Résumé :
Pendant presque trois ans (mille quatre-vingt-quinze jours), j’ai vécu dans la tête, et le corps, d’un homme qui s’appelle Charles.
Charles Balanda. (Parce que le matin où je me suis dit "Allez… J’y vais. Je commence aujourd’hui", nous étions en août 2006 et qu’avant de monter dans ma soupente, j’avais (pour gagner du temps !) feuilleté le journal. On y faisait part du décès d’un homme qui portait ce nom et j’aimais cette idée, de contrarier un peu les Parques… (À ce moment-là, j’ignorais tout de ce Charles (ce qui m’amuse dans l’écriture, c’est de me lire évidemment) et ne savais pas qu’il aurait une peur panique des chevaux, (j’étais loin d’imaginer qu’il en croiserait…), or il se trouve que Balanda (cela je le savais, Galoubet etc.) est un nom célèbre dans le milieu hippique. Bah… Nobody’s perfect…) (Beaucoup de parenthèses et un(e) prière d’insérer qui part déjà dans tous les sens, tant pis pour l’éditeur…))
Au début de l’histoire, ce Charles, mon Charles, 47 ans, apprend la mort de la mère d’un de ses amis d’enfance et perd complètement les péd… les étriers. Comme c’est un garçon cartésien (architecte et ingénieur), il prend sur lui et fait de grands efforts pour se remettre en selle. En vain.
Bien des chapitres plus tard, sa sœur, inquiète, lui demandera :
– Hé… Tu ne serais pas en train de nous préparer une petite crise de la cinquantaine, toi ?
La midlife crisis, comme ils disent…
– Tu crois ?
– Mais ça m’en a tout l’air…
– Quelle horreur. J’aurais aimé être plus original… Je crois que je me déçois un peu,
réussit-il à plaisanter.
Non, Charles, je vous rassure. Ce n’est pas ça. Enfin, ce n’est pas ce que j’ai voulu… Je n’aurai pas le culot d’affirmer que vous êtes, que nous sommes tous les deux, "plus originaux", mais la crise de la cinquantaine n’était pas du tout mon propos.
Ce que je voulais, c’était vous choper un matin à la descente d’un avion, vous tabasser, vous rouer de coups jusqu’à ce que vous soyez à terre, et vous le serez, souvenez-vous, sur le boulevard de Port-Royal, à terre et couvert de sang, pour ensuite vous aider à vous relever en vous tendant… d’autres rênes…
Voilà qui n’est pas tellement plus original, je le concède, mais ce qui "bouge encore" à l’heure de ma prière, ce sont les deux femmes qui encadrent votre chute.
Celle qui vous a désarçonné, qui s’appelle Anouk, qui était très gaie, mais qui donne à ce texte un petit goût triste et amer.
Et l’autre, her name is Kate, qui va vous aider à virer les éperons, et qui –en nous racontant des choses affreuses, en nous prenant à la gorge le temps de sa confession – changera la lumière.
La lumière, le ton, l’écriture, et même la typographie de cette histoire.
Tout devient plus léger, plus souple, plus… incliné.
Donc vous voyez, c’est vous qui m’avez obsédée, mais ce n’est pas vous le héros.
Ce sont elles. Vous étiez là pour les servir. Et si nous les avons tant aimées, vous et moi, c’est parce qu’elles sont, chacune à leur manière, absolues, absolument généreuses.
Encore des bons sentiments, on va dire…
Oui. Pardon. À défaut de faire de la bonne littérature, les gens généreux font de beaux personnages. Je dis pardon mais n’en pense rien. À la page 478, Kate m’a déjà graciée : "… il ne faut pas croire à la bonté des gens généreux. En réalité ce sont les plus égoïstes…"
Et puis il y a les enfants aussi…
Je voulais un livre avec des enfants qui soient vivants à l’intérieur.
Et là, ce mercredi 6 février 2008, à l’heure où je m’insère comme je peux en comptant mes abattis, je me souviens qu’ils y sont, ces enfants, et, rien que pour eux, je suis bien heureuse de l’avoir écrit…
Deux femmes, un homme qui va boitillant de l’une à l’autre et plein de gamins tout autour.
Voilà pour La Consolante.
A.G.
On en parle :
Une histoire douce, toute en nuances, servie par une écriture exceptionnelle. IL est vrai que Anna Gavalda n’a pas son pareil pour décrire repas de famille et petits riens qui font notre vie.
Dunkerque Expansion, mai 2009.
Anna Gavalda nous amène à réfléchir sur notre vie. Elle parvient à nous tenir en haleine tout au long de son roman, ne dévoilant qu’à la dernière minute les éléments nous permettant de mieux comprendre. Son écriture elle-même s’associe aux sentiments qu’elle traduit, dans un rythme lent et saccadé quand le personnage se remet en question, puis avec fluidité lorsqu’il décide à vivre, enfin. La consolante nous offre une nouvelle vision de la vie et de ce(ux) qui nous entoure(nt), maniant avec élégance les mots, et cela sans enjeux, rien que pour le plaisir.
Pauline Fossier, La Voix du Nord, 26 janvier 2009
Vidéo Ina – Olivier Barrot
Olivier Barrot : "Anna Gavalda possède un sens profond des scènes romanesques. Et elle érige le sentiment en vertus littéraires. Elle a l’ambition de l’émotion et elle a les moyens pour céder à cette ambition."
Petit à petit s’installent dans le cœur une joie de laisser tomber ses préjugés, une confiance dans les personnages qui créent une nouvelle société où chacun a vraiment sa place, une espérance que l’on peut changer de vie quand l’amour mène le bal.
Vie chrétienne, juin 2008.
Quel genre d’écrivain faut-il être pour faire pleurer le lecteur au récit de la mort d’un vieux chien dont plus personne ne voulait? Pour étonner par la grâce de la description d’écuries du XVIIIe siècle? Faire en sorte qu’avec une imagination débordante, des idées qui fusent de partout, des situations invraisemblables, les admirateurs comme les détracteurs de l’auteur soient au moins émus, au plus bouleversés?
Brigitte Bontour, Le Magazine des Livres, mai-juin 2008.
Humour, ironie, poésie, émotion, sentiments,.. Anna Gavalda nous chante et nous enchante la vie.
La Revue de l’infirmière, mai 2008.
Généreux, contemporain, vivant, ce nouveau roman nous raconte l’histoire de Charles, qui mène une existence survoltée jusqu’au jour où il apprend la mort de la mère de son meilleur ami… Du pur Gavalda, avec personnages forts, situations émouvantes et leçon de vie à la clé.
Éliane Girard, Prima, juin 2008.
Vous attendez de la littérature qu’elle vous emporte dans un torrent d’émotions. Qu’elle efface votre quotidien. Qu’elle vous apporte des amis. Qu’elle vous fasse pleurer sans prévenir. Lisez le Gavalda..
Violaine Gelly, Psychologies magazine, mai 2008.
Ce qui est certain, c’est qu’Anna Gavalda a un don, celui de créer des personnages qui nous ressemblent, des éclopés de la vie, des gens qui cherchent du sens à leur vie. Deux femmes et un homme, plus qu’attachants!
Force ouvrière, avril 2008.
Un brin d’humour, une dose d’humanité et beaucoup de tendresse : le cocktail signé Anna Gavalda a fait ses preuves par le passé, et ne manque pas de fonctionner à nouveau. (…) Le lecteur retrouve ainsi avec plaisir l’inégalable talent d’Anna Gavalda à donner vie aux êtres et à nous les faire aimer, au point de ne plus vouloir les quitter.
Julia Dubreuil, La Gazette du Nord-Pas-de-Calais, avril 2008.
Charles a l’oeil, Anna Gavalda le style pour nous embarquer dans son tourbillon de la vie, triturant la langue selon les ambiances, les personnages. Elle a même dessiné la couverture, des croquis pour construire un abri pour les oiseaux. Et tout est là, la quête du bonheur made in Gavalda, avoir un joli nid, bien à soi, pour abriter sa famille, ses amours, ses amis. La Consolante est notre abri.
Bernard Babkine, Marie-France, mai 2008.
Anna Gavalda la discrète
Gavalda fait de nouveau des miracles. Elle vous scotche en moins de deux avec ses incises inimitables, son art de la mise en scène et de l’autodérision. Oui, c’est encore plein d’émotions et de bons sentiments. Et alors? Il carbure à quoi d’autre, le palpitant? Comme l’écrit Gavalda à la fin de La Consolante, "tout est histoires". Les siennes ne ressemblent qu’à elle. Et cette histoire-là, elle la livre avec une sincérité qui ne trompe pas.
Delphine Péras, Lire, 01/04/2008.
La Consolante est un livre touffu, tout fou, plein de trouvailles et de digressions, dans lequel les personnages, en attente d’un happy-end, consomment beaucoup d’alcool pour noyer leur chagrin et se font tout le mal qu’il faut pour ne pas être bien. (…) Anna Gavalda est une redoutable conteuse, inventive et drôle, qui prend plaisir à balader son lecteur ou à l’associer au récit.
Robert Solé, Le Monde des Livres, mars 2008.
Entre les personnages fusent des dialogues tendus et souvent drôles. L’émotion s’installe et l’on s’attache à ce récit où le temps du combat n’est plus. Les luttes ont été menées, il n’y a pas de comptes à régler, d’adversaire à abattre. Ne subsiste que l’envie de vivre la vie pour le plaisir de la vivre sans tricher tout comme à la pétanque on joue “la consolante”, dernière partie de fin de tournoi qui n’a d’autre enjeu que le plaisir de jouer.
Véronique Leblanc, Dernières Nouvelles d’Alsace, mars 2008.
Anna Gavalda maîtrise toujours son style inimitable, fait de dialogues vrais et d’apartés soudains qui ne se prennent pas au sérieux.Son regard tendre et amusé nous fait croire en la vie. C’est le triomphe des bons sentiments, certes, mais cela nous change de la noirceur et du cynisme ambiants. Un roman dense et passionnant.
Le Pèlerin, avril 2008.
Ce récit est harmonieux, prenant. Anna Gavalda nous fait ressentir l’effroi, le bonheur et la frustration de ses personnages. Elle nous chamboule et nous fait chavirer de bonheur. Le lecteur ne fait plus qu’un avec le personnage. Anna Gavalda ne s’embarrasse pas de pronoms, elle va à l’essentiel! Tellement de choses à écrire, tellement de sentiments et d’émotion à partager. Elle couche une nouvelle fois sur le papier une histoire narrée avec délicatesse et poésie. Un roman que seule une femme pouvait écrire.
Magali Vogel , France Soir, mars 2008.
Le nouveau roman d’Anna Gavalda, La Consolante, est un roman qu’on lit avec délectation ; les personnages attachants sont empreints de cette humanité qu’elle sait si bien déployer. Un peu plus sombre que le précédent, Ensemble, c’est tout, ce dernier opus est un hymne au renouveau, à la seconde chance.
Alexandra Morardet, Arte-Tv.com, mars 2008.
Car il faudrait être de mauvaise foi ou de mauvaise humeur pour en disconvenir: Anna Gavalda sait y faire. C’est un écrivain de charme, comme on dit une musique de charme. Elle saisit la vie dans le mouvement. Elle est au plus près, au plus juste, des émotions simples. (..) En somme, La Consolante est, rédigé par un homme détruit et lézardé, un joli traité d’architecture intérieure. Ici comme partout les femmes soutiennent la charpente; ce sont des cariatides. Elles semblent invulnérables, et si consolantes.
Jérôme Garcin, Le Nouvel Observateur, mars 2008.
À coups de scènes brèves, à la Pialat, Gavalda dissèque le malaise du mâle occidental en ce début de siècle. Il est rare qu’une femme réussisse ce genre d’exploit. (…) La prose de Gavalda a quelque chose d’hypnotique, avec ces points de suspension, ces inventaires à la Prévert, cette manie pas sotte d’aligner les phrases sans sujet. Pour les digressions, elle est imbattable. (…) Quant au titre, il évoque cette partie (de cartes, de boules) qu’on fait pour rien, après la revanche, après la belle, pour le plaisir. C’est exactement ce que l’on ressent à la lecture de ce pavé. Le bonheur, quoi.
Eric Neuhoff, Madame Figaro, mars 2008.
Ne pas perdre de temps. Rouler. Appuyer sur le champignon de l’histoire. Filer d’un personnage à l’autre. D’un carrefour au suivant. Laisser faire la vie dans ses destructions et ses reconstructions. Etre à la fois las et enthousiaste. Observateur et absent. Décalé et en phase. Mais, toujours, se tenir dans la vérité des choses. C’est ce qui va plaire dans La Consolante. Gavalda sait raconter la vie sans fard mais en faire ce qu’elle est aussi tous les jours : un roman simple et complexe. Un roman mikado.
Pierre Vavasseur, Le Parisien, mars 2008.
Anna a des exigences, autant vis-à-vis de ses personnages que vis-à-vis de ses lecteurs avec lesquels elle instaure une incroyable complicité. Vous pouvez y aller, La Consolante, c’est du bon Gavalda.
Sylvie Lainé, L’Indépendant, mars 2008.
Bon sang ! Ça recommence ! La dernière ligne atteinte, on baisse la garde. Impossible de vous en vouloir, tant ces pages respirent la sincérité, l’honnêteté, l’envie de boire jusqu’à la lie l’espoir, l’amour et les soirées d’été. Bravo, c’est tout.
Jennifer Lesieur, Metro, mars 2008.
Disons-le tout net, La Consolante est un roman épatant, comme disait Sagan. Bouleversant, inattendu, réjouissant, acéré, énorme! L’auteure s’y autorise toutes les libertés, prend à partie son lecteur, cajole un personnage secondaire qu’elle a à la bonne, pousse hors du roman un autre qui ne l’intéresse plus, cavale, change de rythme, s’amuse, dialogue à bâtons rompus, et tient son lecteur en haleine tout au long de 640 pages. Et quand c’est fini, on se sent bien seul…
Olivia de Lamberterie, Elle, mars 2008.
Entre fuites, soupirs et symphonie fantastique, La Consolante nous fait bondir le coeur et verser quelques larmes…
France Cavalié, Télé7Jours, mars 2008.
Roman de la maturité filtrant une observation remarquable sur la rupture de tous les liens familiaux et sociaux, autant qu’il indique les échappées d’une survie possible, La consolante en impose par la santé et la générosité de son approche des êtres, ainsi que par la musicalité de sa narration et la théâtralité de ses dialogues, son mélange de gouaille à la Queneau et de mélancolie plus grave, sa façon de retisser des accointances entre vieux et jeunes gamins, sa poésie et son humanité…
Jean-Louis Kuffer, 24h Lausanne, mars 2008.
Rire, larmes, angoisse, exaspération, suffocation… Anna Gavalda écrit dans la pulpe des sensations. Les sentiments sont la palette de cette experte ès détresses, ès bonheurs. Écriture directe, familière, épidermique, un sens de la formule à contre-pied et l’humour toujours en embuscade : il y a un style Gavalda pour décrire les mouvements du cœur ; un champ de vibrations particulier qui tient lieu de suspense.
Geneviève Welcomme, La Croix, mars 2008.
Avec La Consolante – un terme que les amateurs de pétanque connaissent bien – la romancière française la plus lue de ces dernières années réussit la prouesse de se renouveler sans céder à la facilité. On dira, puisqu’il s’agit, comme personnage principal, d’un bâtisseur, que les fondations du livre ne paraissent guère étayées dans les premières pages mais au fur et à mesure que l’histoire sort de terre, et que les pièces s’ajustent, une à une, on ne peut que saluer la virtuosité de l’artiste. Sur le croquis de couverture, signé de l’auteure, on apprend à construire une cabane à oiseaux, planche par planche. Le roman est ainsi fait : chacun, au fond, y cherche son nid et Charles Balanda, le coucou, finira par se poser.
Michel Vagner, L’Est Républicain, mars 2008.
À quoi sert la littérature? À vous embarquer comme un seul homme, à vous rendre (bizarrement) joyeux, à vous sentir plus vivant. Mission accomplie.
Marie Chaudey, La Vie, mars 2008.
Les livres d’Anna Gavalda sont comme des bulles de savon : on y voit le monde en miniature, tel qu’il est, mais avec ce filtre irisé qui le rend supportable. (…) Bien troussée, joliment construite, La Consolante semble avoir été écrite pour décourager le malheur. On en redemande.
Laurence Haloche, Le Figaro Magazine, mars 2008.
En chacun de nous pleure un enfant qui espère être pris par la main. Anna Gavalda lui donne le champ libre. Voilà pourquoi on referme ce livre avec le sourire. La littérature n’est pas forcée de prétendre à plus.
Jeanne de Ménibus, Le Journal du Dimanche, mars 2008.
"La consolante", c’est ce tournoi de pétanque qui est proposé à ceux qui sont éliminés prématurément de la joute officielle. La parabole de Gavalda est évidente : même gagnée par le désespoir, l’existence d’un être humain ne se résume pas à une pièce en un acte. Beaucoup des 2 millions de Français qui liront La Consolante fermeront ce livre en prononçant ce simple mot : "Magnifique…" Nous en faisons partie.
Albert Sebag, Le Point, mars 2008.
Cette fois encore, les doigts de fée d’Anna Gavalda ont cousu une belle histoire, saisissante de réalisme – on vit au fil des pages penché sur l’épaule des personnages – et qui fait rêver.
Le Figaro, février 2008.
Le lecteur, même réticent, ne peut qu’être conquis par le satané talent d’Anna Gavalda, sa force de conviction, l’authentique empathie qui émane de son livre. Anna Gavalda est unique et tout le monde nous l’envie.
Jean-Claude Perrier, Livres-Hebdo, février 2008.