Résumé :
Se faire son cirque, son petit, tout petit cirque à soi au sein du grand braoum général, hisser son rêve comme on dresse la tente, tel est le but de Marco, ex-dompteur, héros teigneux et monsieur Loyal planté par Ludovic Roubaudi au centre de son roman. Marco, c’est un baltringue, entendez par là les déployeurs de chapiteau, les monteurs de mâts. Tout aurait pu continuer ainsi, longtemps," d’un chapiteau à l’autre ".
Mais enfin Chaipas vint. Chaipas un beau" sujet ". Entendez une vraie bête de scène, un animal dramatique qui de dompteur n’a nul besoin, fait son show seul. Une bonne pâte de chien qui ne demande qu’à jouer en scène. Ce sera là la chance, la pépite, la belle occaze de monsieur Marco qui va en faire le néon, la mascotte de son circus personnel.
L’aventure peut commencer.
Valsez baltringue !
On en parle :
On rit beaucoup, on est ému. Cette histoire simple, entre coups durs et coups de pot, touche au cœur sans autre artifice qu’une belle authenticité. Il y a là un condensé d’humanité, qui sent la crasse et l’innocence.
Hervé de Chalendar, L’Alsace.
On rit, on pleure. Bravo l’artiste!
Yves Viollier, La Vie.
Les Baltringues est un étonnant voyage. Un formidable premier roman entre l’autobiographie et la profusion romanesque, qui ressemble à un film de Fellini qu’aurait dialogué Audiard.
Philippe Piazzo, Aden in Le Monde, 23 octobre 2002.
C’est un roman beau et triste comme une chanson d’Édith Piaf. Un roman émaillé de discours à la Audiard, où l’on “clape” et claque sa maigre paye chez Maman Rose.
Emilie Grangeray, Le Monde des livres.
Ces “baltringues” sont incontrôlables, fiers et libres comme des perdants magnifiques. […] C’est rare, dans un premier roman, de trouver un univers si singulier, un vrai style, une intrigue ficelée comme un bon numéro, une fin qui donne envie de pleurer, et des personnages que Roubaudi, en bon monsieur Loyal, excelle à mettre en valeur avec tous leurs travers.
Olivia de Lamberterie, Elle.