Le Front russe

Découvertes

ISBN: 978-2-84263-192-5

Genre: Humour

Date de parution: 25/08/2010

Nombre de pages: 256

Couverture : Lucia Di Bisceglie

Prix: 17€

Exemplaire du tirage de tête: 68€

Le Front russe

Découvertes

Qui veut voyager loin passe un concours du ministère des Affaires étrangères. Hélas le quai d'Orsay n'est pas toujours un quai d'embarquement et le narrateur se retrouve sur "le front russe", un bureau situé à Paris dans lequel l'administration relègue ses éléments problématiques. Entre amour, photocopies et papier peint, notre “héros” va tout mettre en œuvre pour quitter ce placard.

Résumé :

Le grain de sable, on croit le connaître, mais il peut prendre bien des aspects. Celui qui vient soudainement gripper la carrière de fonctionnaire diplomatique, benoîte et prévisible, du héros du Front russe, formé à l’exotisme par une lecture méticuleuse de Géo, adopte celle d’un attaché-case. Grande chose noire et anguleuse, cadeau de maman. À l’heure de l’entrée en fonctions, un chef de service vient y donner du genou. En découle une lésion au front assortie d’une mutation sèche, aux confins de l’empire, sur le " front russe ", service voué au " pays en voie de création – section Europe de l’Est et Sibérie ". Usant de cette officine diplomatique (située dans le néo-XIIIe, " sorte de Broadway faussement high-tech ") comme base opérationnelle, notre homme va répondre à une rare vocation de gaffeur lunaire et de planificateur de catastrophes, plus désopilantes les unes que les autres, qui renforceront l’exil de notre homme sur le " front russe ", entre Boutinot, le chef de service, Aline, fugace maîtresse et quelques collègues improbables. Notre homme, frustré dans son désir d’horizon (" J’avais l’impression d’être loin sans être ailleurs "), se résignera à ce bout de quai qu’est sa carrière de fonctionnaire (" Je vis et il ne se passe rien "). Mot de la fin, signé du même : " L’histoire d’une vie, c’est toujours l’histoire d’un échec ". Le livre, lui, est une vraie réussite… Rire garanti…

On en parle :


Un Livre Un Jour : Le Front russe de Jean-Claude… par alps

Disponible aussi au Livre de Poche


Entrevista con el escritor novel Jean-Claude Lalumière para hablar de su novela" El frente ruso "

Ce premier roman est traité tout le long des 30 minutes de l’émission Página 2 à travers un entretien, une critique et une scénarisation du livre.


Les héritiers de M.Antoine
Du côté du Dilettante ou nombre des talents font entendre leur musique blondinienne, Jean-Claude Lalumière, dont le premier roman, Le Front russe, bijoux de drôlerie et de désenchantement fut l’une des révélations de la dernière rentrée littéraire, revendique la filiation.
Christian Authier, Le Figaro Littéraire, 5 mai 2011

Jours tranquilles au Quai d’Orsay
Il y a un peu de fatalisme dans ce Front russe. Mais c’est un fatalisme qui ne tourne jamais à l’aigre. On sent que Jean-Claude Lalumière est un adepte du sourire moqueur de Jacques Tati. Son héros est une sorte de M. Hulot jeune qui débarquerait au Quai d’Orsay.
Eugène Charles,24/01/2011, La Revue Critique des idées et des livres

Quel bonheur de découvrir un premier roman aussi drôle, acide, juste et même émouvant…
Christian Authier, L’Opinion indépendante, 10 décembre 2010

Notre héros n’en est pas un. ce n’est pas non plus un raté même s’il ne réussit pas grand-chose (…) Le Front russe aurait pu n’être qu’un livre noir, dépressif et c’est tout le contraire. Certes, le destin du personnage principal n’est pas des plus gais mais tout est tourné à la dérision. L’humour est partout présent et c’est un vrai délice de suivre les" non-aventures "de ce contre-héros qui aurait voulu se croire Rastignac et se résout à n’être qu’un Jean-Claude Dusse sur le Front russe
Sébastien Dieulle, La semaine de l’Ile de France, 7 décembre 2010

La presse a salué unanimenet ce roman qui vous dégèlera les zygomatiques. Oui, nous nous joignons à ce concert de louanges pour vous conseiler ces 253 pages qui, dans la veine d’Alphonse Allais, vous feront oublier le froid et le ciel bas d’un hiver précoce (…) Le Jean Rochefort d’Un éléphant ça trompe énormément aurait été parfait dans la peau de ce personnage à l’humour irrésistible.
Eric Lamon, Télé Loisirs, 13/19 décembre 2010

France Info va coéditer un livre dédié aux écrivains préférés des libraires (sous forme de portraits), en partenariat avec Lechoixdeslibraires.com.
Ecoutez dès aujourd’hui  la version audio de ces portraits passionnants, dont celui de Jean-Claude Lalumière.
Jean Morzadec, Le Choix des Libraires, 10 décembre 2010

Un livre mordant sur la société moderne
On rit beaucoup mais on ne le devrait pas tant que cela. Le roman part en effet d’une question centrale, celle de la transmission : comment un enfant dont le seul désir est de ne pas ressembler à ses parents en arrive-t-il à reproduire exactement le même schéma? La satire, si elle est très drôle, s’appuie donc sur un constat déprimant, dont l’explication possible est pointée par l’analyse de la société moderne. (…) C’est aussi l’individualisme d’une génération carriériste qui est pointé, en écho de l’absence de conscience de classe du père. C’est enfin l’attrait pour l’immédiateté de l’événement, de l’instantané, qui met fin à ce que l’auteur appelle joliment “l’époque du contenu”.
Amélie Le Cozannet, L’Humanité, 4/5 décembre 2010

Non ne partez pas ! le Front Russe n’est pas un énième roman sur la seconde guerre mondiale (ouf !), mais un joyau d’humour comme on en fait plus, un roman qui fait tellement rire qu’il vous fait passer pour un idiot dans le métro ou au restaurant, et qui vous colle un sourire en coin toute une semaine au risque de semer le trouble parmi vos collègues. (…) C’est brillant, c’est tordant, c’est mordant, c’est formidable, indispensable et ça fait voyager (enfin juste un peu).
Frédéric Thué, Librairie L’Odyssée à Saint-Malo, 5 décembre 2010

Jean-Claude Lalumière décrit avec talent et surtout un humour salvateur, le bureau et ses occupants, l’indigence des missions , bref, l’univers étroit de ce fonctionnaire à qui il n’est rien donné à faire (…) Dès les premières pages, on est plié de rire par la phobie parentale du rangement.
P.M, Mémoire des Arts, nov/dec 2010

Pour son premier roman, Jean-Claude Lalumière fait une entrée en fanfare (avec des sourdines sur les cuivres) dans le concert de la rentrée littéraire, avec un ton à la Buster Keaton. Caché derrière son narrateur, il signe un récit hilarant et désabusé sur la misère de l’administration et les illusions perdues. Drôlissime quand il retranscrit les conversations de bureau, l’accumulation de détails dérisoires qui semblent emplir toute une vie. Hilarant quand il s’enfonce dans l’extravagant épisode du cadavre de pigeon qui encombre le rebord d’une fenêtre et l’avalanche de mails aux différents niveaux hiérarchiques pour le faire enlever.
Jean-Claude Raspiengeas, La Croix, 25 novembre 2010

Un roman frais, drôle, distrayant, qui fait du bien.
Céline Monay, Lausanne-cités, 22-23 septembre 2010

"– Un humour à froid désopilant. Isabelle Motrot
Un humour qui part avec de très bonnes intentions et tourne à la Blake Edwards. Titoff
On comprend pourquoi rien ne marche en France. Caroline Diament"
On va s gêner ! de Laurent Ruquier, Europe 1, 05/11/2010







Jean-Claude Lalumière : la diplomatie française, une valeur oubliée
myBoox






(video du 28/10/2010)








" Vous racontez ces péripéties et ces malheurs d’une façon absolument tordante "
Olivier Barrot
Jean-Claude Lalumière invité d’Olivier Barrot, " Un Livre un jour "France 3, 21 octobre 2010








Courteline aux Affaires étrangères
Ce pourrait être décourageant à lire, c’est au contraire bourré d’un humour irrésistible de bout en bout. Preuve que la médiocrité, la malchance peuvent, doivent….se lire, aussi, avec dérision, une ironie tendre et de grands éclats de rire
salvateurs.
Marie-Annick, Page blanche, 26 octobre 2010








C’est un livre drôle, souvent classé -à tort- au rayon humour. Mais le fond du propos, s’il reste auréolé de simplicité et de légèreté, est finalement bien acide.
Emma Breton, Entretien Madamedub.com, 22 octobre 2010

Un premier roman drôle et cruel, dont Géo est le fil rouge.
Faustine Prévot, Géo, novembre 2010







"Avec l’amour maternel, la vie vous fait à l’aube une promesse qu’elle ne tient jamais." Romain Gary








Sottises diplomatiquesGrâce soit rendue à Jean-Claude Lalumière qui balade son premier roman comme un lampion de frairie au milieu des ténèbres de cette rentrée littéraire. Oui, il faut célébrer Le Front russe comme une épiphanie, la visite d’un rire salutaire. (…) Lalumière a des armes pas aussi légères qu’il n’y paraît : un comique qui ne s’aplatit jamais sur les terres infertiles du ricanement, une phrase rythmée qui trouve la bonne distance – celle de l’ironie – dans d’habiles digressions. Et cette légère mélancolie qui, pour Vladimir Jankélévitch, entre dans la définition même de l’humour, “ ce charme doux-amer de l’homme qui hésite entre le rire et les larmes et se réconcilie avec un destin cruel”.
François Aubel, Le Magazine littéraire, novembre 2010







Votre coup de cœur de la rentrée ? 
" Un premier livre d’une grande drôlerie,
Le Front russe de Jean-Claude Lalumière. Le roman raconte les mésaventures d’un provincial monté à Paris, et muté au Ministère des Affaires étrangères. Ce jeune diplomate rêve du Quai d’Orsay. Or il va se trouver relégué au" Front russe ", un service chargé des pays de l’Est en cours de création (Gagaousie et compagnie), destiné aux fonctionnaires placardisés, derrière la riante gare d’Austerlitz. Le récit, entrecoupé de souvenirs d’enfance, est d’un humour very british. Dans une rentrée littéraire où l’humour reste une denrée rarissime, c’est une réussite. 
Ali Rebeihi, producteur à France Inter, interviewé dans Transfuge, octobre 2010

Oyez, braves gens ! Ouvrez grands vos oreilles et vos yeux. Voici LE roman de la rentrée littéraire ! Même la critique s’est levée en chœur pour saluer cet illustre inconnu, c’est dire !
Madimado, 17 octobre 2010


Néoromanciers : ils sont très bien partis –







Ils réunissent au moins deux de nos trois critères (de belles ventes, une presse non négligeable, une sélection pour un grand prix automnal), bref, ils font mieux que tirer leur épingle du jeu : Jean-Claude Lalumière, 40 ans.
Marianne Payot, L’Express, 13/19 octobre 2010







Des tracas de l’administration et ses mails absurdes, dignes de Courteline, à sa vie amoureuse aussi terne que les pays auxquels il est dévolu, cette fable douce-amère qui multiplie les gaffes et les catastrophes est d’une grande vertu jubilatoire. 
Philippe Lecardonnel, Télé 7 jours, 9 -15 octobre 2010

Le roman d’un loser
On aime son roman enlevé, son observation chirurgicale, sa galerie de portraits hilarants – du dir’ cab’ Boutinot, à Aline, spécialiste des photocopieurs et maîtresse névrotique. On aime aussi, parce que c’est l’histoire de toutes les histoires, du rapport entre les espérances et la réalité. Celle qui raconte pourquoi, un jour, les taches au plafond ne sont plus des dragons. 
Arthur Dreyfus, Technikart, octobre 2010








Sophie Herber, EntretienDans les coulisses de l’administration ou l’art de l’autodérision "








La Diplomatie pour les nuls

Autant l’avouer d’entrée de jeu, le titre m’a été inspiré par Jean-Claude Lalumière lui-même dans sa dédicace : "Voyage au bout de l’enfance sur fond de diplomatie pour les nuls ".. Jetez vous sur ce Front russe : c’est touchant, dépaysant, intelligent et très drôle.
Stéphane Vinckel, http://seren.dipity.over-blog.fr/








Complètement à l’Est !
Bienvenue dans l’univers doux dingue de Jean-Claude Lalumière qui réussit un premier roman exquis. Avec un sens inouï du croquis et de la formule, il brosse une peinture aussi hilarante qu’effarante de la diplomatie. Alors, lisez Le Front russe, avant que le Quai d’Orsay ne le fasse saisir !
Baptiste Liger, Lire, octobre 2010

Un humour doux-amer qui fait mouche. " J’avais l’impression d’être loin sans être ailleurs ", écrit-il de son placard. Avec un pessimisme réjouissant, il dit les illusions perdues, une relation amoureuse pitoyable, le quotidien vide du bureau, les manies des petits et grands chefs. Tout est éplinglé à merveille, avec une drôlerie acide et superbe. Un premier roman qui est une pleine réussite.
Yves Viollier, La Vie, 30 sept/06 oct 2010

Les illusions perdues sur le Front russe
La rentrée littéraire nous réserve de temps à autre de belles surprises. Le Front russe de Jean-Claude Lalumière fait partie de ces moments de bonheur (…) Un héros à la Tati, un gaffeur incorrigible (…) Une réflexion tendre-amère sur une vie parfois beaucoup plus compliquée que prévue.
B.V, Havre Libre, 25 sept 2010

Un branquignol au Quai d’Orsay
Jean-Claude Lalumière vient d’accomplir une double performance: non seulement son premier roman Le Front russe est l’un des plus drôles de la rentrée, mais, ce faisant, l’auteur renouvelle une des meilleures traditions littéraires: celle des vies de fonctionnaires, en pleins démêlés avec leur hiérarchie (…) L’instinct comique de Lalumière est agrémenté par un style fluide, pince-sans-rire, habile dans les digressions (…) A hurler de rire, et notre impatience de lire à nouveau Lalumière.
Benoît Duteurtre, Marianne, 25 sept/01 oct 2010


La Lumière et la poussière
Difficile toutefois de ne pas rire tout du long de ce Gaston Lagaffe dont la place n’est franchement pas au Quai d’Orsay, et plus encore de ce que tout cela nous renvoie des hommes, de la frivolité de leur sérieux, de l’étroitesse sociale de leurs ambitions, de ce sentiment d’irréalité qui préside parfois à nos vies. Disons que c’est l’inconscient houellebecquien de ce livre, mais d’un Houellebecq qui aurait pris le parti d’en rire (…) Le sarcasme mâtiné de pudeur, la facétie teintée de langueur, la férocité du trait, la vivacité de la répartie, des enchaînements, confèrent à ce roman une efficacité légère et distrayante. 
Marc Villemain, Le Magazine des Livres, oct/nov 2010

" Le Front russe, c’est moi."
Cet excellent roman se dévore comme un roman d’aventures.
Entretien avec Benoit Vochelet, Paris Normandie, 22 septembre 2010







La bonne humeur vagabonde de Jean-Claude Lalumière
Le Front russe, premier roman de Jean-Claude Lalumière et jubilatoire comédie douce-amère, est l’une des belles surprises de la rentrée littéraire.
Le Front russe est l’un des romans les plus drôles de ces dernières années et l’art de Jean-Claude Lalumière consiste à trouver le juste équilibre entre trivialité et sophistication. D’un yorkshire mettant sa truffe là où il ne devrait pas à un pigeon mort sur une fenêtre en passant par la réception d’une délégation yakoute ou à l’organisation d’une" marche des fiertés diplomatiques ": il est impossible de résister






au burlesque de ce roman que l’on dévore et dont on relit sans se lasser certains passages.
Christian Authier, L’Opinion indépendante du Sud-Ouest, 24 septembre 2010

Enfin la découverte d’un livre tendre et drôle à la fois sur ce premier emploi qui nous marque et nous émancipe, surtout dans la diplomatie ! Un vrai régal et un grand éclat de rire.

Virginie Fizaine, Librairie Libris, Galerie Louise, Bruxelles







Douloureux et hilarant (…) C’est Kafka chez Courteline. Authenticité des choses vues, regard narquois d’un anti-héros que tout prédestine à la médiocrité. Celui-ci acquiert, au fil des pages et à défaut de la sagesse, une véritable densité. Rondement mené, le récit a de quoi séduire.
Jacques Aboucaya, Service Littéraire, septembre 2010. 

C’est caustique, savoureux, très drôle: on rit très souvent. "
Jacques Griffault de la librairie Le Scribe à Montauban, A livre ouvert France Info, 18 septembre 2010







Un premier roman très amusant qui se termine pourtant sur une note douce-amère.
Michel Paquot, Vers l’Avenir, 16 septembre 2010

C’est l’histoire burlesque et sinistre d’un jeune homme qui rêvait d’ailleurs et se retrouve nulle part (…) On aime ce champion de la gaffe à l’ironie constante, on s’émeut de ses souvenirs d’une jeunesse terne et de ses ambitions forcément déçues. Bref, dans l’exercice périlleux de la comédie douce-amère, ce roman est une réussite. 
Marie-Françoise Leclère, Le Point, 16-22 septembre 2010

Le Front russe: un petit chef-d’oeuvre digne d’Alphonse Allais, et de tous les désabusés désopilants. Dans la tradition des" romans de fonctionnaires "dont Aymé et Maupassant ont donné les modèles. (…) L’irrésistible drôlerie de ce livre tient pour une bonne part à la sobriété narquoise de l’écriture admirablement maîtrisée au gré des échanges d’emails, et semée de digressions plus ou moins sérieuses. II faut lire Le Front russe et lui donner tout de suite le grand prix du rire d’automne.
Benoît Duteurtre, Chronic’art, sept/oct 2010

Qu’est ce qu’un fonctionnaire ? (…) Pour Jean-Claude Lalumière, ce sont des personnages aux potentialités romanesques certaines, il n’y a qu’à lire Le Front russe pour s’en convaincre. (…) C’est aussi, en effet, d’un certain déterminisme social dont parle le livre. Et derrière la comédie qui distrait, le propos se fait, plus grave, plus profond. 
Anthony Dufraisse, Le Matricule des Anges, Septembre 2010







Splendeur et misère des fonctionnaires
Et Lalumière mit le feu… En cette rentrée littéraire globalement mortifère et souvent épuisante (le fameux "
retour de la littérature à la réalité" etc.), Le Front russe est une pause, une rêverie, un café gourmand, un coussin péteur… Sorti de nulle part, ce Jean-Claude jette un roman faussement kafkaïen mais vraiment aymesque peignant, comme l’œuvre d’un authentique pointilliste gentiment atteint d’ébriété, l’univers absurde d’un fonctionnaire rêvant de voyage suite à trop de lectures exotiques, se cognant les ailes à un crépi de rond-de-cuir sorti des égouts de Brazil. Le style est inespéré, drôle, aérien, dérapant.
Nicolas Ungemuth, Le Figaro Magazine, 11-17 septembre 2010







Jean-Claude Lalumière s’est inspiré de ses diverses expériences professionnelles pour écrire cette hilarante satire de la bureaucratie. Le récit est porté par un style vigoureux, déjà formé, caractérisé par un art du détail à l’anglo-saxonne. Mais ici l’humour cède la place à un certain désenchantement.
Claire Julliard, Le Nouvel Observateur, 09-15 septembre 2010







Placard La suite sera délectable, qui narre sur le mode désopilant les louables efforts consentis par notre aventurier pour sortir de l’ornière. On y apprendra, par exemple, comment satisfaire une délégation iakoute en goguette à Paris. Ou organiser une conférence de presse pour des Khirgizes dont le monde entier se contrefout. On y rira surtout beaucoup. Les exploits de ce roi de la gaffe au pays des diplomates atteignent des sommets. Et le nouveau venu Jean-Claude Lalumière nous gratifie là d’une satire bien salutaire en temps de rentrée littéraire.
Michel Genson, Le Républicain Lorrain, 5 septembre 2010

Entre satire doucement grinçante d’institutions et récit d’une existence sans grand relief, Le Front russe est une aventure palpitante dans le grand vide d’un homme qui voit ses espoirs lui échapper (…) C’est avec humour et beaucoup de dérision que Jean-Claude Lalumière brosse un tableau fatigué du travail en ministère (…) Et pourtant, on en ressort léger et souriant: heureusement, ce n’est qu’un roman…Ce n’est qu’un roman, hein ?
Nicolas Gary, Actualitté, 3 septembre 2010

"Derrière ce titre martial chargé de références historiques, Jean-Claude Lalumière signe un drolatique roman d’apprentissage qui voit son antihéros faire ses premiers pas professionnels au ministère des Affaires étrangères (…) À la manière d’un Gaston Lagaffe, ce brave garçon affiche une candeur et une bonne volonté qui tournent invariablement au désastre. Doué pour le burlesque et les situations absurdes, l’auteur sait aussi distiller des accents nostalgiques et désenchantés en revisitant l’enfance de son personnage. Vient un jour où le temps s’est écoulé sans que l’on réalise qu’il était notre jeunesse. Les rêves se sont envolés. Il faudra cependant vivre sans."
Christian Authier, Le Figaro littéraire, 2 septembre 2010

La vidéo de Gérard Collard de la librairie La Griffe noire à Saint-Maur-des-Fossés :
"Les coulisses de la diplomatie : hyperdrôle. C’est intelligent et plein d’humour."

Une ironie allusive, sarcastique jusqu’à l’humour noir parfois, anime cette partition dont tout accent lyrique est volontairement banni. Riche de pages pittoresques et d’anecdotes traitées avec une vigueur exceptionnelle, ce premier roman se déroule sur un rythme très vif et fait assaut d’esprit.
Fnac, coup de cœur

Le Front russe sort du lot par son humour ravageur.
Marie-Catherine d’Hausen, Famille Chrétienne, 28 août/3 septembre 2010

Sans trop dévoiler, je dirais que du rire franc, on passe rapidement au rire jaune, puis à la douche froide. Lorsque le narrateur fait le bilan, se pose et tourne la tête en arrière, c’est pour constater le vide de son (nos) existences passée(s) à vouloir atteindre une inaccessible étoile. Brel n’est pas loin, et comme lui, Lalumière nous ferait presque chialer sur ses dernières pages. Passer du rire aux larmes, ça paraît simple, mais peu y parviennent. Et pourtant, le roman passe d’un extrême à l’autre, sans prévenir, sans crier gare, avec une force de frappe intense.
Jean-François Lahorgue, Benzinemag

Mon premier coup de cœur
: formidablement bien raconté, bien écrit, bien rythmé : Le Front russe, en tant que lectrice, je suis prête à y partir tout de suite.
Linda Cassou, libraire d’Antipodes à Enghien-les-Bains, Télématin, France 2, le 31 août 2010
Le Front russe, c’est le placard du 13e, alors si vous avez envie de vous marrer, lisez-le, c’est extraordinaire. C’est un livre excessivement drôle sur le milieu des fonctionnaires.
Damien Thévenot, présentateur de la rubrique Librairies

"Comme notre apprenti en diplomatie n’a toujours rien compris, il s’enthousiasme , s’agite et propose. Pour son plus grand malheur, son idée d’organiser une grande “Marche des fiertés diplomatiques”, est retenue. La météo se déchaîne. Ce premier roman est une comédie d’où le ministère des Affaires étrangères, déjà contesté, ne sortira pas grandi. Mais une comédie qui se termine gravement : “L’histoire d’une vie, c’est toujours l’histoire d’un échec. “"
Daniel Martin, La Montagne & Le Populaire du Centre, 29/08/2010


Dans la grande tradition du burlesque, Jean-Claude Lalumière raconte par le menu les désillusions et malheurs quotidiens d’un narrateur qui attire sur lui avec sûreté toutes les catastrophes possibles (…) Un texte réjouissant, dans la tradition de l’humour britannique.

Marie-Paul Caire, Parutions.com, 25 août 2010

Le déséspéré du Quai d’Orsay
Jean-Claude Lalumière sait se désespérer de tout et s’amuser d’un rien avec élégance (…)  L’épisode du pigeon fourvoyé est un moment inoubliable (…) Irrésistible et percutant. 
Pierre Vavasseur, Le Parisien/Aujourd’hui en France, 24 août 2010

Un roman doux-amer à l’humour froid et décalé sur la mémoire et la transmission, moins léger qu’il n’y paraît. Ca commence par du burlesque mais au fil des pages, le ton se fait plus sérieux avec un personnage principal, apprenti-diplomate, gaffeur malgré lui, plongé dans une comédie à la Blake Edwards.
Laurent Ségui, Un livre dans la poche France Inter, 22 août 2010


Un humour anglais corrosif qui ressemble au Petit Nicolas mais en plus espiègle. Lalumière crée un univers burlesque, drôle, magnifique.

Mohammed Assaoui, Microfictions, France Inter, 20 août 2010


Abécédaire de la rentrée littéraire

H comme Humour : Le Front russe, premier roman de Jean-Claude Lalumière (Le Dilettante), est une des rares comédies de cette rentrée.
Hubert Artus, Rue89


Un roman tragi-comique absolument désopilant. Un premier roman épatant, hilarant.

Radio France Inter – Micro fictions par Ali Rebeihi : 26/07/2010


Au Quai

Heurs et malheurs d’un apprenti diplomate

Sans doute en partie autobiographique, ce remake moderne des Illusions perdues est savoureux et joliment troussé, typique des premiers romans qu’affectionne Le Dilettante
Jean-Claude Perrier, Livres Hebdo, 4 juin 2010