Résumé :
Assalti is the name. Jean-Victor Assalti. Ex de l’École (un haras pour gagneurs), hâbleur, joueur, dragueur, ce plus-si-jeune loup de la com se voit chassé de la horde. Réduit à rien, entendez à suivre des matches et des dames, sur écran et entre les draps, il finit par opter, entre deux recherches d’emploi, pour la suprême aventure: intégrer les combattants d’un jeu télé (La Cible). Commence alors le jogging initiatique: tests, farandoles des questions, quiz mutins, trous de mémoire et érudition lance-roquette. J.-V. saute toutes les haies, dominateur, suréquipé et coaché à mort par amis et relations. Arrive le jour des premiers essais : sunlights, moiteur et concentration. Passez muscade! Le training continue, ponctué d’une party ou deux, d’échanges, d’impasses et de rencontres dont celle, majeure, d’Emma qui l’accompagnera sur le plongeoir le jour J du Grand Jeu et à qui il réservera un bouquet de finaliste ébouriffant. Alors roulez, bolides, dans cette effervescente romance signée Guillot où Dieu est un podium et Assalti son ultime prophète.
On en parle :
Guillot égratigne ici nos travers d' "Homo mediaticus "en quête de frime et de paraître.
Florence Broizat, Esprit Femme, décembre 2007.
Hors-jeu ne parle finalement que de jeu : de mimétisme, de faux-semblant, de compétition, d’illusion, de domination. La vie est une loterie parfois agréable, parfois dégueulasse. Plutôt que de subir les banqueroutes, pourquoi ne pas provoquer les bancos ? Guillot y répond de manière très maligne. Son premier roman reste une véritable découverte, une charge féroce et drôle sur un univers déguisé où certains décident de s’y installer pour un moment : le paraître. Frissons… et à vous les studios !
Jean-François Lahorgue, Benzinemag.net
Un premier roman irrésistible planté comme une banderille dans notre société ultra médiatisée.
Frédérique Bréhaut, Le Maine libre, octobre 2007.
Une charge féroce construite avant tout sur des dialogues à la Audiard. Phrases imagées, portraits hilarants de jeunes filles éprises de reconnaissance, Hors jeu nous régale d’une peinture au vitriol du monde de la communication, qui crée à peu de frais des nouveaux dieux et quelques faux prophètes, avec en prime une assez jolie histoire d’amour et d’amitié.
Jean-Rémi Barland, La Provence, octobre 2007.
Là où Bret Easton Ellis ou Tom wolfe appuient leur démonstration par l’excès en dépeignant une jeune élite américaine inculte et plus que dépravée, Guillot convainc par le biais invers, un réalisme sans couenne. (…) Une lecture très agréable, notamment en vertu de l’écriture cursive, pleine de pépite et de mordant.
Vincent Edin, Le Journal des Grandes Ecoles, août-sept.-oct. 2007.
Il n’y a pas de répit et si peu d’humanité dans le monde des dominants. Tel est le propos de ce premier roman qui nous embarque dans les coulisses des jeux télévisés. Style enlevé et cynisme bien dosés portent ce livre drôle et cinglant.
Olivia Michel, Zone Littéraire, octobre 2007.
C’est le coeur gros comme ça qui gagne toujours à la fin. Et c’est bien.
Frédéric Ploton, Le Magazine des livres, sept/oct 2007.
On pense à Octave Parango, héros de 99 francs de Beigbeder, pour le côté jeune blagueur lucide sur son époque. Jean-Victor est le digne descendant des cyniques des années 80 en plus jeune, donc moins cynique. Un livre très drôle.
Jean Perrier, Technikart, septembre 2007.
Non sans humour, Bertrand Guillot dépeint l’univers des jeunes loups (et louves) aux dents longues attirés par tout ce qui brille mais la morale de son histoire est que c’est encore chez les non-frimeurs que se trouvent les vraies perles. Un premier roman très séduisant qui apporte à la gravité des romans de la rentrée une bouffée rafraîchissante.
Sylvie Lainé, L’Indépendant, septembre 2007.
On le sait, on le commente chaque année, la rentrée littéraire est toujours un moment difficile pour beaucoup de livres qui dans le flot de septembre auront du mal à se faire une place. Une sorte de compétition, en somme. Une course aux lecteurs. Un vrai challenge. Comme la vie. Pas toutes les vies, mais en tout cas celle de Jean-Victor Assalti, le héros de Hors jeu, le premier et formidable roman de Bertrand Guillot, dont on devrait un peu parler dans les semaines qui viennent…
Frédéric Launay, Autrement dit, août 2007.
Pour ce premier roman ironique, un carnaval où les grotesques se prennent au sérieux, Bertrand Guillot confronte deux univers factices : les entretiens d’embauche dans des bureaux tout de verre et d’acier, et la télévision, ce décor de carton-pâte si décevant vu de près. Comme son héros, Bertrand Guillot est un as du jeu de mots, un peu bluffeur, un peu rouleur de mécaniques. Il mène la danse avec humour et brio, jusqu’au rideau final. Tout ça n’était donc qu’un jeu ?
Astrid Eliard, Le Figaro littéraire, août 2007.
Lire un entretien avec l’auteur sur le Biblioblog.
L’histoire est profondément originale : la participation à un jeu télévisé comme fil rouge au roman, voilà qui n’est pas banal. Bertrand Guillot conduit très bien son récit, celui-ci est jeune, dynamique, le style enlevé. On soupçonnerait presque l’auteur d’avoir quelques liens avec son personnage, mais Hors jeu n’est que fiction. Quoique…
Guillaume Monier, evene.fr, août 2007.
Méchant mais irrésistible, Hors Jeu est à l’image de son Jean-Victor Assalti. Insultant, mais angoissé. Intriguant, mais pathétique. (…) C’est une lecture convaincante et pétillante, de même qu’elle n’hésite pas à irriter. Cerise sur le gâteau : l’auteur nous dote d’humour acerbe et de cabotinage pour une autre idée de romance.
Clarabel, août 2007.
Une fable contemporaine futée.
Anne-Estelle Leguy, Biba, septembre 2007.
Sacré – et très drôle – coup de griffe à l’amour-propre. Et à l’univers impitoyable de la télévision.
Isabelle de Monvert-Chaussy, Sud-Ouest, août 2007.