Résumé :
Les contes de fées, on connaît, mais les mécomptes d’une fée, la chose est beaucoup plus rare, et fort pathétique. Dont acte avec la Benninkova de Franz Bartelt qui s’en vient cogner, minuit sonnant, à l’huis de Clinty Dabot ! La pauvrette s’avoue toute harcelée par trois malheurs : une envie pressante, la perte de sa baguette et le péril rôdant des Grands Lutins Noirs, horribles malfaisants, gourmets de fées qu’ils dépiautent et savourent en bande. Surpris mais compatissant, Clinty Dabot, béquillard à la patte folle et au dos en vrac, lui offre une hospitalité récompensée, comme il se doit, quand la régie régionale des baguettes de fées aura renvoyé un autre spécimen, par le traditionnel voeu exhaussé. La fée s’acclimatant et la confiance venant, Clinty se met à dévider par le menu les replis d’une existence aussi tortueuse et douloureuse que son squelette. Une vie hantée par le dévoilement tarifé (et au plus haut !) de l’anatomie de Marylène, l’opulente caissière du supermarché dont les rondeurs, les plis et replis, la fourrure et les accès intimes sont la terre d’aventure du Clinty Dabot. Noir, goguenard, hilare et féroce, ce conte féérique inspiré par la fée Clochette et la pulpeuse Paulette de Pichard, est ciselé par le talentueux Franz Bartelt. Un régal !
On en parle :
Il y a de la drôlerie à voir cet homme abîmé et tout de guingois devenir son protecteur . UN humour qui deviendra grinçant au fil de ses confidneces de vieux monsiuer abusé par une caisière accorte aux charmes tarifiés.
Christine Salles, Psychologies Magazine, mars 2011
Comptes de fées
De cette fantaisie à la fois allègre et triste, il sortira un final inattendu. Franz Bartelt ne croit aux contes de fées que le temps nécessaire à les détourner.
Pierre Maury, Le Soir, vendredi 25 février 2011
Une relation de légende
Une petite fable contemporaine sur une petite mélodie douce amère. Le narrateur ouvre un jour sa porte à une petite fée…(…) Un court récit qui vaut par son style et son humour noir. Un conte de fée pour adultes, et qui, comme tout conte de fée, est aussi un conte d’avertissement !
Marie-Paule Caire, Parutions.com, 04/02/2011
Ce qui séduit chez cet écrivain, c’est la simplicité, son aspect élémentaire qui rend vraisemblable ce qui paraît gentiment énorme et délicieusement extravagant (…) Le conteur se permet toutes les licences sans être indécent II trouve le mot qui s’enchâsse bien dans la phrase, libérant un charme particulier tout en nuances. Ceci est un conte drolatique, ingénu, qui rayonne de bonheur, tristounet par moments.
Alfred Eibel, Valeurs Actuelles, 03/09 février 2011
La fée et le bossu
Une histoire gentiment absurde et tout à fait savoureuse.
Michel Paquot, L’Avenir, 20 janvier 2011
Une jolie pépite
Ce qui se donnait comme un conte pour enfant n’en a que le vernis. Ce roman est une merveille de dérision mais aussi de dénonciation. Sous ses airs naïfs, on y lit des choses purement abominables. Mais qui est en fait cette fée ?
Stéphanie de Mille et une pages ,Chroniques de la rentrée littéraire, 30 janvier 2011
Un Bartelt, ça ne se raconte pas, ça se vit, ça se déguste simplement, goulûment (…) Rappelez-vous un peu LePardon-nez-moi, mais ce n’est pas facile d’être à la hauteur de son maître, Maître Bartelt. Un mec comme ça, ça devrait être remboursé par la sécurité sociale Et qu’on le médaille chevalier du mérite ! En" Pléiade ", faut le mettre, l’intégrale des œuvres ! Et ce ne sera pas encore assez, parole de lecteur, lecteur doublé d’un libraire en plus. Goûtez et vous en redemanderez.
Jean-Marc Brunier, Page des Libraires, février 2011
Cette bonne fée, en quelque sorte un avatar de la fée Clochette, traverse les pages de cette comédie noire et irrésistible, absolument drôle (…) Cette Fée Benninkova est un vrai délice.
Christian Robin, Le Courrier Français, 14 janvier 2011
Goguenard et égrillard, Bartelt s’amuse avec les codes du conte: le Père Noël Noir de Renaud croise le fer avec la fée Clochette, et les exégètes de Perrault et Andersen crient au scandale.
Bertrand Guillot, Standard, jan/mars 2011
Magique
On ne se méfiera jamais assez des fées qui sonnent aux portes (…) Comme toujours, Bartelt met un style impeccable au service de son invention facétieuse . Et comme à chaque fois, il emporte l’adhésion des gourmets.
Michel Genson, Le Républicain Lorrain, 9 janvier 2011
Les contes de fées n’existent pas
Un petit bouquin délicieusement effrayant à dévorer sans attendre (…) L’humour facétieux et goguenard du récit de la descente aux enfers de Clinty et des pires tares de l’humanité, n’a d’égal que la férocité du dénouement. Un petit chef d’œuvre.
Françoise Kunzé, L’Union, 9 janvier 2011
Un vrai conte de fées
Comment résister au charme de cette jolie fleur ? De cette histoire improbable, Franz Bartelt tire un récit drôle et noir bourré de clins d’œil et de références que le lecteur s’amuse à découvrir. Un conte de fées moderne que ne renieraient ni Marcel Aymé, ni Daniel Boulanger.
Benoît Vochelet, Havre libre/Paris-Normandie, 8 janvier 2011
Coup de cœur…drôle de conte
Une fée qui a perdu sa baguette magique, ça peut être tragique. Pas avec Franz Bartelt. Sa fée Benninkova est déglinguée et touchante (…) Attention, une fée peut en cacher une autre , et le conte devient noir et drolatique comme un film de Tim Burton.
Patricia Wagner, Modes & Travaux, février 2011
Avec Bartelt, ça glisse au pays des merveilles. Sa fée balancée comme Barbarella a quelque chose de Clochette. Forcément, on a les clochettes qui sonnent.
Service Littéraire, décembre 2010.
Le Bartelt nouveau est arrivé, et il est nettement plus savoureux que le beaujolais du même nom (…) Dire le plus grand bien de La Fée Benninkova (…) Le romancier y raconte la rencontre inopinée entre un handicapé et une fée qui a perdu sa baguette.
Gilles Grandpierre, L’Union, 1er décembre 2010