Résumé :
Si tout a commencé, pour Romain Puértolas, par l’ambulation à succès, chahutée et planétaire, d’une armoire bien complète de son Fakir, tout va continuer avec la geste aérienne d’une donzelle hors norme : Providence Dupois, debout dès l’aube, flair de reine, six orteils au pied droit, factrice de profession et mère par instinct. Coincée en aérogare par la nuageuse colère d’un volcan islandais, Providence ne peut aller quérir-guérir au Maroc l’enfant malade qu’elle a adoptée : Zahera, fillette aux poumons embrumés (toujours des nuages) par la mucoviscidose. Elle tempête, trépigne et songe à l’enfant qu’elle a découverte, petite boule de charmants prodiges, lors d’une hospitalisation au Maroc. Quand soudain les dieux suscitent un génie : le maître 90, dit aussi Hué, pour qui vole qui veut, suffit d’ouvrir les bras, l’envol se prend comme un élan : hop ! Et Providence de voler, cap Maroc ! Mais si, en définitive, tout cela n’était que chimère à réacteurs, un conte odoriférant, une rêverie en altitude… Qui sait ?" le monde est un enfant qui veut voler, avant de savoir marcher "nous glisse l’artiste : dont acte, rêvons, volons, rêvons que nous volons. Lisons.
On en parle :
"Voyages et fous rires Quinze mois après l’incroyable succès mondial de son premier roman, Romain Puértolas revient avec ce roman tout aussi loufoque et poétique. (…) Pour rejoindre sa fille, Providence va passer par des maîtres chinois comiques, une tribu berbère et même Barack Obama ! Embarquez sans attendre à bord d’Air Puertolas pour 250 pages de fous rires et de détente."
Tanneguy de Kerpoisson., LE PARISIEN MAGAZINE, 9 janvier 2015
"Romain Puértolas revient avec un conte délirant, émouvant et toujours aussi amusant. Après le succès intergalactique de son premier roman, il était attendu au coin de la pendule. Et le charme opère une nouvelle fois. Providence Dupois fait feu de tout bois. Factrice pressée, la demoiselle est tombée raide dingue amoureuse d’une petite fille qui a" avalé un nuage grand comme la tout Eiffel ", et qui lui encombre les poumons. Dans son hôpital de Marrakech, Zahera attend donc que cette maman lui tombe du ciel. Mais hélas, un volcan islandais fait flotter un autre nuage sur leurs retrouvailles. Providence n’est pas femme à se laisse arrêter par des nuages. Elle entreprend donc d’apprendre à voler avec l’aide de Maître Hué, un fakir de Barbès, alias M. M’Bali, pur Sénégalais, qui envoie Providence dans un temple tibétain de l’Humble Caste des Mantes Tricoteuses de Versailles où le Maître 90 va lui enseigner que qui veut peut. Providence va aussi croiser la route de Léo Machin, un aiguilleur du ciel antillais, qui va ensuite conter son épopée à son coiffeur. Un coiffeur qui a peut-être aussi quelque chose à voir avec cette histoire. Dans le monde Romain Puértolas rien n’est vraiment à sa place même si tout semble découler d’une logique implacable. La langue aussi fuit toute convention et s’invente à toutes les lignes. Un pur bonheur d’intelligence et de générosité. Si le fakir nous parlait de flux migratoires, la factrice volante évoque la maladie et la mort. Pas gai? Et bien si aussi. Entre Boris Vian et Michel Gondry (on rêve de voir le second mettre en image son univers), Puértolas invente un monde plein de drôles de drames. "
Carole Vignaud, L’INDÉPENDANT, 4 janvier 2015
Ils en ont parlé…
Loufoque, drôle et profondément empathique, un conte pour adultes vraiment attachant. Bonne humeur garantie!", Elsa Margot, AVANTAGES, Janvier 2015
L’extraordinaire voyage d’une factrice dans le ciel
On retrouve dans les deux livres une même fantaisie débridée, les mêmes situations abracadabrantes et personnages cocasses, un identique jeu sur la langue. Mais avec davantage de gravité dans le deuxième roman puisqu’il y est question d’une fillette malade qui a l’impression d’avoir avalé un gros nuage coincé en elle. Michel Paquot, L’AVENIR.NET,11 janvier 2015
Le fabuleux destin de Romain Puértolas Portrait – C’est l’histoire d’un homme qui devient du jour au lendemain un auteur de best-seller traduit dans le monde entier. Rencontre avec l’écrivain, qui publie déjà un nouveau roman pétri de fantaisie, La petite fille qui avait avalé un nuage grand comme la Tour Eiffel, moins de deux ans après son hilarant" Fakir ".
Boris Tampigny, 13 janvier 2015, Metronews
Un conte pour les adultes qui ont gardé leur âme d’enfant.
Jean-Claude Perrier, Avant-critique LIVRES HEBDO, 14 novembre 2014
Pour voir l’interview video de Romain Puértolas par Christophe Mangelle sur LA FRINGALLE CULTURELLE – janvier 2015