Résumé :
Parce que sa belle-fille est malheureuse, Pierre Dippel, soixante-cinq ans, décide de l’emmener à la campagne.
Parce qu’elle ne se nourrit plus, il décide de faire la cuisine.
Parce qu’elle n’arrête pas de pleurer, il va chercher du bon vin à la cave.
Et malgré tout ça, malgré le bordeaux et le bœuf carottes, elle continue de gémir, il décide d’aller se coucher.
Et puis finalement, non. Il revient. Il s’asseoit à côté d’elle et se met à parler. Pour la première fois, il parle. De lui. De sa vie. Ou plutôt de ce qu’il n’a pas vécu.
Cette histoire est donc la confession d’un homme dans une cuisine. ça n’a l’air de rien et pourtant, comme toujours avec Gavalda, tout est dit. Tout est là. Nos doutes, notre ironie et notre tendresse, le tapage de nos souvenirs et " la vie comme elle va "…
On en parle :
Je l’aimais est un roman allègre et triste, une histoire d’amour douloureuse racontée avec juste ce qu’il faut de délicatesse pour vous briser le coeur dès ce soir, quand vous serez au lit, et que vous comprendrez que Gavalda vous parle de vous, de vos ratages, vos mensonges, vos lachetés et vos renoncements.
Frédéric Beigbeder, Voici, 11/17 février 2002.
Avec un charme douloureux et lumineux, Anna Gavalda raconte que l’on peut partir par courage et rester par lâcheté. […] La romancière évoque, en des murmures stylistiques, l’héroïsme du quotidien, sur un air de rien qui attrape tout. Gavalda a la grâce.
Marie-Laure Delorme, Le Journal du Dimanche.
D’abord il y a cette écriture : formidablement simple, magiquement tenue. Elle nous parle à l’oreille, nous fait la conversation. Gavalda, c’est la vie qui court avec ses questionnements et ses impasses, dans la galerie des glaces des illusions trop vives, s’enroule une bouleversante mécanique.
Pierre Vavasseur, Le Parisien.
Gavalda n’a pas changé, mieux, elle s’est encore affinée. Je l’aimais est une merveille de roman. […] Des mots très simples, très justes, comme des notes de musique, pour dire des choses profondes et complexes. Une sonate au coin du feu. Une larme qui coule et brille sur la joue d’une jeune femme. Deux fillettes endormies dans le froid. Et un homme qui s’écroule dans le silence de la nuit sans lune. La vie.
Jérôme Garcin, La Provence.