Résumé :
Comme il nous l’a appris avec Jours de dèche, son premier livre paru au Dilettante, Didier Delome revient de loin, de bien loin, d’aussi loin que la faillite sociale, la dépression, la précarité quotidienne peuvent vous mener quand, Job réincarné, on a tout, même bien plus et que soudain on n’a plus rien, que tout autour de vous se dissout et se volatilise.
Un naufrage qui l’amène, dans ce deuxième roman, à se remémorer, à l’occasion d’un baptême familial, d’où il vient, tout simplement, mais sans pardon, à passer les siens en revue, à tracer une ligne rouge vif sous les colonnes gains et pertes pour apurer les comptes familiaux. D’où cette chronique au long cours, cet entrelacement de témoignages à chaud et à vif, zigzaguant entre les amertumes du passé et les médiocrités du présent. Et toute la parentèle et la fratrie d’être convoquées, avant tout sa si belle et si honnie maman"gouine", convoitée bec et ongles par le Tout-Gomorrhe, promise à une vieillesse atroce, à ses maîtresses jet-setteuses, Lucienne et Monique, Loulou de Montmartre, grand chambellan lyrique de la scène trave et des nuits gays, Trésorette et M. Limonade, roi du soda. Une parade sauvage que, enfant triste et brinquebalé puis adolescent aventureux et fugueur, il suit d’un oeil amer et vengeur.
Une chronique incandescente des nuits parisiennes des années cinquante, soixante et soixante-dix.
On en parle :
PRESSE NATIONALE
FOLCOCHE AU TAPIS !
Il y a un an, Didier Delome publiait son premier livre, Jours de dèche, récit intense de son expérience de SDF après avoir été un riche galeriste. Avec humour et sans pleurnicherie. Aujourd’hui, il tente de découvrir qui était sa mère. (…) C’est son père, marié seulement sept fois, et un certain loulou de Montmartre, propriétaire d’un célèbre cabaret (toute ressemblance avec l’homme en bleu n’est sans doute pas purement fortuite), qui lui racontent la vie de cette femme. Une lesbienne affolant le Tout-Paris saphique, que son fils découvre vers 5 ou 6 ans. (…)
Sa mère le hait. (…) Un jour, Didier Delome s’échappera, pour ne jamais la revoir. L’auteur, comme dans Jours de dèche, évoque tout cela avec une sorte d’étonnante nonchalance, un style délicat : on n’est pas chez Edouard Louis ou Yann Moix. C’est ce qui fait la beauté de ce livre presque aussi tendre que désespérant. Toutes les femmes ne sont pas faites pour avoir des enfants, et cette Folcoche puissance mille est d’autant plus inoubliable qu’elle n’est pas un personnage de roman.
Le Marque-Page de Nicolas Ungemuth, Le Figaro Magazine, 18 octobre 2019
Didier Delome fait le récit sobre et poignant d’une enfance – vraiment – volée : Un passé qui ne passe pas
Il y a les écrivains qui tâtonnent à la recherche de leur style et ceux qui le trouvent d’emblée. Ces derniers se sont généralement mis assez tard à l’écriture, à l’heure où leur vision du monde était déjà pleinement constituée. C’est le cas de Didier Delome, qui a épaté la critique avec ses Jours de dèche (Le Dilettante) où il racontait une déchéance sociale, la sienne, sans plainte ni pathos, avec un souci clinique du détail. Nous avions qualifié ce beau texte de premier roman autobiographique, il semble que c’était un récit, tout comme les étrangers, que l’auteur publie aujourd’hui et qu’il tient à écrire sans capitales dans le titre. On y retrouve ce décalage entre la forme et le fond, entre cette manière sereine, presque en passant, de raconter des choses d’une incroyable violence. Ces choses, c’est son enfance dominée par une mère marginale, fille de famille déchue qui fréquenta le milieu de la nuit et de la prostitution, collectionna les amants avant de virer lesbienne et lui vola sa jeunesse. (…) Certains passages pourront choquer ; on n’en est pas moins touché par le calvaire de l’enfant et par sa certitude, devenu un adulte brisé, que la littérature possède ce génie faramineux de cicatriser les plaies du passé et consoler de ce qui aurait pu être et n’a pas été.
Olivier Maulin, Valeurs Actuelles, 9 octobre 2019
La littérature peut-elle cicatriser les plaies du passé ?
Le Dilettante n’a édité qu’un seul roman pour cette rentrée littéraire, mais il en vaut dix. Il ne laisse pas indifférent. Didier Delome raconte sa mère, cette inconnue, dans ce deuxième livre, après l’atypique Jours de dèche. (…) Parmi l’entrelacement des témoignages, avec sa gouailleuse caractéristique, Didier Delome nous transporte dans les folles nuits parisiennes des années cinquante, soixante et soixante-dix, et, le cheminement sauvage de l’enfant triste à l’adolescent révolté.
Paule Martigny, Mémoire des Arts & Blog des Arts, 19 septembre 2019
Honnie soit qui mère y pense
Il y a des hasards qui ressemblent à des rencontres, et des rencontres qui deviennent des évidences. À parcourir les livres de Didier Delome, on comprend toute la justesse de l’expression en avoir bavé des ronds de chapeau. Mais quand la langue pour le dire devient si sublime, l’image prend une toute autre tournure. (…)
Delome n’explore pas simplement la vie dissolue de jouisseuse que Françoise a connue : l’exercice, malgré le délice des phrases, des mots et de la langue (pas de malentendus, même si…), aurait de vilaines limites. S’il nous raconte sa mère, c’est avant tout pour parler de lui, en plat, expliquer ce qu’il devint, comment cette absence omniprésente et écrasante aura façonné l’homo qu’il est aujourd’hui. (…) Un roman qui se déguste : en ces temps troublés, l’intelligence et le talent réconfortent. Écoutez-le, c’est encore mieux.
Nicolas Gary, Actualitté, 29 août 2019 : Lire l’article en entier
On trouve ça bien
Du brutal. Mais avec une belle écriture, des mots léchés, des scènes comaques dans le Paris des années soixante, avec Trésorette et M. Limonade. Du nanan.
Service Littéraire, Septembre 2019
Plaisirs solittéraires – La famille est un étrange pays
Après s’être révélé au monde des lettres par ses Jours de dèche, Didier Delome poursuit au Dilettante – ce nom lui va comme un chapeau ! – sa quête de lui-même avec un récit autobiographique bouleversant de franchise et de justesse. (…)
Delome apure les comptes familiaux sans jamais se plaindre – au contraire – d’avoir manqué d’amour maternel. Façon de dire qu’on n’est jamais si libre que lorsqu’on est privé de sa famille. D’ailleurs c’est avant la naissance qu’on devrait connaître ses parents. Après c’est trop tard, il faut s’efforcer de les perdre, sans jeter derrière soi les cailloux du Petit Poucet. Ce parcours en eaux troubles rappelle par instants Le Petit ami ou Amours de Léautaud, son inimitable grandeur nature.
Frédéric Chef, Revue Livr’Arbitres n°29
PRESSE RÉGIONALE ET ÉTRANGÈRE
Une chronique truculente, émouvante et colorée d’une douce nostalgie des nuits parisiennes des années 50 à 70. (…) Tout cela et bien plus encore écrit d’une plume aérienne…
Viviane Le Ray, La Principauté, Janvier 2020
Didier Delome, écrivain atypique s’il en est (…) a donc entrepris de retranscrire la vie de sa mère, du port d’Alger aux bars de Pigalle. (…) Une plongée plutôt réussie dans le monde de la nuit d’après-guerre.
Patrick Auffret, Le Courrier de Mantes, 23 octobre 2019
Règlements de comptes : à la fois drôle et saignant
Une chronique au long cours – en zigzags, avec des retours en arrière, les narrateurs sont multiples – qui se développe sur plusieurs décennies. Chronique de la médiocrité, des marges, de l’amertume du déclassement, des échecs. (…)
L’ensemble, en définitive sombre, ne manque cependant pas d’humour, de grâce et même de philosophie. Livre étonnant.
Robert Colonna d’Istria, Corse Matin, 19 octobre 2019
Un adulte trop peu consolé enfant
Toujours des plumes en couverture du nouveau livre de Didier Delome, après Jours de dèche, récit alerte et lucide sur une déchéance sociale. Pour ce nouveau roman, ce pourrait être des plumes d’un cabaret triste. (…) Cela donne un règlement de compte familial fourmillant de détails, bavard à souhait qui tisonne la douleur de l’enfant abandonné et trop peu consolé.
Claude Maine, Ouest France, 17 octobre 2019
Cette écriture vous séduira, vous transportera et vous fera réfléchir sur les problèmes de société. (…) Un livre qui vous prend aux tripes et ne peut vous laisser indifférent. Une écriture vraie, sans détour qui vous emmènera grâce aux mots et à la vision de l’auteur sur ces voies qui semblent sans issue. Un livre à lire d’une traite… anticonformiste, surprenant, parfois troublant…
Est Charente, Octobre 2019
Avis de tempête sur la rentrée littéraire : Mère déchaînée
Didier Delome n’a rien d’un auteur feel good dans l’air du temps, ses blessures sont béantes, sa plume à vif.
Myriam Berghe, Femmes d’Aujourd’hui (Belgique), 26 septembre 2019
Le portrait est fracassant, le récit tragique. Et ne serait que cela si, comme toujours sous la plume de ce virtuose du verbe, Delome ne tirait de la meurtrissure maternelle une sorte de flamboyance. On sourirait si n’affleurait, sous ce ton plein d’esprit, cette fausse légèreté, l’irréparable blessure d’une enfance mal aimée.
Anne-Sophie Hache, La Voix du Nord, 10 septembre 2019
LIBRAIRIES
Après l’étonnant et atypique Jours de dèche, ce deuxième livre est tout aussi surprenant. C’est à la fois un roman autobiographique et une chronique incandescente de sa famille et des nuits parisiennes des années 60. Une belle écriture habile, précise, sensible, mais aussi drôlissime et pleine d’ironie !
Librairie Page 5, Bruz
Lire Didier Delome pour moi c’est comme aller au cinéma. Dans Jours de dèche, paru en 2018, je suis chez Rohmer pour l’ambiance Grand Paris, dedans-dehors, tourmenté mais flegmatique et toujours joyeux. Le nouvel épisode des aventures de Didier et sa famille, récit tout aussi sincère et généreux intitulé les étrangers m’a plongée dans un univers Woody Allenesque avec ses portraits préliminaires plans poitrines, cadre dans lesquels chacun se présente ou narre les tortures mentales des autres… Sans oublier Gilles Grangier et Henri Decoin et leur Paname dramatique. J’y retrouve aussi l’ambiance de certains livres de Patrick Modiano comme Remise de peine avec ses personnages tout droit sortis du Paris interlope des années 1950 comme le brillant animateur du Fiacre qui accueillait ses clients d’un chaleureux qu’est-ce que vous prendrez délicieux amis …
Et les délicieux amis de prendre un livre de Didier Delome et un Dubonnet, une Suze ou du champ. (pour faire passer le fiel). Tchin !
Graziella Federico, Librairie Tropismes, Bruxelles
WEB
Le roman de la honte et du dégoût
Le narrateur de ce roman sans compromis vient assister au baptême de Françoise, sa petite fille. Son fils a eu la malencontreuse idée de la prénommer comme sa mère. Une mère honnie à tel point qu’il a failli ne pas se rendre à l’invitation et qu’il se fait le plus discret possible durant la cérémonie. Des sentiments dont le lecteur peut sentir la violence dès les premières lignes…
Didier Delome, après avoir raconté ses années de galère dans La dèche, son premier roman que l’on peut considérer comme le premier volet de cette histoire, ne se retrouve pas mieux loti dans ce second volume. Enfant non désiré puis rejeté, il va toutefois trouver dans la culture sa planche de salut : Cela se manifestait, entre autres, par un inextinguible goût pour la lecture. Qui ne m’a d’ailleurs plus jamais quitté. Un point commun incontestable avec ma mère pourtant exécrée. N’y voyez toutefois pas une biblio-thérapie, il s’agit bien davantage ici d’une planche de salut, de celle qui empêche de plonger dans la dépression et le suicide que l’on sent très présents dans ce récit impitoyable où la noirceur recouvre les paillettes et où la haine recouvre la liberté sexuelle. Même si on peut lire entre les lignes une envie de réhabilitation.
Henri-Charles Dahlem, Ma collection de livres, 2 décembre 2019
L’écriture ou la mère, selon Didier Delome
Dans son deuxième roman, les étrangers, le français globe-trotteur Didier Delome remonte le fil de son enfance négligée et nous dresse un portrait mosaïque de sa mère, à qui il voue une inextinguible haine.
les étrangers est un roman fort et touchant, il nous parle d’identité, de filiation, d’une tentative de rapprochement avec cette part de l’autre incorporée en soi qu’il est parfois tout simplement impossible d’assimiler. Et dont on reste irrémédiablement orphelin.
L’écriture de Didier Delome est à la fois rêche et flamboyante. Sublime. Une voix qui n’y va pas par quatre chemins et avance en ligne droite comme un soc entre dans le sol. Le narrateur nomme sans s’apitoyer, sans équivoque tout en gardant l’élégance de la pudeur.
Mais derrière l’acidité sèche de la rancœur, on entrevoit ce qui fait toute la puissance de ce roman et celle de son écriture : l’usage des mots en lieu et place de ce qui aurait dû advenir, comme tentative ultime de vivre. En cela, ce roman est aussi un fabuleux cri de tendresse et d’amour.
Sarah Trillet, LuCie & Co, 24 octobre 2019
Chronique d’une enfance avortée
Difficile de se construire une identité quand on est le fruit non désiré d’un père prolétaire au physique de bellâtre insaisissable et d’une mère androgyne, au charme indéfinissable, à la beauté incroyable, aux lèvres pulpeuses, au physique d’hommasse mal sapée qui s’adonna au plaisir saphique et qui fut convoitée par le Tout-Gomorrhe. (…) Le seul legs qu’elle lui aura laissé est probablement celui du goût de la lecture, lui permettant d’endosser l’uniforme de l’ouvrier de l’esprit (sa définition de l’écrivain).
Le ton du roman est incisif, cynique et corrosif. L’auteur nous offre ses pensées intimes parfois crues mais sans vulgarité, ponctuées d’un humour au vitriol. Didier Delome se met à nu, partage ses fêlures, ses amertumes du passé et les médiocrités du présent choisissant un vocabulaire affûté.
La pertinence du récit réside en cette alternance d’angles de vue subjectifs des personnes de classes sociales différentes qui ont côtoyé cette mère étrangère et dont la nature de l’affect qui les liait à Elle permet petits bouts par petits bouts de dresser le portrait d’une femme hors norme et atypique, chaque voix apportant sa pierre à l’édifice pour dépeindre un personnage haut en couleurs. Une lecture qui prend à la gorge et nous force à l’empathie.
Valérie Morice, La Grande Parade, 21 octobre 2019
Une véritable comédie humaine (…) un fort beau roman qui n’est pas là où on l’attend. (…) Didier Delome choisit la position non de la victime mais d’analyste capable de distanciation quand le destin ne lui est pas favorable. Sa deuxième arme est un humour constant et un goût salvateur pour l’autodérision. (…) Un tel tour de force n’est bien évidemment possible que par la grâce d’une écriture aussi pudique que sensible, aussi décalée que distinguée et recherchée, marquée au sceau d’une élégance anachronique particulièrement séduisante. Cette autofiction abandonne rapidement la veine purement autobiographique d’une relation mère-fils.
Ce roman entre aussi naturellement en résonance avec les débats qui agitent notre société actuelle sur les droits de la communauté LGBT ou ceux qui concernent la condition féminine et la maternité.
Le second roman est paraît-il toujours un challenge difficile. La maîtrise, l’originalité, l’intérêt historique et l’émotion dégagée par : les étrangers permet de considérer que pour Didier Delome ce pari est indubitablement gagné.
Lire la critique entière, par Dominique Baillon-Lalande, Encres Vagabondes, 30 septembre 2019
Les étrangers n’est pas un règlement de compte qui aurait mis le lecteur mal à l’aise, mais le constat froid et lucide, ce qui n’empêche pas des envolées littéraires, d’une absence de lien véritable entre une mère et son fils. Un roman étonnant de sincérité.
Roland Françoise, A l’écoute des livres, 3 octobre 2019
Dans ce livre autobiographique, on ressent très rapidement la sincérité de l’auteur. Les paroles recueillies de Loulou, le meilleur de sa mère, sont remplies d’humour, de tendresse et de vérité. On découvre une personnalité étonnante, pleine de liberté. (…) La confession pleine de pudeur et de délicatesse est saisissante. (…) Une écriture vive, élégante et une langue spirituelle.
Julien Leclerc, Le Tourneur de Pages, 3 septembre 2019
Autofiction ? Récit de vie ? Mémoires ? Roman ?
L’écriture est d’une grande habileté. Très distinguée, avec un choix de vocabulaire précis et recherché, qui ne s’empêche pas d’être brutal et direct ou familier et cru. L’auteur a parfaitement détaché le fond et la forme. En effet, bien qu’il nous parle de sa famille, le style d’écriture laisse percevoir une distance, avec quelques diatribes cathartiques.
Verdict : à l’image du premier roman de l’auteur, j’ai lu ce récit avec avidité. Et clairement, vu le propos, j’ai peur de ce que ça dit de moi.
Bib Hors les Murs, 27 août 2019
Avec les étrangers, il attaque le mal par la racine, avec la même sincérité implacable, en nous dévoilant son enfance meurtrie. Avec un trait d’humour, comme un bras d’honneur au désespoir, Didier Delome raconte sans pathos le parcours qui fut le sien, la haine de sa mère qui ne l’a jamais lâché, et comment sa vie a été conditionnée par ce manque affectif, dans une totale mise à nu de ses sentiments, aussi ambigus soient-ils… Un roman intimiste et fort sur les liens du sang qui peuvent se révéler de vrais fardeaux lorsqu’ils sont étrangers à toute forme d’amour…
Christine Le Garrec, A vos marques tapage, 27 août 2019
Mère agonie
Le récit des rapports de ce fils avec sa mère commence par cette phrase lapidaire et foudroyante : Ma mère était gouine et je ne souhaite pas à mon pire ennemi d’endurer mon adolescence auprès d’Elle. Dans ce second opus, plus alerte, plus poignant, plus incisif, il dénonce les mères qui ne veulent pas aimer leur progéniture et les pères qui les abandonnent à leur triste sort… C’est aussi une page d’histoire du quartier de Pigalle de la fin de la guerre à nos jours. Mais ce livre n’est pas qu’un documentaire sur Pigalle, qu’un réquisitoire contre les mauvais parents. C’est aussi une œuvre littéraire savamment construite qui retient toute l’attention du lecteur d’un bout à l’autre de sa lecture.
Denis Billamboz, Benzine Magazine & Critiques libres & Les Belles phrases, 22 août 2019
L’écriture passionnée de la plume exceptionnelle de Didier Delome nous fait partager l’ambition et l’audace de ses personnages. L’auteur possède beaucoup d’intelligence et de sensibilité, qualités réservées aux grands auteurs. Delome nous offre un livre surprenant, une belle surprise pour la rentrée littéraire 2019.
Félix José Hernandez, Cartas a Ofelia, Août 2019
Un livre étrange qui frappe le lecteur dès la première ligne.
Dans ce deuxième roman, l’auteur décrit sa famille ô combien atypique, à l’occasion du baptême de sa petite-fille qui porte le prénom de sa mère honnie : Françoise, qui a toujours vécu dans le milieu des cabarets homosexuels des années cinquante. Tout ce petit monde se croise, s’aime, se déteste, se trahit, se retrouve, se prostitue.
Un roman dérangeant car on situe mal le degré de vérité, la froide indifférence transmuée en haine du fils pour la mère.
Une vie dominée par un vide d’amour abyssal que seule la littérature semble combler aujourd’hui.
Jacques Brachet, Evasion Magazine, 29 juillet 2019
Ce récit anticonformiste ne ménage pas le lecteur. L’auteur recourt volontiers à l’autodérision et pose avec justesse la question de la responsabilité individuelle dans toute relation.
L’Hebdo des Notes Bibliographiques, Juin 2019