Résumé :
Couverture réalisée par Le Dilettante avec les images de Gyldendalske, Nordisk Forlag A/S, Danemark.
De la bouche des enfants sortent souvent, outre des vérités toutes crues, moult questions d’une évidence abyssale. Les éluder serait criminel ; y répondre est suicidaire. "Y avait-il des dinosaures dans l’Arche de Noé ?", a un jour confié à son père la jeune Constance Wackenheim, songeant sans doute que son père datait du carbonifère, en tout cas était du bois dont on fait les radeaux diluviens. Le très digne Vincent Wackenheim, dos collé au mur des siècles, a donc élaboré une réponse, que voici. Panique à bord, donc, ce matin où Noé, qui a pourtant purgé la "zoopole" de tout un fourniment de bizarreries à pattes, à poil ou à cornes, se retrouve avec une paire de dinos bien calés au fond de l’Arche. Soucieux d’ordre à bord, il mande le tout-Arche qui décide de faire avec ; une règle de "savoir-survivre" est par ailleurs édictée qui veut qu’on ne se mange pas entre membres, que si, eh bien on est mis à l’eau, les victimes d’amputation génitale seront extradées (pour les inutiles, il n’y a que la baille qui aille) ; la direction s’engage par ailleurs à nourrir les embarqués. Mais point sournoisement dans l’encéphale pourtant ténu des dignes animaux l’idée que les dinos ne sont sans doute pas si bêtes que ça, donc mangeables à souhait. Par ailleurs, ils pèsent, et lourd, et dans un milieu où la fornication a été réduite à rien pour cause d’espace restreint. Mais foin du décret, crie la faune, et bête à deux dos de se multiplier. Peu à peu, la croisière abuse : désordre s’installe et Noé se voit menacé. Il était temps que la très cornarde madame Noé prenne les choses en main et fasse disparaître les bêtes écailleuses dont la volatilisation génère illico trouble et révolte parmi la gent (plus très gente) animale : dégâts, déprédations. Arche alors de sombrer et Noé de périr. Reste Dieu (comme toujours) dont les jours sont comptés. Je ne sais pas si Constance va apprécier. Ci-joint, donc, la Genèse version Wackenheim, associative et entropique. Et maintenant, en avant, Arche !
On en parle :
Les mille et un mystères de l’extraordinaire, du brillant, de l’hilarant, de l’impayable, du fin, de l’astucieux chef-d’œuvre de Vincent Wackenheim, La Revanche des otaries.
Nestor Potkine,Divergences, 2 juin 2011
"Un conte de faits pour adultes, déjanté et jubilatoire."
Librairie Initiales, Le Rire en plus in Les points sous les i
Faites-vous porter pâle et dégustez cette petite perle, cette fable moderne, mordante qui relit l’histoire avec impertinence.
Luc Monge, La Savoie, 12 février 2010
Ce livre est une farce, à l’humour potache. On passe tour à tour du vocabulaire du management entrepreneurial à celui de la lutte politique et syndicale voire celui de la guerre… Derrière le côté léger, ce livre nous offre une joyeuse caricature de notre société.
Sevran le journal, janvier 2010
Roman inattendu et jouissif (…) Roman fantastique autant que fantasque (…) L’auteur ne se refuse aucun des procédés de l’exploration de ces mondes parallèles où se reflèteraient le nôtre.
Anne-Marie Soulier, Revue Alsacienne de Littérature, 4e trismestre 2009.
Voici un livre réjouissant, drôle, truculent, où l’on apprend que la meilleure papillote de bœuf à la moelle se trouve aux Charpentier, rue Mabillon…
Christian Mory, Le Magazine des livres, novembre-décembre 2009
Derrière les péripéties de cette équipée se profile une aimable fable qui pourrait bien être une allégorie du monde d’aujourd’hui, en crise, comme victime de quelque interminable déluge. L’ensemble, allègre et frais, rempli d’invention, permet de passer un agréable moment.
Corsica, octobre 2009
Ce livre est un délire grandiloquent qui mérite qu’on s’y attarde surtout dans une période aussi morose qu’aujourd’hui.
1001 livres, 22 octobre 2009
Une fable sur le monde d’aujourd’hui, notre société, très trèes drôle, pleine de jeux de mots et de situations cocasses.
Olivier Renault de l’arbre à lettres, Les livres ont la parole sur RTL, 18 octobre 2009
Wackenheim nous raconte à sa sauce, piquante et relevée, l’Arche de Noé comme jamais vous ne l’avez perçu et encore moins imaginé. La revanche des otaries est un délire jubilatoire à savourer un jour de détente.
Christophe, 1001 livres, 22 octobre 2009
Mélange de Groucho Marx et des Monthy Python, on trouve dans ce livre jubilatoire un Noé zoophile, des animaux pus humains que jamais.
Michel Poalasso, Lire à Lorgues, septembre 2009
La Revanche des otaries est un délicieux mélange d’humour potache, de jeux de mots et d’anachronismes. Réjouissant, en ces temps où la littérature boude les franches rigolades.
Laura Jaumouillé, Marianne, 19-25 septembre 2009
J’aimerais savoir comment on s’y prend pour fabriquer un objet aussi incongru ? L’incongruité, dans une rentrée littéraire, est un espoir, un idéal, une chimère délicieuse (…). Quand elle survient on ne veut plus la lâcher. La Revanche des otaries est une sorte de collin-maillard dans lequel on se laisse volontiers entraîner, puisqu’on s’y amuse beaucoup…
Florent Georgesco, entretien avec Vincent Wackenheim, La Revue littéraire, septembre 2009
Nous connaissons tous l’Arche de Noé, mais pour Vincent Wackenheim l’histoire n’est pas celle qu’on croit. Dans un roman à l’humour mordant, l’éditeur et écrivain délivre sa propre vision du récit biblique. (…) C’est un véritable bazar.
Philippe Vallet, Le livre du jour sur France Info, 17 septembre 2009
Résultat, un livre surprenant, dans lequel on découvre un Noé assez peu politiquement correct, des animaux dans tous leurs états, et une rivalité entre Dieu et le Diable. Un livre à lire absolument pour se dérider les zygomatiques.
Laurent Segui, Les Matinales de France Inter, septembre 2009
Vincent Wackenheim parle de notre monde et de nos faiblesses avec un art consommé du conte animalier. La fable de Vincent Wackenheim est drôle, loufoque, absurde, les mots et les phrases s’entrechoquent pour le plus grand plaisir du lecteur loin des textes spéculaires du moment.
Obiwi, 14 septembre 2009
Vincent Wackenheim signe là un des meilleurs livres de cette rentrée littéraire : un vrai roman, farfelu, auquel on croit, servi avec un certain cabotinage qu’en l’occurrence on appelle le style.
Christophe Mory, Radio notre dame et christophemory.com, 11 septembre 2009
C’est un roman original, humoristique, grinçant et parfois loufoque.
Librairie Zadig, Voix du Jura, 3 – 9 septembre 2009
Cette ‘Revanche des otaries’ est un petit plaisir de lecteur, réjouissant et savoureux, comme finalement seul Le Dilettante sait en publier.
Mikaël Demets, evene.fr, 9 septembre 2009
Vincent Wackenheim nous dépeint Noé en tacticien politique, un brin velléitaire et, un comble sur une arche, zoophile ! Voici donné le ton de ce petit précis d’impertinence. Parce que le texte de Vincent Wackenheim est un texte éminemment politique, qui s’ingénie à décortiquer les grands principes du pouvoir. Stanislas Bosch-Chomont, parutions.com, 4 septembre 2009
L’humanité aurait pu vivre des millénaires encore sur des fondations bancales. Heureusement Vincent Wackenheim (…) remet les pendules à l’heure.
Michel Genson, Le Républicain lorrain, 6 septembre 2009
Dans la vie, y’a ceux qui ont une arche et ceux qui se noient…
Nicolas Gary, actualitte, 31 août 2009
Grincheux et autres rabat-joie passez votre chemin. La Revanche des otaries est une farce qui s’assume, mêlant humour potache, jeux de mots et anachronismes.
Laurence Patri, biblioblog, 28 août 2009
S’il est un îlot, un mont Ararat sur lequel l’entièreté de la rédaction a aimé se reposer, c’est bien La Revanche des otaries. Alors, nous avons poursuivi le plaisir de la lecture par une rencontre avec son auteur. Trois heures de délicieuse discussion avec un homme charmant, aussi drôle dans la vie que dans la prose…
Abeline Majorel, Chroniques de la rentrée littéraire, 29 août 2009
Un éclat de rire de la première à la dernière page. Une prouesse, un déluge de cocasseries. Le roman qui vous donnera du tonus pour la rentrée.
Michel Vagner, Est magazine, 23 août 2009
Le mal mondialisé, et à l’échelle industrielle désormais, en dépit de tous les idéalistes et dangereux partisans des mondes anciens – suffit de lire les journaux, de regarder la télé, d’observer autour de soi maison, voisinage et entreprise, lâche le narrateur :" voyez ce petit air diabolique qu’ils ont tous au fond de l’œil… "
Antoine Wicker, Les Dernières nouvelles d’Alsace, 18 juillet 2009