Résumé :
Holder est un bluesman aigu et lascif. D’un coup de corde de son luth, il vous plante le désert, d’un autre, aménage la torpeur. Les femmes d’Holder : des rêves de la faim, des mirages désertiques. Elles montent de la mémoire comme d’un bitume surchauffé des spectres tremblants surgis de la chaleur. Alignez trois souvenirs divers, trois mots pareils, et la menue mitraille vous coule entre les doigts. Les femmes sont nos bandits manchots.
On en parle :
Je me souviens de la sortie de ses premiers textes au Dilettante qui révélaient un grand écrivain discret et vulnérable.
Holder est l’un des rares auteurs contemporains qui arrivait à faire du beau avec du bien. Il avait un style, une sensibilité, une fragilité, un sens du portrait, notamment féminin. C’était un auteur du motif qui regardait les paysages avec douceur et tendresse.
Frédéric Beigbeder, L’Opinion, 4 juin 2021
Éric Holder écrit bien parce que chaque mot est à sa place, chaque phrase prend le relais de l’autre, naturellement. Il écrit bien parce qu’il n’a pas besoin d’élever la voix pour qu’on l’entende et qu’on reconnaisse d’emblée sa présence.
Fabrice Gaignault, Elle
Les petits textes d’amour tissés par Éric Holder en hommage à ces madones de tous les âges sont des modèles de dévotion propre. De la littérature pure.
Jean-Luc Douin, Télérama
Éric Holder possède un talent rare, une" science des instants "où les regards, le souffle du vent dans les branches, une parole savent rester en suspend. Il semble s’attacher au détail et, pourtant, il nous ouvre à l’universel.(…) Éric Holder est un superbe écrivain, tout simplement…
Stéphane Guibourgé, Technikart
Éric Holder voile le bonheur au moment de son plus bel enthousiasme. Il l’inscrit déjà dans la perspective discrète du vieillissement. Ce contraste entre la plénitude de l’instant et la certitude de la décrépitude est la plus belle part de son écriture cruellement tendre;
Hugo Marsan, Le Monde des Livres
Éric Holder fait partie de ces rares écrivains capables, en quelques lignes, en huit ou dix mots, de vous transporter très loin, très haut. Il a un sens du raccourci, du détail significatif, de la notation poétique, qui force l’admiration. Holder c’est un ton, une langue unique pour célébrer la beauté du monde, d’une femme, d’une fleur. Une manière rien qu’à lui d’appréhender les êtres et leur part miraculeuse de grâce.
Dominique Guiou, Le Figaro Littéraire
Une voix, un regard, qui se souviennent de passions fugaces. En huit sortilèges, Éric Holder raconte le désir voilé par les blessures du temps.
H. M., Le Monde des livres
Éric Holder aime ses héroïnes. Il les observe, leur fait une cour silencieuse. […] Il cultive l’art du portrait furtif, du regret, de la tendresse. Quand il écrit, l’auteur ne cherche pas Proust à quatorze heures. Ses textes sont beaux et simples. C’est cela, la littérature : quelque chose d’inutile qui nous manquerait terriblement si elle n’existait pas.
E.N., Madame Figaro
Au meilleur de sa forme, Holder approche le secret de Vermeer. Il décrit des femmes, ou plutôt l’image de la femme qui s’inscrit dans le regard d’un homme bien particulier, amoureux certes de la beauté féminine mais davantage bouleversé par la grâce de son corps, incarnation d’une intimité.
H.M., Page des Libraires