Descabello

Découvertes

ISBN: 978-2-84263-129-1

Genre: Novella(s)

Date de parution: 05/01/2007

Nombre de pages: 288

Couverture : Lou Dubois

Prix: 17.5€

Exemplaire du tirage de tête: 70€

Descabello

Découvertes

Trois novellas sur l’espoir, l'amour, la solitude et la mort. Trois estocades, trois femmes fatales, très au sud.

Résumé :

Certains entrent en littérature en sonnant posément une fois, deux fois, trois fois à la grande porte, d’autres en cassant les vitres, certains par le soupirail ; en bon cangacero de la plume ou gaucho de l’écritoire, Cubel-Ulluarte, retour de l’ouragan, pour son premier délit d’écriture, fracasse la lourde et charge le casier : une rafale de trois novellas – ou longues nouvelles –, aux rythmes artériels, à l’écriture peignée au fer rouge et aux figures délinquantes.
Premier cas : Bartholomé. Il file sur les routes espagnoles à tombeau ouvert, le sien. C’est le fils secret, l’éperdu rejeton de James Dean et de la Madre d’Avila. Il porte cilice et vit d’un amour mystique pour Maria, son ciel, sa nuit, son Carmel.
Retour au début du XXe siècle au Chili où deux jeunes femmes, Clara et Mayra, chiliennes les deux, de classe et d’ethnie différentes, vont être lancées dans un périple échevelé et violent au dénouement insensé.
Même époque mais en Argentine avec Sebastián Hortelano, "le plus misanthrope des gauchos solitaires de toutes les pampas", ou la rédemption d’une âme de plomb par une fille de bordel.
Trois longs récits, trois balafres, trois encoches à la crosse, trois nuits au poste, trois fusées en vrilles.

On en parle :

Un livre brûlant comme le cilice que Bartholomé inflige à son corps pour conquérir Maria.
Le Soir,
juin 2007.

Ses chroniques insolites, portées par un souffle d’une puissance rare, campent des déracinés, amoureux mystiques, gauchos solitaires ou bourgeois aventuriers, qui recherchent l’eldorado et échouent en enfer. Avec ces novellas hallucinées, Cubel-Ulluarte fait une entrée fracassante en littérature.
Claire Julliard, Le Nouvel Observateur, mars 2007.

Il y a dans ces textes un rythme, une aisance, des couleurs qui séduisent immédiatement; plantées dans un décor qu’on croit connaître à travers les livres qui semblent être les références de l’auteur mais qu’on redécouvre en fait à chaque page, ces histoires inactuelles sont l’une des belles découvertes de ce début d’année.
Bernard Quiriny, Chronic’art, mars 2007.

Dans des décors dantesques, il ouvre des abîmes effarants sous les pas de ses héros. Sensuelles en diable, cruelles à souhait, ses nouvelles mettent en scène une humanité en quête d’une impossible rédemption. Incandescent!
Frédérique Bréhaut, Le Maine libre, mars 2007.

Trois histoires et autant de destins pourtant faits d’espoir et d’amour à découvrir absolument. Un brelan de nouvelles qui ravira, grâce au talent indéniable de Cubel-Ulluarte, les amateurs de romans noirs.
E.G., Dossier d’actualité de l’histoire, février 2007.

Tous les ingrédients d’une vraie découverte grésillent dans ce
Descabello. Nervosité du style, univers violents, poétiques… Et ce goût manifeste pour les histoires insolites, cinglantes, envoûtantes, traversées par des personnages habités. Gageons qu’avec Cubel-Ulluarte, le meilleur est à venir.
Michel Genson, Le Républicain lorrain, janvier 2007.

Dans les trois cas, c’est comme une longue balafre baroque, un parcours insensé qui se termine par une estocade sidérante. (…) Une écriture qui tient en haleine, énerve, crispe. Oui, une fracassante entrée en littérature, décidément.
Jacques Sterchi, La Liberté, février 2007.

D’une écriture simple et agréable à lire, Cubel-Ulluarte nous conduit l’air de rien à la découverte de l’envers des personnages. Derrière l’apparente superficialité d’un Bartolomé, se cache un jeune homme presque naïf, mystique. Eusebio est plus retors qu’il n’y paraît. Quand à Hortelano, la brute sans concession cache un coeur d’or (ou presque!) Chaque récit est un choc entre deux mondes. Maria, celui insouciant et perverti du monde moderne opposé à celui de la religion. Mayra et Sebastiàn Hortelano, celui du monde dit civilisé opposé à un monde brut et libre, l’extrême mépris de l’un contre l’extrême violence de l’autre.
Ariane Schwab, izdi.com.