Résumé :
Il est des romans rose bonbon, gris trottoir, noir c’est noir. Voici un roman rouge, rouge feu, rouge sirène. Un roman pompier. Grand, le héros casqué, opère entouré d’autres drilles… l’adjudant-chef Blain, Tirpitz et sa lance extravagante, Alex, la Gentiane, et puis Malavoie ! Malavoie et ses engins, sa première classe et son Musée des horreurs. Dans son quotidien de tôle froissée et de corps incarcérés, de sinistres ardents et d’accidents cocasses, la caserne vit sa vie tranquille et presque monotone quand l’impensable arrive : il a pour nom Métrono. Capitaine Nathalie Métrono. Une femme et une femme capitaine avec ça. D’emblée, ça dérape ferme avec l’abrupt et sexiste Malavoie. Les choses empirent, puis se tassent. La tolérance s’installe, les braises tiédissent… mais le feu couve toujours. Beau comme du Mash version sapeur, avec buffet à volonté : sang, tripes, cendres, cris.
Tenté ? Faites le 18, demandez Roubaudi, en urgence !
On en parle :
Le 18 de Ludovic Roubaudi est le roman le plus horriblement drôle de cette rentrée.
Frédéric Beigbeder, Voici, semaine du 20 au 25 septembre 2004.
Un très beau et bon deuxième roman, populaire, intelligent, bien construit, nourri d’un style limpide et d’un punch antiasthénique.
Sandrine Mariette, Elle.
De nouveau Roubaudi a réussi son roman, excellant dans l’étude d’un milieu très spécifique, avec ce mélange d’anthropologie, d’empathie et d’humour qui n’appartient qu’à lui.
Jean-Claude Perrier, Livres-Hebdo.