Résumé :
Les champs opératoires sont les champs les plus beaux, surtout quand on restaure l’ossature malmenée des stars ou les squelettes déviés des galeristes chics, et ce, au sein d’une fort sélecte clinique new-yorkaise, et j’en connais certains qui sont de purs régals, vous permettant d’exercer votre goût des arts et votre aptitude à la sculpture. C’est ce qu’a longtemps pensé le chirurgien Thomas Haberline, héros de La Position de schuss et scalpel roi de la clinique Sharperson. Arrive néanmoins le jour où le rêve fraîchit, notre homme étant touché par un mal redoutable : le vif désir de se faire écrivain. L’homme de plume ayant, à ce que dit l’Histoire, le gosier fort pentu, notre Thomas met un point d’honneur à boire, boire encore, boire sans fin. Et c’est là qu’est l’os, la dérive tremblotante de ses performances chirurgicales entraînant querelle avec son équipe, mise à pied et renvoi. Les champs opératoires sont devenus ceux du déshonneur. Quelques âmes bienveillantes, notamment des femmes, se pencheront sur ce destin déboîté et rendront à cette âme foulée le bon usage de ses capacités. Et l’on n’est pas près d’oublier l’ondoyante et longiligne professeur de biologie Lambertson, Valentina la galeriste sinophile qui initie notre orthopédiste à la dimension plastique et conceptuelle du biscuit pour chien. Avec La Position de schuss, Loris Bardi déploie, sur fond de jet-set américaine, les délices amères d’une comédie mordante et désenchantée, les zigzags d’une vie où se mêlent luxe, luxure et luxations.
On en parle :
RENCONTRE
AUDIOVISUEL
« Très original, très marrant (…) Un film de Woody Allen écrit par les frères Coen. »
Le conseil de lecture de Jean-Claude Raspiengeas, dimanche 4 octobre dans Le Masque et la Plume, à réécouter à partir de 48’57.
Le grand entretien avec Nicolas Julliard de la RTS, pour en savoir plus sur les aspirations d’un primo-romancier :
Loris Bardi était interrogé par Axelle Simon dans l’émission Premières sur les mythologies de l’écrivain et le processus d’écriture. Diffusion le 25 septembre 2020.
PRESSE NATIONALE
Sous le charme d’un style fluide, classique tendance sarcastique. S’il concocte des scènes fictives facétieuses avec Jonathan Franzen et le plasticien Michel Blazy, le romancier donne le beau rôle aux femmes qui tendront une main secourable (et pas que) à son spécialiste de l’hallux valgus (…). Coup d’essai aussi maîtrisé qu’érudit, La Position de schuss nous met (presque) à genoux d’admiration.
Delphine Peras, L’Express, 16 septembre 2020
(…) le premier roman d’un Français très doué (…)
Nicolas Ungemuth, Le Figaro Magazine, 11 septembre 2020
Loris Bardi a le sens du cadrage et de l’ambiance, une aisance à manier une prose souple et efficace. On se régale à accompagner les déboires du bancal Thomas Haberline. Un drôle de type, totalement fan de l’album Abbey Road des Beatles, à qui il peut arriver de discuter avec Jonathan Franzen dans le restaurant thaï où il a ses habitudes. Un antihéros, excessif et attachant, qui laisse penser que son créateur est promis à un riche avenir littéraire.
Alexandre Fillon, Le Figaro littéraire, 10 septembre 2020
PRESSE RÉGIONALE ET ÉTRANGÈRE
Julia Gualtieri, La Marne, 16 décembre 2020
WEB
Réécoutez l’entretien de Nicolas Julliard avec Loris Bardi sur QWERTZ, la newsletter culturelle de la RTS (Radio télévision suisse), en cliquant sur le lien ci-dessous :
https://www.rts.ch/info/culture/livres/11622728-la-position-de-schuss-de-loris-bardi-histoire-dune-articulation.html
(…) le roman de Loris bardi, lui, séduit par son intelligence (…) d’heureux auspices pour démarrer une carrière…
Nicolas Gary, Actualitté, 11 septembre 2020
AVANT-CRITIQUE
