Le Patrimoine de l’humanité

Découvertes

ISBN: 978-2-84263-126-0

Genre: Roman

Date de parution: 25/08/2006

Nombre de pages: 224

Couverture : V.P.C.

Prix: 16€

Exemplaire du tirage de tête: 64€

Le Patrimoine de l’humanité

Découvertes

Les musées conservent toutes sortes de trésors dont les plus secrets, rarement exposés, sont les gardiens eux-mêmes.

Catégorie :

Résumé :

1987. La scène est à Cachan, c’est-à-dire nulle part. Le héros rêve à Sade en passant un exam’ : agent de contact, l’appellation chic pour gardien de musée. Reçu. Et c’est la pièce dans l’appareil, l’histoire démarre alors : première personne, odyssée en vase clos pour rocker hendrixien, objets rares et socles éclairés. Coulé dans un redoutable uniforme marron, l’icelui plonge dans le monde sans pitié du gardiennage : trognes gothiques, bavasseries, sueur et surtout, avec les semelles de crêpe, l’instrument de travail n°1 : la chaise, repos de l’arpenteur de zones protégées. Le temps coule, mou et crispé, par instant, une grève comme un grumeau, la guérilla contre les démanchés du clic-clac flash, la visite d’une porno star. Néanmoins, pour l’évasion hors du planning : six cordes de guitare ou un rail de coke (aspiré en sous-sol et entre confrères). La coke qui enneige de plus en plus notre conteur (pour qui le musée devient celui des horreurs) et mène en taule, puis à la tombe, le gardien-dealer. Grève de soutien, visiteurs séquestrés. Retour à la normale ensuite pour notre héros que le musée avalera et galonnera à vie. Sic transit gloria mundi, comme le chantait Hendrix.

On en parle :

 Les musées ont souvent fait office de décors romanesques, mais il s’est rarement produit autant d’évènements farfelus que chez Nicolas Beaujon. Embauché sans y croire à l’issue d’un concours improbable, le narrateur fait son entrée dans la grande famille des “agents de contact”, ces gardiens chargés de somnoler toute la journée sur une chaise en ânonnant que les flashs sont interdits. L’un de ses collègues l’initie à la coke. De fil en aiguille, on sniffe plus dans les caves du musée que dans n’importe quelle boîte branchée. Beaujon joue la carte du burlesque rock’n’roll et ça lui réussit : drôle et très rythmé, ce premier roman énergique remplit parfaitement son contrat. À découvrir.
Bernard Quiriny, Epok.

Pas mal de malice, et un petit moment réjouissant d’une excellente humeur rebelle.
Marc Villemain, Le Magazine des livres, mars-avril 2007.

L’ensemble est plutôt réussi, jubilatoire. Ce premier roman se situe bien dans la ligne du Dilettante (…) : farfelu pour le fond, maîtrisé pour la forme. Et comme cet éditeur a plutôt bon goût, il est arrivé que certains de ses poulains fassent carrière. C’est tout le mal qu’on souhaite à Nicolas Beaujon.
Jean-Claude Perrier, Livres-Hebdo, juin 2006.

Le Patrimoine de l’humanité manie fabuleusement l’ironie, renfermant des passages délicieusement truculents. Singulier, profondément drôle, il pourrait bien signifier le début d’une carrière prometteuse.
Alexandra Morardet, Arte-tv.

Attachant, souvent drôle, ce premier roman tient le lecteur en éveil. Dans la confrérie des losers magnifiques, celui qui voulait égaler Hendrix tient son rang.
Le Matricule des anges,
septembre 2006

Impossible de résister à cette gaudriole qui en dit plus long qu’elle n’en a l’air. Beaujon a trouvé ici, dans l’esprit facétieux d’un Michel Audiard de la plume, l’art de conter le dérisoire précieux des petits destins.
Michel Crépu, La Croix, 12 octobre 2006.

N’hésitez pas à l’emporter avec vous lors de vos prochaines visites, il vous distraira beaucoup dans la file des trois heures de queue pour accéder à la dernière exposition du Grand Palais!
Maïa Gabily, Zone littéraire, 25 septembre 2006.

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