La Vie brève de Jan Palach

Découvertes

ISBN: 9782842639679

Genre: Roman

Date de parution: 13/06/2018

Nombre de pages: 192

Couverture : Adam David

Prix: 16.5€

La Vie brève de Jan Palach

Découvertes

Prague, aujourd’hui, sur les traces de Jan Palach, étudiant tchèque qui en janvier 1969 avait donné sa vie en s’immolant par le feu, pour protester contre la fin du Printemps de Prague et l’invasion de son pays par les forces du Pacte de Varsovie.

Voici enfin la découverte de ce héros libertaire dont le destin a marqué plus d'un pays et trouve encore son écho aujourd'hui.

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Résumé :

L’Histoire, avec sa grande hache, prend tour à tour tous les visages, ceux d’un général à lunettes noires ou d’un gouvernement endimanché à la placidité rondouillarde, d’un survivant au corps raclé jusqu’à l’os par la famine et la mort ou du badaud qui regarde passer le train-train des événements, ivre d’indifférence. Le 16 janvier 1969, l’histoire tchécoslovaque n’a qu’un visage, celui, défiguré, calciné, de Jan Palach, étudiant praguois de vingt ans dont l’immolation publique, accomplie en protestation contre l’occupation fraternelle des forces soviétiques, vient de sidérer l’Europe. Il existe bien des moyens d’afficher son refus de l’asservissement et son désir de liberté, beaucoup optent pour le comptoir ou le mégaphone, le papier et la colle, Palach, lui, a choisi sa peau et le feu, passant en un éclair des partiels à l’Histoire. C’est l’histoire de ce geste qu’Anthony Sitruk, au fil d’un essai-reportage précis et fervent, nous narre avec une précision de témoin. Histoire d’un enfant parmi d’autres, d’un adolescent qui ne fait pas de vague, d’un étudiant moyen, histoire d’un Tchèque parmi beaucoup d’autres Tchèques qui soudainement, à l’issue d’une maturation lente et d’une volonté forcené, sort du lot pour se faire la Torche n°1, celle qui, espère-t-il embrasera le pays. D’autres suivront, d’un éclat égal, donnant à cette résistance l’allure d’une confrérie kamikaze d’exaltés véridiques. Médaillée, muséographiée, devenue icône de l’histoire tchèque, la figure de Jan Palach, c’est ce que nous montre cette enquête, résiste à l’embaumement, gardant après un demi-siècle sa véhémence tragique et sa fraternelle proximité.

On en parle :

On appréciera donc particulièrement l’admirable roman-récit-enquête d’Anthony Sitruk qui, à la manière d’un Laurent Binet sur les traces des assassins de Heydrich dans la même ville en 1942, creuse sur place la mémoire de Jan Palach. Mêlant travail d’investigation historique, recension de témoignages, d’images et de textes, retranscription (réaliste ou imaginaire) des heures ayant précédé et suivi l’acte de Palach, il interroge, s’interroge, nous interroge. (…) La confirmation d’un auteur dont le livre, La Vie brève de Jan Palach, est aussi porteur de promesses que le geste de son héros.
Jean-Christophe Buisson, Le Figaro Magazine, 22 juin 2018

Dans La Vie brève de Jan Palach, celui qui écrit n’a pas oublié le 21 août 1968 et l’invasion de la Tchécoslovaquie, ni ce qui a précédé cette date – un printemps –, ni ce qui a suivi jusqu’en 1989 – des silences, des humiliations, la répression. En janvier 1969 a lieu l’immolation par le feu de Jan Palach. Anthony Sitruk, dans un récit-enquête parfois proche du roman, raconte l’histoire de cet homme.
Norbert Czarny, Mediapart/En Attendant Nadeau, 8 juillet 2018

À mi-chemin du document biographique et de l’essai philosophique, le deuxième ouvrage d’Anthony Sitruk est truffé de références cinématographiques qui apportent à la brève existence de Palach le relief et les couleurs que l’amnésie généralisée a (volontairement ou non) gommés.
Camille Decisier, Le Matricule des Anges, Juillet/Août 2018

Une enquête passionnante au plus près de cet homme mystérieux, au destin fulgurant, et une question surtout : jusqu’où sommes-nous prêts à aller pour défendre ce qui nous semble juste, tandis que tous, autour, tendent à se soumettre ?
Alain Leroy, L’Incorrect, Juillet/Août 2018

Nerveux comme une bonne enquête, l’essai-reportage que lui consacre Anthony Sitruk s’attache aux traces laissées par Palach à Prague et dans les mémoires. Derrière l’icône d’une génération, on découvre un étudiant attachant, féru d’histoire tchèque et admirateur du socialisme à visage humain amorçé par Dubcek après des années de communisme façon soviétique.
Geoffroy Caillet, Le Figaro Histoire, Août/Septembre 2018

Pour que l’immolation de l’étudiant tchécoslovaque, en 1969, ne soit pas oubliée, Anthony Sitruk lui consacre un livre sensible et juste. (…) Sitruk, d’une écriture précise et sensible, où affleure souvent une colère contenue, retrace une histoire familiale et historique.
Jérôme Leroy, Valeurs Actuelles, 30 août

Ce livre a une autre qualité majeure : il réussit à faire passer une émotion avec des mots simples et, bien que l’on s’imagine connaître le dénouement de l’histoire, le récit et les interrogations qu’affronte l’écrivain font qu’on le referme les mains tremblantes.
Jean-Louis Panné, L’Ours, Septembre/Octobre 2018

Sitruk nous immerge dans la vie d’une icône, au fond, que la France connaît peu, ou de moins en moins. Par ce livre vif, fluide et bien senti, il rend hommage à ces chasseurs d’absolu pour qui la vie mérite d’être pleinement vécue, quitte à en mourir.
Jean-Charles Chapuzet, Technikart, Novembre 2018

Jan Palach, mourir pour les siens Interview de Francine Thomas pour le Magazine Rivages du Monde, Octobre 2018/Mars 2019

À la fois roman, enquête et essai, le livre d’Anthony Sitruk ravive le souvenir d’un jeune homme courageux et idéaliste
Krystelle Jambon, Ecoute, Décembre 2018

Le 16 janvier 1969, le jeune étudiant tchèque Jan Palach s’immolait par le feu à Prague pour réveiller les consciences un an après le Printemps de Prague. Alors que la République Tchèque commémore sa mémoire, nous avons interrogé l’écrivain Anthony Sitruk, auteur de l’excellent La Vie brève de Jan PalachEntretien dans Paris Match avec Yannick Vély, 16 janvier 2019

PRESSE RÉGIONALE ET ÉTRANGÈRE

Anthony Sitruk se veut témoin des derniers jours de Jan Palach et construit ce docufiction. Il dissèque comment la colère et l’indignation sont parvenues a cet étudiant discret tout d’abord mais qui, très vite, veut résister énergiquement contre l’armée soviétique et  réveiller son pays.
Claude Maine, Ouest France, 30 juillet 2018

Ni biographie ni livre historique, cette réflexion dense et documentée sur des faits quinquagénaires en janvier prochain remet l’humain au coeur de l’Histoire. Un bel hommage instructif.
Anthony Quindroit, Paris Normandie, 28 juin 2018

Un homme, un seul, suffit non pour sauver le monde mais au moins pour réveiller une population. (…) Sur ses traces, dans la ville où il s’est immolé, l’auteur imagine ce qu’il ne peut vérifier, dans un portrait sensible.
Pierre Maury, Le Soir, 30 juin 2018

L’auteur est allé à Prague pour raconter cette vie si courte. Il entreprend aussi une sorte de dialogue émouvant avec Jan Palach, toujours si vivant dans les mémoires.
Didier Gourin, Ouest France, 2 septembre 2018

Jan reste bel et bien un enfant du communiste, quoique ses parents tentent de relever selon les traditions de la Première République dont les institutions sont proches de celles de la Troisième République française résume dans son très beau livre Anthony Sitruk qui a consacré plusieurs années de sa vie à la découverte de ce qui est aujourd’hui, un mythe. Il avait la vie devant lui. Il a préféré mourir pour réveiller les consciences, pour dénoncer la léthargie des Tchécoslovaques. Sa disparition a été un électrochoc. Cinquante ans après, il est toujours dans toutes les mémoires, ajoute l’auteur de ce roman aux allures biographiques.
Hubert Lemonnier, La Presse de la manche, 16 septembre 2018

Grâce à la plume de l´écrivain français Anthony Sitruk, l’icône politique reçoit une seconde dimension, beaucoup plus importante : celle de la légende littéraire. (…) Son livre est proche d´une composition musicale. L´écrivain raconte tout en changeant de perspective : du point de vue de l´auteur, du point de vue de son héros Jan Palach, de la mère de ce dernier ainsi que de celui de son ancienne copine, réfugiée à Paris. Existait-elle en réalité ? Peu importe. (…) L´histoire d´un étudiant qui s´est immolé par le feu afin de protester contre la censure : le narrateur Anthony Sitruk arrive à l´élever au niveau d´une admirable biographie romanesque. (…) Anthony Sitruk n´n’a écrit ni un roman politique ni un roman analysant la conscience morale de son héros. Il a écrit un roman. La littérature s´est imposée à la politique.
Ale Knapp Kis, Stemm Aktuell (Luxembourg), 3 avril 2019

AUDIOVISUEL

Reportage sur la chaîne de télévision tchèque, Ceska Televize, le 15 août 2018.

Interview d’Anthony Sitruk à la RTBF dans l’émission La Tête d’Affiche, d’Africa Gordillo, le 21 août 2018 en direct

Interview pour Radio Prague, avec Guillaume Natguet le 23 août 2018.

L’auteur, à travers ce récit interroge aussi notre présent, le rapport que nous avons tous à l’activité politique, mais aussi le regard que l’on peut porter sur un acte pareil, sur un jeune homme à qui la vie est promise et qui choisit de se sacrifier.
Coup de coeur du libraire Benjamin Le Bras (librairie Atout Livre, Paris), France Info À livre ouvert, 30 juin 2018

Interview du 15 octobre 2018 pour l’émission " Au bout du Jour "sur la RTBFavec Eddy Caekelberghs

Je suis Jan Palach : Anthony Sitruk, invité de Fabrice Drouelle pour l’émission Affaires sensibles sur France Inter, le 26 octobre 2018

AS : Ne pas se résigner. Je pense que le message de Jan Palach n’est pas de se lever, de prendre les armes et de faire face à un char. Je pense qu’il sait que nous n’en sommes pas tous capables. En revanche, il nous dit de ne pas nous résigner.
Ne jamais se résigner. Le 16 janvier 1969, le jeune étudiant tchèque Jan Palach, 20 ans, s’immole par le feu sur la place Venceslas à Prague. Son acte ultime fait de Palach un héros national, un symbole de la lutte contre l’occupation soviétique. L’écrivain français Anthony Sitruk s’est inspiré de sa biographie pour en faire un essai romancé : La vie brève de Jan Palach.
Interview pour RFI avec Anya Stroganova, 16 janvier 2019

Interview avec Victor Penin, pour Le Halo Magazine, le 10 avril 2019

Entretien sonore avec Lise Paco pour Litt’Orale, le 10 avril 2019

WEB

Anthony Sitruk a voulu comprendre ce qui c’était réellement passé, les motivations du jeune homme, les réactions de son entourage (…) pour essayer de ranimer la flamme de la liberté symbolisée par cet acte auto-destructeur.
Denis Billamboz, Critiques Libres, 12 juin 2018

Un grand livre. L’écriture passionnée de la belle plume d’Anthony Sitruk nous fait partager les rêves de liberté et l’audace de son héros. Mêlant réalité historique et fiction, l’auteur raconte la vie d’un homme qui a contribué, au XXe siècle au réveil de son pays contre la dictature communiste.
Felix José Hernández, Eldiariodelamarina, 20 juin 2018

Si l’écriture, souple et directe, se tourne vers le romanesque en empruntant à la fiction pour combler les zones d’ombre, le fond de ce livre passionnant tend bien sûr vers l’essai par sa recherche documentaire. Avec cette page d’histoire qui se lit comme un roman, jamais le terme  "Mourir pour des idées  "n’aura pris un sens aussi déterminé que tragique…
Christine Le Garrec, A vos marques… Tapage, 27 juin 2018

Une recherche et une réflexion intéressantes
L’Hebdo des Notes Bibliographiques, 03 juillet 2018

Interview de l’auteur sur deathraychronicles.com, le 16 juillet 2018

Si vous souhaitez vous souvenir de Jan Palach et de son geste, lisez donc ce roman
Émile Cougut, Wukali, 14 juillet 2018