Résumé :
C’est l’histoire d’un freak, entendez d’un cas, d’un drôle de corps : un juif blond aux yeux verts. Dernière trouvaille de Frédéric Chouraki, drivé par Le Dilettante pour la troisième fois. L’excentrique n’entend pas finir comme la farce dans la carpe, lové dans le confort maison, encocooné dans les règles, les us usant et coutumes pesantes. il fait de la résistance, rôde dans les cinémas puis dans les parages de donzelles peu casher, pige dans une presse alternative et publie un traité sur le face à face ontologique Scone ou muffin, livre au succès grimpant. Pour relever le tout, se mêle à cela le succès d’une pochade télévisée à forte teneur en wittgenstein. La politique s’invite alors dans l’arène intime de notre jeune franc-tireur, une politique hautement messianique qui sonnera l’heure du retour au bercail. Tout se finira entre les draps, dans l’entrecuisse d’une petite bossue percluse d’amour, jadis négligée, aujourd’hui adulée.
Du hassidisme comique, version falafel, entre Sabbataï Zvi et Woody Allen. À lire en dansant sur la table. Poï, Poï, Poï !!!
On en parle :
Ce récit fantasque et divertissant est en fait un bel hommage à la vie paisiblement excentrique de ce quartier de Paris et de ses habitants.
Eric Lamien, Le Nouvel Observateur.
Au bout du compte, une écriture maîtrisée permet d’atteindre à ce ton comique si rarement réussi en littérature. Faire rire tout en disant, moquer tout en éprouvant de la tendresse, montrer l’absurde et la vanité tout en acceptant ses propres étrangetés, Chouraki parvient à ses fins. On peut rire de tout en compagnie de cet auteur-là.
Jean-Guy Soumy, Le Populaire du Centre.
Frédéric Chouraki signe un roman irrésistible de poésie et d’ironie vacharde. C’est virevoltant et sous la kippa se fait entendre un rire énorme caustique et ravageur!
Jean-Rémie Barland, Lire.
Jacob Stein tente de convaincre sa mère qu’il est bien trop jeune pour convoler (mais elle veut des petits-enfants), de pousser dans son lit les jolies filles qu’il escorte dans les cinémas du quartier latin (mais elles sont toutes déjà fiancées à Truffaut), de convaincre les cadres de TF1 de produire une émission littéraire en prime-time (mais il pensent tous que Wittgenstein est un avant-centre du PSG et Chandler, une marque d’ascenseur) : bref, sa vie est une succession de déconvenues. Frédéric Chouraki, qui a une jolie plume de journaliste, la met au service de cette aimable pochade au narcissisme nonchalant.
Fabienne Casta-Rosaz, La Vie, 17 octobre 2002.