L’Atelier d’écriture

Découvertes

ISBN: 978-2-84263-165-9

Genre: Récit(s)

Date de parution: 07/01/2009

Nombre de pages: 256p

Couverture : Amélie Doistau

Prix: 17€

Exemplaire du tirage de tête: 60€

L’Atelier d’écriture

Découvertes

Les aventures désopilantes d'un écrivain sans succès, condamné à devenir animateur d'ateliers d'écriture dans des collèges dits sensibles : l'anti-Bégaudeau. Ou comment la violence s'exerce contre le savoir.

Résumé :

"Alors voilà, ça a commencé comme ça." Lui non plus, Chefdeville, auteur en souffrance, polardier à la biblio light, n’avait rien dit, rien demandé, lézardant sur sa moquette. Le téléphone a sonné et l’ange du destin, mandé par le Conseil Général, lui ouvre à deux battants les portes de l’aventure, la vraie : animer un atelier d’écriture. Ouaillenotte, rumine notre homme qui se retrouve en un rien de temps garant sa fidèle 205 sur le parking d’un des mille et un lycées, bien épineux, de la grande couronne. Bienvenue chez Jean-Moulin, dans la war zone ! Prof matoneuse et élèves en roue libre : altérité plus altercation, diversité si tu l’oses, ta mère en short et ta sœur en carte ! Chefdeville joue le jeu et fait avec. Compte tenu des heures à payer et du planning à respecter, il se retrouve en poste un cran plus loin chez Pablo-Neruda à enseigner le scénario à des jeunes d’aujourd’hui, nanti comme colistier d’un naze en catogan censé apprendre à faire le point et le cadre à des sans-repères-fixes, adeptes du hors-champ social. La loi des corps voulant qu’il y en ait pour trois quand on est déjà deux, revoici Chefdeville à Pablo-Neruda avec des apprenties boulangères dont il se sentira très proche. Retour au décor numéro 1 pour la scène finale : théâtre de marionnettes et baston en salle. C’est l’écrivain qui boit et la 205 qui trinque : confettis de pare-brise, pneus étripés. Fin de partie. Mais pas d’inquiétude : quelque part dans la nue, penchés au balcon, Jean Moulin et Pablo Neruda t’ont à l’œil et te crient : "Solidarité, Chefdeville !" Et la gerbe portera en souvenir : "Aux animateurs d’ateliers d’écriture bastonnés pour la France". Le Conseil Général reconnaissant.

On en parle :

Chefdeville n’aime pas les bêtes. (…) Chedfeville se moque de Jésus" devenu hippie ", du bouddhisme.
Qui est Chefdeville? Un ours, un auteur de polar (1 polar dans la Scierie Noire, c’était y a 15 ans), un raté misanthrope, qui passe ses journées à enculer les mouches et à niquer les moustiques et les pigeons en buvant du rhum bon marché. Il se méfie de l’école et des écrivains. Et il va pourtant accepter de retourner à l’école pour animer des ateliers d’écritures comme écrivain. Et là, attention les amis, c’est le côté obscur de
Entre les murs. Le perfecto et les santiags ne sont pas là que pour la frime, ils cachent un cynisme et un humour dévastateur.
L’écriture est poétique (ok, on est plus proche de la poésie des
Valseuses que de Hugo), vive et vivifiante. (…) Chefdeville? Chef de file, oui! Chefdeville? Président , oui!
Tout simplement le livre le plus drôle que j’ai lu depuis
Vacances anglaises de Joseph Connolly…
Stéphane Vinckel, avril 2009, http://seren.dipity.over-blog.fr/

Un vrai régal d’écriture truculente et incisive.
Le rôdeur de bitume, 27.04.2009

Armé d’un cynisme à toute épreuve, l’écrivain se lance à l’assaut des gaillards à casquette, des minettes à piercing et des profs déprimo-suicidaires. Le résultat est un anti Entre les murs, avec un Chefdeville qui flingue là où Bégaudeau cause.
Florence Pitard, Ouestfrance.fr, 24 février 2009

Poilant, cinglant et tout simplement passionnant, L’Atelier d’écriture est un portrait au vitriol de la double vie des écrivains, d’une condition instable et déchirée de ses conséquences sur l’agir artistique et les conditions pratiques d’exercice de la littérature.
evene.fr,
Faustine Amoré, 7 janvier 2009

Aucun moralisme, mais du désabusement et beaucoup de cynisme très drôle chez Chefdeville,” écrivain à la ramasse”.
Erich Brucher, Radio Antipode (Belgique)

Chefdeville ne démontre rien mais montre beaucoup. Il réussit un vrai roman, avec des personnages forts en gueule et décors réalistes. Une justification, au moins, des ateliers d’écriture.
Pierre Maury, Le Soir, 6 février 2009

Un livre d’humour dans la tradition bigarrée de la Série noire, où éclate un argot panaché.
Alfred Eibel, Valeurs actuelles, 29 janvier 2009

Maniant un humour volontiers grinçant, le romancier nous embarque dans une rencontre étonnante avec des jeunes souvent catalogués mais rarement écoutés.
Axelle, Février 2009

Ce cher Chefdeville relève le gant et la gageure en immersion lui, mais avec son oeil exercé et sa lucidité crue. Quelle est sa mission impossible?  "Je m’étais concocté un programme, inventé une mission : expliquer aux jeunes générations qu’il n’y avait pas que les vidéos labellisées Boucheries and Co et les films de boules." .
Franck dit Bart, Le Mague, Janvier 2009

L’auteur, par l’intermédiaire de cet individu extérieur au système scolaire, nous ouvre les yeux sur la réalité des classes difficiles et sur l’état général de l’enseignement. Sa vision est impertinente mais toujours juste. Son insolence sert ses idées.
Sylvie Corsi, 1001 livres, Janvier 2009

Un journal de bord très réaliste, assez formidable, tragi-comique mais comique sans jamais être moqueur.
Jacques Griffault, Coup de cœur des libraires, LCI

Le ton gentiment cynique de l’écrivain est un rafraîchissement idéal pour annoncer gaiement un échec annoncé : non, Sidali ne deviendra pas poète, et Maeva n’écrira jamais son grand roman.
Nicolas Ungemuth, Le Figaro Magazine, 24-30 janvier 2009

Entre les murs face B
Entre ces murs-là, les chances des gamins de s’en sortir sont aussi prometteuses qu’un cours de natation donné à une enclume. Entre l’apprenti pédagogue et ses ouailles inaccessibles, le combat ne laisse que des vaincus. Plus cynique, tu meurs.
Frédérique Bréhaut, Le Maine Libre, 22 janvier 2009

Tout cela pourrait virer au jeu de massacre teinté de cynisme sans la drôlerie du ton et la lucidité goguenarde d’un regard qui se révèle au final plus proche de cette humanité grouillante que les discours officiels pseudo-compassionnels. L’ombre d’Alphonse Boudard ou d’A.D.G plane parfois sur des pages qui préfèrent en rire  plutôt que d’en pleurer. Tous à l’atelier d’écriture!
Christian Authier, L’Opinion indépendante du Sud-Ouest, 23 janvier 2009

L’auteur déroule son  récit autour des nœuds de vie qui étranglent chacun et chacune. La phrase et la langue de Chefdeville sont lourdes de paradoxes, d’impasses individuelles et collectives. Un livre qui cogne.
Luc Monge, La Savoie, 9 janvier 2009

Rambo chez les collégiens

Pour avoir une idée du charme de ce roman aussi truculent qu’insolent, il faut imaginer
Chagrin d’école de Pennac revu et corrigé par Michel Audiard ou Reiser. Ou encore une version anar du Entre les murs de François Bégaudeau où la démagogie puante aurait été remplacée par le désir jubilatoire de fâcher les tièdes et imbéciles. Élève Chefdeville, nos félicitations!
Christian Authier, Le Figaro littéraire, 8 janvier 2009

C’est presque un journal de bord, un peu cynique, très réaliste, très drôle et très désespéré aussi. (…) Tant qu’à tirer la sonnette d’alarme sur la France de demain, autant la tirer avec sourire, c’est tout de suite plus parlant.
Jean-François Lahorgue, Benzine, 5 janvier 2009

Chaque lecteur plonge dans ce milieu à priori hostile, mais ô combien attachant! Lecture facile et rapide, qui plaira autant aux adolescents qu’aux adultes. À recommander!
Obiwi, 7 janvier 2009

Sans la moindre complaisance, Chefdeville ressuscite dans ce second roman l’énergie des nouvelles de Ravalec (elles aussi au Dilettante). L’Atelier d’écriture en a la lucidité crue, alerte, sombre – et souvent jubilatoire.
Bertrand Guillot, Standard, Janvier-mars 2009

Un démontage en règle des délires de la thérapie culturelle subventionnée. Un atelier d’écriture loin d’être une sinécure…
Nicolas André, La Voix du Nord, 2 janvier 2009

Ce livre est le constat époustouflant et inquiétant d’un monde scolaire parallèle : les manières de penser et d’agir différemment des non-nantis, carencés en culture générale, en contacts simplement humains, gorgés d’une vie qui ne passe que par l’écran. Et la violence.

Pierre le Masson, La Voix du Nord, 26 décembre 2008