Résumé :
Le réel, je le connais, semble nous dire Bruno Roza, c’est une chose lourde et précieuse, rangée là, un peu haut, sur une étagère. Il suffit de se hisser pour prendre, soupeser, humer, caresser. Ce léger effort pour se saisir des choses a un nom : la littérature. Il se hisse donc légèrement pour nous pointer du doigt un certain nombre d’ustensiles précieux, d’objets de toujours, d’outils familiers.
Quelque part entre Ponge et Delerm, Bruno Roza prononce ses Leçons de choses avec une minutie patiente et éblouie, évalue le vinaigrier, scrute le tue-mouches, parcourt la cuisine, cerne le presse-purée, dit les meules, le galet, l’étiquette.
Et ses courts textes ne seraient qu’une ribambelle de jolis camées, des vignettes concrètes, s’il n’y avait, tapi sous les mots, le secret désir de toucher à l’essence des choses, de sentir sous sa plume" l’absolue rondeur du monde ".
On en parle :
La grande idée de Roza, son invention (il est publié au Dilettante, un éditeur qui a horreur de copier et qui adore découvrir), c’est d’avoir fait le portrait non pas d’un oiseau, mais de la cage. (…) Déclinons ce nom, Roza, et souhaitons que son livre devienne l’objet de tous les désirs. Il le mérite tellement.
Pierre Vavasseur, Le Parisien.
(…) Tout un capharnaüm dont aucun élément n’avait, a priori, la moindre chance de retenir notre attention languide d’adultes désenchantés. Mais Roza se souvient de la maestra avec laquelle l’enfant qu’il était, poète et prestidigitateur, leur donnait vie. Là où il n’y a rien à voir, il révèle des univers. Et la vie retrouve ses saveurs enfantines.
La Vie.
Ce court recueil voyage de bonheur en bonheur: dans une langue superbe, limpide mais pimentée d’une finesse d’observation étourdissante, d’un humour qui appelle sans cesse l’enchantement, Bruno Roza signe ici une première œuvre qui annonce l’entrée en scène d’un talent majeur.
Isabelle Nouvel, L’actualité du livre.com.
J’ai l’impression que Bruno Roza m’a volé, pour en faire son miel, tous mes souvenirs d’enfance, y compris ceux que j’avais oubliés.
Jérôme Garcin, la Provence.
Dans un paysage littéraire où l’on s’est habitué à l’écriture des petits riens, certains auteurs parviennent encore à surprendre et à innover. Bruno Roza appartient à ceux-là. Invitant les mots à chanter et appelant les yeux à s’écarquiller, son (premier) livre enchante cette rentrée littéraire.
FNAC.net.
Ce recueil de petits textes est écrit avec un style fin et précis. Au-delà de la ferme, de la cour et des appentis, il rappelle la découverte du monde lorsqu’on a cinq ans…
L’Alsace.
De courts récits drôles et d’une extrême finesse où l’on se retrouvera tous entre lapins, panier à salade, grenier et presse-purée.
Philippe Di Folco, Nova Magazine.