez Schiffter.
Marc Villemain, Le Magazine des livres, janvier-février 2010

L’auteur distille quelques aphorismes bien placés, tranchants comme des lames de rasoir. Et tout le monde y passe : amis, ennemis, famille, gent féminine, milieu littéraire,… et lui-même en premier lieu.
Aurélie, Suspends-ton-vol

En ces jours où démarrent les Prix Littéraires, il est urgent de se précipiter sur un petit opuscule poil-à-gratter qui vous rafraîchira les méninges, vous fera sourire et même…réfléchir !
Christine Salles, psychologies, café culture, 30 octobre 2009

Il n’hésite pas à entrecouper ses aphorismes de souvenirs ou de confidences, comme le firent d’illustres prédécesseurs qui se nommaient La Rochefoucauld ou Cioran. Et le résultat de ces délectations est délectable.
Emmanuel Planes, Sud Ouest, 28 octobre 2009

Pas de doute, Frédéric Schiffter, c’est bien le Jean-Pierre Bacri de l’aphorisme, une sorte de jubilation dans le taciturne qui ferait passer Schopenhauer pour un tiède.
Laurent Lemire, www.agitateur-idees.fr, 20 octobre 2009

Quatre-vingt seize pages d’aphorismes, de petites bombes jusqu’à de grandes tranchées. Le quotidien découpé sous le scalpel, nihiliste mais sympathique.
Olivier, 8 octobre 2009, Skulking.fr

Certes, les mauvaises langues pourront s’énerver de la gratuité de certains passages, de cet aspect ad hominem des attaques, mais dans un milieu intellectuel français trop consensuel, la présence d’un agitateur touche à l’échine du lecteur. Celle qui ne devrait jamais se courber quand les idées sont au creux de la vague.
Thomas Chouanière, evene.fr, octobre 2009

Frédéric Schiffter s’afflige, déplore, se délecte, ne s’épargne pas. Sentinelle de la bêtise, de l’incurie, du rendement, il constate, prend note, affirme son point de vue sans image. On s’attache à ses maussaderies pour conjurer les nôtres.
Alfred Eibel, Valeurs actuelles, 1-7 octobre 2009

Surfer sur le spleen
Si c’est ça la déprime, on en redemande. Glissées dans cet impeccable leçon de style et de nihilisme, les quelques pages sur la mère alcoolique qui l’a “craché” (sic) sont poignantes. De là vient qu’il ne ne soûle pas aux illusions, qu’il vomit le bonheur et le blabla.
Jérôme Garcin, Le Nouvel Observateur, 27 août -1er septembre 2009

De la misanthropie comme art d’écrire
Amis fainéants, bonjour.
Les gros livres vous font peur. Vous n’aimez pas les romans. Mais vous aimez les mots, les styles. C’est déjà pas mal. On vous a trouvé quelque chose à lire.
Frédéric Schiffter, Délectations Moroses (Le Dilettante). Ce petit livre est délicieux comme un alcool fort.
Stéphane Vinckel, Serendipity, 18 août 2009