Résumé :
C’est l’histoire de Mélanie, de Mélanie momoche, de Mélanie trop ronde, de Mélanie Lagrange et de sa mère en absolutely hauts talons.
Acte I : elle a quinze ans. Un soir, sa copine Fanny la relooke à coups d’onguent et de ciseaux. Mais l’offensive échoue. Une séance de shopping en remet une couche dans la désespérance. Ultime espoir : le nutritionniste et un planning de dégraissage drastique. De nouveau, Mélanie des Douleurs.
Acte II : elle a alors vingt-cinq ans. Flanquée de l’inoxydable Fanny, elle tente bouboulina.com : et de trois dans l’échec amer. Survient Pascal, outsider qui, à la faveur d’une tartiflette-partie, lui ouvre à deux battants les portes du grand amour.
Acte III : trente-cinq ans, rien n’a bougé. Du gras en veux-tu, en voilà. C’est le baroud d’honneur avec l’émission Relooking extrême et sa chirurgie en direct. Mais avant cela, pour "duper les récepteurs de la satiété" (sic), introduction d’un ballon gastrique. Joie ! Ce sera, enfin, le lever de rideau sur New-Mélanie aux fesses dégonflées, à la poitrine rehaussée. Une vie chamboulée : bonheur factice et obsession pondérale. L’histoire, donc, d’un corps-à-corps avec son corps, combat fatal, combat sans fin, perdu d’avance.
On en parle :
La plume est fluide, vive, guillerette, vraiment plaisante. Si l’auteure aborde franchement et avec légèreté apparente l’obésité, elle n’en dénonce pas moins les diktats de la mode, de l’apparence et les souffrances de ceux qui voudraient coûte que coûte avoir un corps" idéal "qui n’existe finalement pas.
Savoir Maigrir, juin 2008.
L’auteure continue brillamment sur sa lancée avec un nouveau bouquin qui suit le parcours sentimental de Mélanie, à travers différentes époques de sa vie. On en redemande encore et encore…
Ca se passe comme ça, avril 2008.
Un second roman fort et maîtrisé, qui commence comme une comédie et… tourne à l’acide.
Éliane Girard, Prima, avril 2008.
C’est un roman, mais ça sonne tellement vrai qu’on en frémit…
Tatiana de Rosnay, Psychologies magazine, avril 2008.
Dans cette harassante quête de la maigreur, plus que son poids, l’héroïne de Murielle Renault perd pied, au comble du dégoût de son corps, passant du rire au larmes, de la candeur à la gravité de la maladie, de la frivolité à la dépendance, comme l’auteur qui alterne entre le tragique et le comique, avec l’art subtil de les accommoder, comme une habile funambule qui rend délicieusement chancelant l’équilibre de son personnage.
Ephemerveille, mars 2008.
La phrase, le verbe, le style est simple, les dialogues plus vrais que nature, les situations d’une actualité effrayante. Il n’y a pas de rémission au bout du chemin et ce livre devrait être conseillé à tous ceux qui ont du mal à résister aux sirènes de la beauté à tout prix. Remarquable d’efficacité.
Luc Monge, La Savoie, février 2008.
Dans un monde baigné de téléréalité et centré sur le culte de l’apparence, l’auteur rend palpable cet obsédant corps à corps avec elle-même, qui finit par envahir ses pensées et sa vie jusqu’à lui faire perdre tout repère.
Sophie Conrard, La Croix, février 2008.
Alerte et dérangeant, jamais complaisant ni empathique, cet ouvrage pose à nouveau le problème de l’individu face à son image, mais aussi face au regard de l’autre. Il évoque également, avec délicatesse, ce sujet très contemporain que sont les troubles de l’alimentation chez les adolescents ou les adultes. Et la fin du journal de Mélanie, abrupte, nous laisse désemparés. Fort.
Jean-françois Lahorgue, Benzinemag.
Du ton léger des premières inquiétudes à la gravité des solutions radicales, Murielle Renaud balade l’héroïne du Strip-tease de la femme invisible à travers tous les affres de la quête du dernier kilo à perdre.
Anna Topaloff, Marianne.fr (Découvrez-y un entretien vidéo avec Murielle Renault).
Avec cette descente aux enfers, Murielle Renault tient la ligne et la tient bien.
Jean-Michel Ulmann, Impact-Médecine, février 2008.
Un roman dur et émouvant.
Citato, février 2008.
Murielle Renault a écrit un magnifique roman, comme on signe une toile de maître: Le Strip-tease de la femme invisible, ou l’histoire de Mélanie qui souhaite maigrir à tout prox. Mais quand le corps hurle, c’est l’existence toute entière qui peut se voir meurtrie…
Julien Canaux, Zone-littéraire, janvier 2008.
Murielle Renault, la scribe de Mélanie, est la reine du changement de ton imperceptible. On passe du " pas trop grave " à l’inquiétant, du drôle au tragique sans même s’en rendre compte. Pointant du doigt les errances d’une souffrance dont certains profitent pendant que d’autres n’y comprennent rien, le roman se fait fable.
Frédéric Launay, Sortir, janvier 2008.
C’est cela, la grande force de ce roman: un sujet grave –" plutôt dramatique ", concède pudiquement l’auteur – traité sur un mode allègre. Un langage contemporain et drôle, un tempo d’enfer, on ne se méfie de rien et nous voilà au coeur – au corps – du mal de vivre. (…) Ce deuxième roman est extrêmement réussi, extrêmement vénéneux.
Maxime Pégatoquet, Fémina, janvier 2008.
Du laisser-aller orgiaque au dégoût de soi, de la téléréalité miracle jusqu’à l’irréparable, l’auteur traite avec pudeur les excès alimentaires et la domination de l’apparence sur la quête de sa propre identité.
Direct Soir, janvier 2008.
Voilà une jeune auteur qui sort du lot.(…) Murielle Renault nous ser t un cocktail explosif et terriblement moderne: anorexie, oedipe renforcé, télé toute puissante… Elle appuie là où ça fait mal.
Femme actuelle, janvier 2008.
Le Strip-tease de la femme invisible se dévore comme une douceur: sucré et léger au départ, le livre laisse un goût amer, comme un regret. Une belle histoire contemporaine.
Emilie-Anne Jodier, France Soir, janvier 2008.
Murielle Renault a une écriture fluide, sans chichis, qui colle à la personnalité de l’héroïne. C’est drôle au début, on se demande où on va, pas très longtemps certes, mais de petites tournures sympathiques laissent penser que… et puis le mal-être gagne.
Gawou, janvier 2008.
Bien avant de sombrer dans l’amertume, l’histoire se veut enlevée, délicieuse et vous donne le goût d’une tartiflette à faire saliver les papilles !
Clarabel, janvier 2008.
Une video sur Daily Motion