Résumé :
Cela sonne comme un arrêt : la dernière photo. Comme il y a le dernier verre, le dernier jeton ou l’ultime message. Graff invente la forme neuve de la roulette russe : l’objectif à l’œil, comme le canon tout contre la tempe. On presse : y a-t-il une vie, passé le couperet de l’ultime clic ? Jeu, set et match ? Neigel, le héros, se cogne à tous les angles d’un deuil amer, celui de M. Un jour à Rome, Méphisto, entendez un sieur Giancarlo Romani (un homme que l’humain intéresse, ex-prêtre) lui offre un voyage et un appareil photographique. Règle du jeu : clore la bobine en prenant "la dernière photo". Il n’est pas seul à jouer : d’autres sont là, comme lui, avec leur dernière case à cocher : un Japonais, maître-pêcheur de carpe, un ex-mannequin et Eros (de Bilbao). Alors, que prendre dans les rets du viseur ? Une photo qui tout résumera, apocalypse intime, une photo pour rien, une photo de rien, un souvenir à loger au coin d’un miroir, un fragment d’idéal. Geste dérisoire, simple pression, mais choix décisif. Chacun choisira de prendre ou de ne pas prendre LA photo. Neigel, lui, en fera un rendez-vous fantomatique, une hallucination douce, en reviendra plus léger.Tout cela semble bien innocent. Vraiment ?
On en parle :
On est totalement envoûté, sous le joug de ces axiomes qui nous concernent inéluctablement.
Soukee, Paperblog, 13 avril 2011
"L’écriture est très simple, très belle et sans fioritures. (…) Une lecture dont on ressort songeur et prêt au questionnement."
Le coup de cœur de Yann Courtiau, libraire au Rameau d’Or in La Tribune de Genève, 09/07/2010
Chacun des personnages possède un rêve de photo ultime : une collection, une photo artistique, une recherche de soi, une recherche de la perfection. Mais que photographier lorsque l’on a rien, plus rien, plus de passion ? C’est la question que nous pose Laurent Graff, qui nous emmène dans un voyage onirique de l’imagerie et de l’imaginaire, où tout semble possible, pour une dernière fois.
L’auteur arrive à cerner la psychologie de son narrateur, de cet être blessé par un amour perdu, par cette peur de la mort, constante et inaltérable.
par Sindy, IlhieBlogspot
Comme toujours avec Laurent Graff, la profondeur du propos se cache derrière une apparente légèreté que renforce la limpidité de son écriture. Mais écoutons ce qu’il dit de notre condition de mortels et de la fuite du temps, contre lesquelles aucune photo ne peut rien.
Arnaud Guillon, Service Littéraire, décembre 2007.
C’est bon comme une baguette chaude et craquante, quand l’intelligence vous fait plaisir mais ne vous ménage pas. Écriture sans fioriture mais nourrie de détails et de regard tranchant, un roman plain de grâce et d’impertinence.
Luc Monge, La Savoie, novembre 2007.
Ce livre n’en a pas l’air mais il est grand. (…) Graff, par son ton direct, sincère, parfois sans gêne et sans pudeur mais sans provocation, signe là un roman de grande tenue d’une profondeur inquiétante et noire.
Philippe Lacoche, Le Figaro littéraire, novembre 2007.
Plus qu’un simple clic clac, la photo est ici révélatrice de beaucoup. De tout. Quelles sont nos priorités? À leur place que choisirions-nous? Le questionnement est largement contagieux: avec un humour féroce et brillant, Laurent Graff a réussi son pari.
Laurent Fialaix, Questions de femmes, octobre 2007.
À la fois troublant, drôle et mystérieux, le septième livre de Laurent Graff confirme que celui-ci est bien l’un des romanciers contemporains les plus singuliers.
Alexandre Fillon, Madame Figaro, octobre 2007.
Il est discret, Laurent Graff: quatre courts romans au Dilettante, jamais ratés, parfois très drôles, avec cette sorte d’aisance tranquille de ceux qui ont trouvé le bon format, le bon rythme. Ce nouvel opus est du même tissu que les précédents, encore qu’il vire presque vers le fantastique à certaines pages.
Bernard Quiriny, Chronic’art, octobre 2007.
Les livres de Laurent Graff sont déjantés, singuliers, farfelus et par conséquent indispensables. (…). Sa galerie des désirs et angoisses humaines ouvre une belle réflexion sur ce que symbolise la photographie dans nos petites existences, ce désir viscéral de figer l’instant pour lutter contre l’éphémère. Un livre dans lequel il faut s’abandonner sous peine de ne rien toucher de son essence.
Mélanie Carpentier, Evene.fr.
Dans ce roman finement mené, (…) Laurent Graff répond de manière spirituelle et quasiment philosophique à une question pas si anodine que ça. Dans un monde d’insouciance où l' "homme se croit immortel et éternel ", ce jeu, comme le dit son organisateur, permet de" confronter les candidats à une fin imposée, concrète, ayant valeur d’épreuve et de symbole. "
Michel Paquot, Le Généraliste, septembre 2007.
Ca a l’air léger et innocent, raison de plus pour s’en méfier. Dans la continuité du Cri, Laurent Graff trouve sa voix, souple, ironique et inquiétante.
Pierre Assouline, Le Nouvel Observateur, septembre 2007.
La République des livres
Dans un style limpide, clair comme l’évidence qui n’en est pas une, Laurent Graff mêle comme toujours réel et irréel, possible et imaginaire, plausible vérité et rêve absolu. Et comme toujours aussi, c’est après lui-même, après sa propre identité, que, finalement, court le narrateur dans celui de ses romans dont il reconnaît être le plus surréaliste de tous.
Annick Stevenson, Le Progrès, septembre 2007.
C’est un conte onirique, léger. Furtif, comme une image.
Hervé de Chalendard, L’Alsace, septembre 2007.
Voilà sans doute l’un des textes les plus réjouissants de la saison. Et c’est le meilleur livre de Laurent Graff.
Christian Robin, Le Courrier français, septembre 2007.
Obsession de la fin du monde face au" règne de l’illimité ", le nouveau roman de Laurent Graff débute comme une anecdote et s’achève dans la gravité du symbole. Avec, en permanence chez cet écrivain, un sens aigu et irrésistible de la désinvolture qui dissimule à peine son pessimisme chronique.
LIRE, septembre 2007.
Laurent Graff signe ici un roman plein de fantaisie, qui aère formidablement la tête. Son imagination débordante porte sans peine le lecteur tout en le conduisant, par le biais du jeu sur la dernière photo à prendre, à une solide réflexion sur l’existence.
Lucie Cauwe, Le Soir, août 2007.
L’envie (ou la crainte) de disparaître, (" Derrière chaque photo, il y a la peur de mourir et la preuve de notre mort ") l’idée de fuite, traversent chaque roman de Laurent Graff en empruntant des itinéraires différents. À l’écart des grands effets, son imaginaire n’en finit pas de surprendre et de séduire avec des histoires que l’on n’oublie pas de sitôt.
Frédérique Bréhaut, Le Maine libre, août 2007.
L’auteur, à la plume agréable, révèle" un peu de l’homme et de ses préoccupations "grâce à cet ultime cliché.
Direct Soir, août 2007.
Il ne vous reste qu’une photo à prendre de Laurent Graff est un roman parfaitement maîtrisé, spiralé, étrange, obsédans bien après l’avoir refermé.
Jacques Sterchi, La Liberté, août 2007.
L’anecdote de la photo devient bien sûr support d’autres questionnements : comment tourner la page d’une histoire douloureuse, qu’est-ce qui compte vraiment dans la vie de chacun… Au lecteur de se prendre au jeu, de croire à cette épopée surréaliste où les personnages règlent leurs comptes avec leur passé, leur ego, leurs névroses, leurs
obsessions…
Julia Dubreuil, La Gazette du Nord-Pas-de-Calais, août 2007.
Déjà remarqué par ses précédents romans, Laurent Graff signe là un conte fantastique et philosophique mené de main de maître.
Yves Loisel, Le Télégramme de Brest, août 2007.
Du côté des blogs, découvrez les articles en ligne:
Biblioblog
Clarabel
Onirisme et douceur émanent de ce court roman. Laurent Graff a le don de trouver des histoires qui font mouche. L’écriture simple de l’auteur sied parfaitement à ce conte léger et suspendu.
Alexandra Morardet, Arte-tv.fr, août 2007.
Décidément, l’auteur du Cri est un conteur extravagant et profond.
V. R., Le Monde des livres, août 2007.
Il faut de la témérité pour oser braver l’insondable. Il en faut du désespoir pour draguer ses propres abysses. Il semblerait qu’Alain Niegel n’ait peur de rien, surtout pas de lui-même.
Stéphanie Beyssiere-des-Horts, La Revue littéraire, automne 2007.
Laurent Graff joue les Faust avec un humour féroce. C’est drôle, enlevé, brillant. Et d’un dernier clic, il fait la nique à l’histoire. Et attention, il ne vous reste plus qu’un seul roman à lire. Alors?
Bernard Babkine, Marie-France, septembre 2007.
Tous ont accepté l’épreuve proposée par Giancarlo. S’ensuit un voyage dans une Italie fantasmagorique, qui permettra à chacun de déterminer sa priorité. Un roman que l’on referme en se posant la question:" qu’est-ce que je choisirais? "
Sophie de Hérédia, Cosmopolitan, septembre 2007.
Avez-vous déjà joué à la roulette russe avec un appareil photo? Pour connaître les règles de ce drôle de jeu, adressez-vous à Laurent Graff.
Baptiste Liger, Technikart, Sélection de rentrée littéraire, juillet-août 2007.
Jusqu’au clin d’oeil final, Laurent Graff mène son affaire tout en finesse et avec humour, même lorsqu’il aborde des sujets graves, comme la mort d’un proche. A un moment, l’un de ses personnages s’interroge: y a t-il une vie en dehors de la photo? Où commence et où finit la vie, dont les contours, comme chez Magritte, sont à la fois nets et flous? Ce roman lu, le mystère demeure, et c’est ça qui est bien.
Jean-Claude Perrier, Livres-Hebdo, juin 2007.
Laurent Graff est un magicien qui se joue des mots, de leurs doubles entrées et de leurs sonorités. Il reste à la périphérie du mystère sans jamais toucher au cœur, nous laissant faire notre travail de lecteur. Si vous aimez être surpris en douceur, faire un voyage plein de grâce, déambuler dans un labyrinthe d’âmes humaines en plein cœur de Rome, faîtes vous plaisir. Laissez-vous séduire par ce guide imprévisible. Quelle volupté de le lire !
Pascale Arguedas, Calou, l’ivre de lecture.
Une vidéo sur Daily Motion