Résumé :
L’essentiel, c’est de l’avoir. Quoi ? La gueule de l’emploi. C’est à cette conclusion qu’arrivent les sept héros chômeurs de ce roman de Vincent Wackenheim. Partis en quête du mythique Pôle emploi, regroupés, dans un premier temps, par la coach Carole au sein d’un atelier Activation-Motivation, notre escouade, à la faveur d’un coup de main donné à Mourad de la Fourche, restaurateur racketté, joue au mafieux et se découvre un goût certain et un talent inné pour l’usurpation d’identité et l’arnaque à l’allure. Se taillant une part de lion dans le marché de la supercherie, nos sept héros fondent la société "?L.G.D.E.?" (La Gueule de l’emploi) et "?font figure?" sur tous les fronts?: figure bidon de famille d’ aristocrate à l’enterrement d’un charcutier millionnaire, semblant de confesseur pour la guérite aux pécheurs de Saint-Sulpice, apparence d’auteur norvégien dans une foire aux imprimés du Sud-Ouest, Brives-rencontre. Le succès est au rendez-vous et il faut plusieurs lessiveuses pour stocker l’afflux des liquidités?: la bulle de l’abus de confiance enfle chaque jour. Mais tout n’est pas possible?. "?Ça avait tout de suite commencé bizarre?" déclare d’entrée Wackenheim, rassurez-vous cela continue selon et s’achève idem. Ce livre a reçu le prix Mario Monicelli et le trophée Jean Pierre Mocky 2011. Vrai ? Quelle question !
On en parle :
Raconté avec un sérieux de chanoine mais une verve certaine, ce roman vraiment drôle en dit beaucoup sur l’inversion des valeurs de notre société déboussolée.
Librairie de la rue en pente – Bayonne
Pour tout savoir sur Le monde comme il ne va pas…
Un article sur La Gueule de l’emploi du blog de L’Arbre à Lettres 8 juin 2011
(…) satire sociale absolument désopilante que l’on pourrait croire venue d’Angleterre tant elle met dans le mille à chaque fois, tout en gardant une part de tendresse et en évitant les écueils de la revendication revancharde. L’auteur a compris que pour mieux dénoncer une situation absurde, il n’y a pas mieux que l’humour.
Mikis Fernandez, Balthazar, juin 2011
Réjouissant propos, prometteur en guise de développements, duquel Vincent Wackenheim se sort avec les honneurs.
François Perrin, TGV Magazine, mai 2011
Treize chapitres, et en chacun d’eux se faufile une sentence des Confessions de Saint-Augustin – elles ponctuent la burlesque épopée d’une poignée de chômeurs qui un beau matin entament un stage activation-motivation, groupe cadres-sup, troisème étage, à Pôle emploi (…) A cet euphorique final Vincent Wackenheim offre un plus mélancolique épilogue.
Antoine Wicker, DNA, 9-15 avril 2011
Profession imposteur
L’habileté du romancier consiste notamment a rendre credible le farfelu, à présenter l’absurde comme relevant du domaine du possible. Il imagine le simulacre en activité rémunérée (…) Fable au souffle joyeusement anar, La Gueule de l’emploi distille sa drôlerie et ses insolences avec virtuosité. Wackenheim n’a pas chômé.
Christian Authier, Le Figaro Littéraire, 14 avril 2011
Plein d’humour, ce roman ne manquera pas de faire sourire les lecteurs actifs, retraités, mais aussi ceux en recherche d’emploi.
Emmanuelle Friedmann, Force Ouvrière, 6 avril 2011
Voilà donc un livre drôle, férocement. Vincent Wackenheim nous avait initialement régalés avec le cocasse Coucou et le jubilatoire La revanche des otaries, tout comme cette joyeuse perle.
Christian Robin, Le Courrier Français, 1er avril 2011
Vincent Wackenheim signe en treize chapitres assez savoureux un faux petit roman social bourré d’humour. Les aventures rocambolesques de ces anti-héros sont l’occasion de se payer une bonne tranche de rire. On ne boudera pas son plaisir !
Loïc Laveissière – Librairie Fontaine Sèvres
Coup de gueule
La Gueule de l’emploi, c’est le titre d’un roman épatant (…) Vincent Wackenheim écrit dans un style nerveux et drôle et file la parfaite métaphore de l’imposture comme image de la société actuelle (…) On rit énormément en lisant ce livre. Wackenheim invite les Pieds Nickelés du XXIe sicèle. Et ce n’est pas triste !
Didier Pourquery, Le Monde Magazine, 2 avril 2011
Les péripéties découlent d’une imagination frisant la maladie mentale encore inconnue, quelque part entre l’imagination débridée et la cavalcade fantaisiste (…) La gueule de l’emploi, ou LGDE pour les intimes doit compter dans votre bibliothèque. Et ce n’est pas négociable
Nicolas Gary, Actualitté, 28 mars 2011
"La Gueule de l’emploi" de Vincent Wackenheim a été le coup de cœur d’Olivier Renault dans l’émission "Paris Art de vivre" sur BFM business TV le samedi 12 mars entre 19h et 20h. Rediffusion le dimanche 13 mars entre 22h et 23h.
Coup de cœur – Au boulot !
Entre-temps, on est passé par toutes les joyeusetés de la vie, larmes, rigolade, débrouille, inventions loufdingues – les plus lucratives. Le kebab de Mourad est devenu le centre du monde, le repaire d’une sacrée bande de Pieds Nickelés un rien revanchards. Ça balance !
Michel Genson, Le Républicain Lorrain ,le 13/03/2011
C’est de l’étude des mœeurs, pied au plancher, déjanté juste ce qu’il faut Vincent Wackenheim cultive un sens jubilatoire de la réinsertion professionnelle qui fait résolument du bien en ces temps d’incertitude. Et puis, ne vous fiez pas au titre. Il y a derrière cette expression une trouvaille savoureuse.
Jean-Charles Stasi, A-lire.info, 10 mars 2011
Tête de Chômeur
Ils sont sept, et à l’image des sept mercenaires, ils ne comptent pas rester aux portes de l’usine à gaz de Pôle Emploi, et décident de fonder la LGDE (Les Gueules de l’emploi), point de départ d’arnaques plus déjantées les unes que les autres. Style minimaliste, burlesque et réflexion sociale, ce petit brûlot est à déguster frappé.
Xavier Fornerod, Direct Matin, 10 mars 2011
Le retour des Pieds Nickelés – Le Coup de cœur du Fig Mag
L’excellent Vincent Wackenheim a probablement vu Le Pigeon de Monicelli, lu Boudard et Les Pieds Nickelés. Les tribulations grostesques de ses charmants perdants valent tous les pensums sinistres sur le drame du chômage. Son sens de l’absurde, sa prédilection pour les locutions latines ridicules, ses situations grotesques sont orchestrés par une langue très musicale. Si c’était une danse, ce serait un rogodon, naturellement.
Nicolas Ungemuth, Le Figaro Magazine, 5 mars 2011
La révolution sociale, enfin !
"Ces Pieds Nickelés du désordre social osent tout (…) on rit beaucoup car Vincent Wackenheim entraîne son lecteur dans ce grand n’importe quoi qui ridiculise les codes sociaux, bouscule la grande idée de l’entreprise et constate la fin d’un monde (…) L’auteur joue, s’amuse, brosse des situations insensées et monte en épingle des travers, parfois insignifiants qui prennent des proportions considérables dans un monde où la fragilité n’a pas le droit de cité (…) La désinvolture serait-elle la dernière forme du courage ou le dernier ressort de la révolution ? Avec La Gueule de l’emploi, Vincent Wackenheim regarde notre monde en se disant qu’il vaut mieux en rire….et on rit beaucoup."
Christophe Mory, "Des goûts et des couleurs" sur Radio Notre Dame, 4 mars 2011
"La gueule de l’emploi", de Vincent Wackenheim "Un roman drôle et déjanté" par Philippe Vallet – Chronique Le Livre du jour sur France Info: 1er mars 2011
Vincent Wackenheim revient avec un texte tout aussi réjouissant sur un sujet qui ne l’est guère : le chômage. Son narrateur, un anonyme, raconte, avec un sérieux imperturbable, les aventures et mésaventures d’un groupe qui se constitue au hasard d’une formation "Activation –Motivation ". On est un peu entre Les Pieds Nickelés et Les Tontons flingueurs (…) Un livre tonique, d’un pessimisme allègre et incisif.
Parutions.com, Marie-Paule Caire, 28/02/2011
Dans la nuit du dimanche 27 février, Vincent Wackenheim a été invité par Brigitte Kernel dans son émission Noctiluque sur France Inter pour le Portrait de son nouveau roman "La Gueule de l’emploi".
Entre sociologie directe, saveur d’un récit débridé, la langue de Wackenbheim vaut bien celle de Férédric Dard, bourré d’imagination, de métaphores et de paraboles existentielles drôles et dramatiquement réalistes. Rire ou ne pas rire, telle est la question, rire bien sûr est la réponse, quoi que…
Luc Monge, La Savoie, 18 février 2011