Résumé :
La scène se passe à Tours. Tours, patrimoniale et calfeutrée ; Tours : La Mecque de la rente fixe et du gorgeon gouleyant. Raté, brave homme : pour Juliette Jourdan, Tours c’est" La Mecque des transsexuelles ". Et puisque Balzac il y a, ce que nous offre l’auteur, dans ce roman sanguin et scintillant, c’est l' "envers de (son) histoire contemporaine ": ville nocturne, louvoyante, brutale et apeurante." Quand il eut passé le pont, les fantômes vinrent à sa rencontre "dit – on dans Nosferatu : passé d’un sexe à l’autre, d’une rive du corps à l’autre, on voit accourir de bien terribles spectres faits de regards graveleux et de gestes furieux, de désirs coups de poing et de maquillages tremblés, d’hémorragies soudaines et d’angoisses subites. Tout à refaire chaque jour, chaque heure, avec l’aide précaire de la trousse à pilules, des corps amis, proches, soumis à la même lutte. Un petit monde offert et secret, en route vers ce paradis lointain : une journée ordinaire dans une monde banal. Tour de chant, partouze ou colloque tribal, profession de foi ou confession en musique : rien jamais de définitif. Corps précaire dans l' "épouvantable douceur de la nuit ", trompe- l’oeil et château de cartes. Le monde de la transsexualité au quotidien nous est ici livré par Juliette Jourdan dans un roman où le souci de témoigner s’épanouit dans le " mentir-vrai "du récit :" J’ai pensé : c’est donc ça ma vie ? Je ne la vis pas ; ce n’est que du temps qui passe en moi. Pourquoi ? "Dont acte.
On en parle :
Juliette Jourdan nous offre un roman à l’écriture naturelle, sans concessions et plein de tendresse, rendant "ses sœurs "terriblement humaines et attachantes.
Emmanuelle de Boysson, Marie-Claire, juin 2009
Juliette Jourdan nous fait découvrir avec humour et émotion la réalité de la transsexualité et l’univers transgenre des rues de Tours. Sensibilité et séduction en un seul mot : féminin. Une révélation!
SantéZen, mai 2009
Si le jour met en lumière les conflits et les rivalités ordinaires de ce groupe marginalisé par la société, la nuit parle des comportements "anormaux "de gens aux apparences "normales" . Sand doute une façon pour l’auteur de montrer que l’anormalité n’est pas toujours là où l’on serait tenté de le croire.
Nathalie Cailteux, La Voix du Luxembourg, 27 mars 2009
Juliette Jourdan décrit avec un humour pince sans rire et un naturel inattendu la communauté transsexuelle de Tours, sans une once de vulgarité.
Emmanuelle de Boysson, Femmes, 27 mars 2009
Juliette Jourdan a une vraie plume. Son talent provoque une lecture avide. Une promesse de bon moment, en somme… Et un choix de lecture judicieux. Un rendez-vous à ne pas manquer!
Julien Canaux, Zone littéraire, 27 mars-20 avril 2009
Avec ce roman exceptionnel, Juliette Jourdan nous fait ressentir les réalités quotidiennes des personnes qui ont décidé de changer de sexe.
Axelle Magazine, avril 2009
Un livre qui pose avec pertinence et talent la question de la féminité.
Christine Salles, Psychologies, avril 2009
L’auteur romance un sujet trop peu abordé : celui de la transsexualité et de ces femmes méconnues et mal jugées qui ne cherchent qu’une chose : la reconnaissance.
Savoir maigrir, mars-avril 2009
Passer par l’enfer pour connaître, non le paradis, mais ce que l’on croit être sa véritable identité, voilà le chemin de croix d’une transsexuelle. Un témoignage brut de décoffrage, cru et poignant.
Nicolas André, La Voix du Nord, 6 mars 2009
Ce qui me frappe dans ce livre, c’est à quel point ce sont les transsexuelles elles-mêmes qui disent le mieux comment la réponse à la question " qu’est-ce qu’une fille? "s’échappe toujours.
Alice Granger Guitard, Exigence littérature, 16 février 2009
Un roman très féminin qui pose la question de l’identité et de la séduction féminine, et pose ce questionnement passionnant au cœur d’une histoire qui n’intéressera pas que les filles.
Brigitte Namour, Coup de cœur des libraires, LCI
Un livre drôle et très humain sur la construction de soi. L’auteur nous emmène dans l’univers des" transgenres "de Tours.
Marie Abiven, Metro, 5 février 2009
Les amateurs se laisseront tenter par cette chick lit trans…
Baptiste Liger, Têtu, février 2009
Juliette Jourdan mène d’une écriture chantante et raffinée ce premier roman partiellement autobiographique et complètement enthousiasmant. Loin des clichés et de la sécheresse des discours militants, elle montre des femmes qui n’ont d’artificiel que leur sexe physique, des êtres humains en quête d’harmonie et en lutte contre leurs propres doutes.
Salomé Kiné, arte.tv.fr, 14 janvier 2009
Juliette Jourdan ou l’exploration de la transsexualité obsédée par la normalité.
Une interview exclusive de Sandrine Cochard sur 20minutes.fr