Résumé :
Un jeton dans la fente, et c’est parti ! Ci-joint, en 224 pages, médiator et cordes acier, contée au présent du subjectif et au passé du dépréciatif, la ballade de Simon, garçon contemporain.
Face A. L’histoire de Simon depuis tout petit : parents babs, disjonctés et enjointés, virée dans le Lubéron avec son père chez la redoutable Nina, puis retour à Paris avec ce même père, rongé par le cancer. Un trou de ciel néanmoins : la mamie mutine et gymnaste.
Face B. Le présent de Simon : une fuite en avant où s’entrelardent visite et coup de fil gonzo d’une mère niortaise très "like a rolling stone" ; balade en province pour retrouver la de moins en moins anguleuse Angelica, avide d’amour méthodique, luttant contre les angles à coups de bassines de frites ; solitude parisienne et découverte de Lucile ; course après la mère partie en virée pour nulle part, internement d’icelle puis mise en liberté surveillée par les psychotropes.
Les deux faces se succèdent, un temps chaque, histoire de ne pas laisser tiédir.
J’ai viré précaire, c’est la faute à Jagger, en plein cafard cosmique, c’est la faute au vieux Mick : ainsi vit Simon, jeune homme d’aujourd’hui.
On la rejoue ?
On en parle :
Une fois encore, Montana confirme son statut d’auteur incontournable! Alternant habilement autodérision, humour trash et légèreté, il faut bien admettre qu’il a un don certain pour raconter les pires catastrophes de manière désinvolte.
Ca se passe comme ça, avril 2008.
Pour lire le compte-rendu de la rencontre en Cyril Montana et Zone littéraire, c’est ici!
Le roman est fiévreux, son auteur, Cyril Montana, a une fort jolie plume et un talent impertinent. Drôle de Gavroche.
Pascale Tournier, VSD, mars 2008.
Cyril Montana a le même humour trash et burlesque que Vincent Ravalec. Son texte digresse sans cesse, hésite entre drôlerie et douleur en dessinant le portrait d’une génération trop libre pour se reproduire, et de ses rejetons livrés à eux-mêmes.
Frédéric Beigbéder, Playboy, mars 2008.
Muni du guide" Comment réussir en amour "en guise de viatique, il tente d’oublier une mère trop" like a Rolling Stone "et une copine surnommée Angie. Et on s’étonne qu’il ait des tendances" I can’t get no satisfaction… "
Frédérique Bréhaut, Le Maine libre, février 2008.
De ce sujet rarement traité, Montana tire un roman légèrement âpre, très loin du mélo lacrymal, par un simple effet de style. Il maintient son personnage à distance, l’observe sans lui céder. Il en dit la vie, les doutes et les peurs.
Daniel Martin, La Montagne, février 2008.
Avec Cyril Montana, c’est aussi rapide que désinvolte, on est toujours en équilibre instable, ça déstabilise entre rires et horreur. Mais surtout, et avant tout, La Faute à Mick Jagger est un délicieux roman d’amour. Qu’on se le dire!
Serge Bressan, Le Quotidien du Luxembourg, février 2008.
En tout cas le roman est loin d’être un réquisitoire, mais plutôt un questionnement général sur l’héritage familial. La faute à qui ? Le ton est plutôt léger et le langage très actuel, rapide. C’est un livre plutôt drôle en fin de compte, les personnages, hauts en couleurs, sont assez bien sentis, surtout les secondaires, et les scènes absurdes, qui ne manquent pas sont, quant à elles, très réussies.
Arnault Destal, Boojummag, février 2008.
Cyril Montana a une manière de raconter les histoires désastreuses avec une désinvolture qui touche et fait rire doucement. Une élégance certaine.
Héléna Villovitch, Elle, février 2008.
Avec un titre pareil, on se dit qu’on va bien se marrer. De fait, les occasions de se gondoler ne manquent pas dans ce roman acide et coloré qui se dévore dans un grand éclat de rire. Teinté parfois de jaune.
Laurent Raphaël, Focus, février 2008.
Cyril Montana alterne son écriture grâce à un procédé habile de présent et de flash-back. Souvenirs d’enfance et conséquences dans une vie d’adulte, ce roman ne peut pas laisser indifférent, car il a le don de faire réfléchir sur le rapport de l’amour dans la période cruciale de l’enfance. (…) Ce livre est" chamboulant "!
Mandor, Un pied dans le showbiz, rencontre avec Cyril Montana, février 2008.
Une écriture qui coule comme un petit ruisseau. Une jolie langue inventive, très contemporaine.
Nicolas Andrée, La Voix du Nord, février 2008.
Découvrez en ligne une interview de Cyril Montana.
C’est un délicieux roman d’amour que vient d’écrire Cyril Montana. Sa vie, il la raconte sans régler leur comptes à ses parents, soixante-huitards perdus. (…) Si tous, ses parents comme lui, son tombés par terre, c’est pas la faute à Voltaire, mais celle à Mick Jagger.
Stéphane Hoffmann, Le Figaro Magazine, février 2008.
Profondeur du thème, harmonie du traitement, force de la construction: La Faute à Mick Jagger s’impose, avec une grâce juvénile, comme un grand livre. C’est bien de faire un grand livre à 30 ans. Il ne reste qu’à en faire d’autres.
Patrick Besson, Marianne, février 2008.
Alternant le récit de l’enfance ballottée de Simon et celui de ses déboires actuels, La Faute à Mick Jagger pratique les ruptures de ton avec bonheur. Cyril Montana passe de la violence (suicide, inceste, maladie…) à la drôlerie sans oublier la douceur de souvenirs ensoleillés par l’amour d’une grand-mère.
Christian Authier, L’Opinion Indépendante du Sud-Ouest, janvier 2008.
Un roman écrit en phrases courtes, percutantes, avec des portraits iconoclastes et beaucoup d’humour corrosif.
Jean-Rémi Barland, La Provence, janvier 2008.
Simon a été élevé par des parents babas cool, pour ne pas dire disjonctés, qui le prennent pour " une plante verte ". Sa mère ne cesse d’avoir des hallucinations, et pense que Mick Jagger est dans sa tête…
David Foenkinos, Muteen, février 2008.
Écrit à la première personne, ce roman journal intime, grâce à l’écriture savoureuse de Cyril Montana, prend les allures d’une comédie du quotidien parsemée de très tendres scènes de souvenirs entre Simon et sa grand-mère, véritables petites vitamines du bonheur.
Bernard Babkine, Marie-France, février 2008.
Cyril Montana nous transporte dans un univers très romanesque, version 70’s et nouveau millénaire : péripéties dérisoires et décalées. En somme, le récit de deux générations un peu dépassées par le monde et sa réalité. Tout cela fait de La Faute à Mick Jagger un livre original, drôle et captivant. Le titre est déjà un appel à la lecture, il attise notre curiosité et nous promet un récit déjanté et amer.
Marion Prigent, La Revue Littéraire, janvier 2008.
Après le succès de Malabar Trip et de Carla on my mind, Cyril Montana continue à explorer les affres de l’existence d’un trentenaire en mal de repères avec la même autodérision jubilatoire. L’écriture est comme ses personnages : rapide, légère et désinvolte.
Direct Soir, janvier 2008.
Dans ce roman en forme de mille-feuille, qui intercale les souvenirs d’enfance avec la réalité de l’âge adulte, l’auteur jongle habilement avec toutes les saisons d’un même personnage, celles du passé expliquant le présent et laissant présager du futur. Du fil à retordre pour Françoise Dolto. Et pour nous, un grand éclat de rire, qui jaunit .. avec le temps.
Valérie Gans McGarry, Madame Figaro, janvier 2008.
À la fois amusant et glaçant, ce roman fait partie de ces règlements de comptes avec une génération qui mit souvent par hasard ses enfants au monde devenu fou.
Jacques Sterchi, La Liberté, janvier 2008.
Le jeune homme partage sa vie entre Angelica, petite boule de rage, son double souffrant, et sa mère, folle à lier, persuadée que Mick Jagger s’est installée dans sa tête. Cette affolante histoire de gosses perdus nous tient sous son joug jusqu’à son dernier mot.
France Cavalié, Télé7Jours, janvier 2008.
Sélection janvier prix roman des Espaces Culturels Leclerc – Télé7Jours.
L’écriture de Cyril Montana, rapide et désinvolte, déstabilise. On avance en équilibre sur un fil tendu, basculant tantôt vers le rire, tantôt vers l’horreur, avec pour balancier un humour noir savamment maîtrisé. Mais cette histoire est finalement une histoire d’amour sans condition.
Stéphanie Rian, Evene.fr
Impertinent et culotté, son livre est une leçon de vie, telle une onde amère, où Simon enfant et jeune adulte comprend combien grandir est difficile, en traînant ses chaînes, en cherchant même à les collectionner ! La lecture est sympathique, attachante parce que Cyril Montana possède une signature reconnaissable entre mille. (…) N’hésitez pas à découvrir la griffe de cet auteur !
Clarabel
Malgré les épines qu’il collectionne dans ses pompes, Simon parvient à nous faire aimer la vie. Celle qui se loge dans les sensations fugaces, les bonheurs simples et les souvenirs à larmes.
Baudoin Galler, Le Vif/L’Express week-end, décembre 2007.
Cyril Montana nous rappelle qu’on ne guérit jamais des blessures de l’enfance. (…) Il ajoute à son texte un humour charger d’alléger la vraie tristesse de Simon, celle des enfants malheureux.
Sylvie Lainé, L’Indépendant, décembre 2007.
Un roman attachant, à la tonalité douce-amère, porté par une écriture" négligé-chic "qui colle parfaitement avec le propos. Montana extériorise les réflexions du narrateur par rapport aux événements qu’il relate, jongle avec la chronologie, tronçonne son récit avec un art décalé du suspens, façon roman-feuilleton, et joue en maître du style indirect libre, des vrais-faux dialogues. Il a dû apprendre à lire chez Goscinny, celui de Pilote et du Petit Nicolas.
Jean-Claude Perrier, Livres-hebdo, novembre 2007.