Résumé :
C’est Vialatte, en exergue, qui ouvre le bal et donne le ton : solitaire enfance nez-en-l’air et pailletée de magie propice, d’épopées à construire soi-même et de songes aussi creux que l’arbre aux fées. Angèle porte bien son nom : fille, entre ciel et terre, de Français basés en Afrique, adonnée, entre le boy De Gaulle et la chienne Béribéri, à titiller les sensitives, scruter au télescope le cosmos étoilé ou la vie des voisins, elle voit un beau jour un autre ange la rejoindre. Celui-ci descend du courrier postal et se nomme Gloria, fillette africaine que viennent d’adopter ses parents. Vite, le conflit s’ouvre, s’affirme "le plaisir de se détester". Enjeux parmi d’autres : la boîte à gâteaux ou le fauteuil de lecture ; blitzkrieg faite de confiture glissée dans les chaussons et de rosseries futées. Mais c’est la cure magique d’une providentielle panne d’inspiration de Georges Dufresnes, le père, qui servira à "enterrer la hache de guerre" et à nouer entre les deux gamines un pacte fantasque, fait de magie pratique et de travaux manuels. Petit troc de sortilèges qui n’arrivera pas à rendre son cliquetis à la machine à écrire paternelle. Anne Lenner nous tend pour goûter un ultime Fruit du Congo. À mordre sans crainte.
On en parle :
Un livre sur la magie de l’enfance et le pouvoir des mots, ces mots que le père ne trouve plus, ces mots qu’Angèle utilise comme des projectiles pour contrer les questions paternelles: "BLANC ! criais-je à tous les coups ".
Humour, tendresse sont au rendez-vous dans ces 159 pages jubilatoires et pleines d’invention qui se dévorent d’une seule traite !
Cathulu
Un attachant roman d’une remarquable justesse de ton à l’ironie douce-amère qui replonge le lecteur dans les maux/mots et charmes de l’enfance.
Jacques Griffault, Le Coup de cœur des libraires, 27 mai 2009
Usez et abusez de cette lecture. Ravie de revoir le ton de l’ouvrage, jusqu’à la dernière ligne.
Véronique Dubois, Obiwi, 2 juin 2009
À l’instar de son héroïne, ce petit roman n’est pas dépourvu d’originalité ni d’humour. À la fertilité de son imagination capable d’embarquer le lecteur dans une histoire qui peut se lire comme une parabole sur l’enfance et ses sortilèges.
P.-L. Moudenc, Rivarol, 17 avril 2009
Fantasque, aérien, ce deuxième roman d’Anne Lenner réveille l’enfance du lecteur, mais attention son récit n’a rien d’innocent!
Claire Julliard, Le Nouvel observateur, 16-22 avril 2009
Drôle, vif, impertinent. Des dialogues qui pétillent et des idées qui fusent. Anne Lenner a l’art de bousculer le réel sans avoir l’air d’y toucher.
Bernard Babkine, Marie France, mai 2009
Ce serait un livre gentillet et sans prétention si Anne Lenner, jeune auteure découverte avec "Cahin-Caha" , n’insufflait à son roman un côté loufoque et totalement réjouissant à la Vialatte.
Nathalie Vallez, Elle, 4 avril 2009
C’est un livre virevoltant en cours de lecture, puis grave une fois refermé. Une jolie découverte que cette Âme soeur qui se lit d’une traite…
Christine Jeanney, Pages à pages, 26 mars 2009
Anne Lenner revendique ouvertement l’héritage de Vialatte. Un univers d’enfance, un style simple, limpide, bien rythmé.
Jean-Luc Aubarbier, L’Essor sarladais, 6 mars 2009