Résumé :
Rappelez-vous l’épisode précédent : L’extraordinaire voyage du fakir qui était resté coincé dans une armoire Ikea ; soit Ajatashatru Lavash Patel, qu’on expectorera selon les goûts et la virtuosité phonique achète-une-truelle ou jette-un-tas-de-choux, as de l’arnaque fakirique en tout sens et madré épateur de gogos. Après un soubresautant tour du monde emboîté dans une armoire Ikea qui l’avait vu, par avion ou par cargo, transbahuté d’Angleterre en Espagne et de Paris à Tripoli, nous avions laissé l’homme coulant les plus doux des jours avec Marie Rivière, la dame de son cœur et écoulant par palettes entières le récit de sa déménageante saga. Les gens heureux étant privés d’histoires et comme d’urgence il nous en faut une, voilà. Alors que notre héros macère dans l’aisance avec la volupté d’un cornichon dans la saumure et se confit dans le plus gras bien-être, son éditeur retoque son second opus, lisse à l’excès et bien bouffi de consensualité. Pour la faire brève, notre fakir est devenu mou du clou, glabre du sabre et son tapis de braises vire à la moquette haute laine. Réagissez, mon bon ! Et notre Patel de repartir à la reconquête de soi. Cap sur la Suède pour rencontrer Dieu lui-même, l’Allah de la clé Allen, le maître d’Ikea, et se fournir en Kisifrøtsipik, la Rolls du tapis à clous. Par chance, dès l’aéroport, les choses vont mal : emporté dans une louche affaire de diamants, confronté au baron Shrinkshrankshrunk, patron de Nespressé et roi de la dosette corsée, au professeur Ronaldo, gemmologue brésilien, sauvé de la mort par une édition polonaise d’Autant en emporte le vent, il se retrouve cloué dans une commode et largué en pleine Baltique, d’où il sera sauvé pour coulisser dans la confraternité d’un cirque belge et apporter une assistance magique à des réfugiés syriens. Tout cela entrecoupé de souvenirs d’enfance marqués par la férule et la duplicité de son maître et initiateur Baba Ohrom. Alors, on avale sa boussole, on ravale sa carte et on mise à l’aveugle. Avec la seconde aventure de son fakir, Romain Puértolas, en digne fils de Verne et parfait gendre d’Alexandre Dumas, réaffirme cette vérité d’évidence : le monde n’est qu’une commode Ikea, assemblée par un fakir, pleine de fausses portes et de doubles fonds, et que l’on n’assemblera jamais !
On en parle :
Romain Puértolas renoue avec le héros qui a fait son succès planétaire, à la fois farfelu et engagé.
Paru en 2013, L’extraordinaire voyage du fakir qui était resté coincé dans une armoire Ikea est l’une des plus féeriques aventures éditoriales de ces dernières années. (…) Puértolas en profite pour réactiver son héros, Ajatashatru Lavash Patel, resté en France, marié avec sa chère Marie Rivière, et devenu un richissime écrivain à succès, il décide de dormir à nouveau sur un lit à clous… introuvable chez Ikea France. S’ensuivra une avalanche de péripéties plus burlesques les unes que les autres, de quiproquos, de rebondissements invraisemblables et de calembours potaches, dignes des San-Antonio de la grande époque. (…) Mais le propos va au-delà. Aja, tentant de rentrer en France, se retrouve bloqué à la frontière belge, en compagnie de migrants syriens clandestins, refoulés, qu’il va aider de sa magie. Leur situation va lui inspirer la fin de son roman, et le thème du suivant: et si, à son tour, l’Europe était à feu et à sang, et si c’étaient les Européens qui devaient s’enfuir au Moyen-Orient et en Afrique, accepteraient-ils d’être traités aussi inhumainement qu’ils traitent les actuels demandeurs d’asile qui frappent à leur porte ? (…) Ce sera le sujet du dernier volume de la trilogie du fakir au grand cœur, prévu pour dans deux ans.
Jean-Claude Perrier, Livres Hebdo, 13 avril 2018
Le Fakir revient, plus vivant que jamais
Le prolifique Romain Puértolas revient avec un film et un nouveau roman. Avec un tome II au roman et un film, Romain Puértolas donne corps à son personnage fétiche.
Péripéties incroyables et humour sont de nouveau au rendez-vous dans ce roman attendu.
Biblioteca Magazine, Mai 2018
Romain Puértolas cite aussi bien Stéphanie de Monaco qu’Arthur Rimbaud L’auteur, très en verve, s’autorise toutes les fantaisies pour une suite épatante Et piquante !
Alexandre Fillon, Lire, Mai 2018
L’absurdité est élevée au rang d’art absolu. Si ce n’est pas vraiment l’humour, ca y ressemble. Il s’y entend pour manier le calembour tel Martin Fourcade glissant sur le fond et visant juste. (…) Les adeptes du retournement de situation n’y perdront ni le Nord, ni le sens de l’humour.
Thierry Boillot, L’Alsace, 6 mai 2018
Toujours aussi drôle, pleine de péripéties, de flash-back sur l’apprentissage du dur métier de fakir avec un gourou impitoyable et cruel. Quel festival de jeux de mots, de citations humoristiques. La satire devient même morale lorsqu’elle s’en prend aux travers de notre monde occidental égoïste et dur.
TéléZ, 26 mai 2018
C’est le début d’une histoire folle, aussi réjouissante que foutraque. La verve de l’auteur irradie les pages. (…) Le voyage est entrecoupé de scènes du passé, où le héros interroge l’enfant qu’il a été. C’est peut-être la meilleure façon de se retrouver, de renouer avec cette part de rêve engloutie par le succès. Il y a du Candide dans cette errance philosophique, un Candide qui aurait mangé très épicé. Au milieu des polars de l’été, l’humour de ce roman mi-indien mi-suédois fait du bien.
David Foenkinos, L’Express, 23 au 29 mai 2018
Les lecteurs de cinquante pays ont été conquis par les virevoltantes aventures du ressortissant indien à l’humour inoxydable
Ouest France, 23 mai 2018
Le héros du best-seller de Romain Puértolas débarque au cinéma, tandis que Les Nouvelles Aventures du fakir au pays d’Ikéa sortent en librairie. Bienvenue dans le monde magique du succès.
Adeline Fleury, Le Parisien, 25 mai 2018
Cette fable truculente sur les aventures d’un jeune Indien trimballé aux quatre coins de l’Europe et dont le destin se confond avec celui des migrants.
Le Télégramme, 27 mai 2018
Il décide alors, se remémorant son enfance misérable et sa formation de fakir auprès du terrible Baba Orhom, de se rendre à Stockholm pour demander à M. Ikea en personne de lui fournir un kisifrotsipik, le lit à clous qui lui manquait pour redevenir celui qu’il avait toujours été. Entreprise qui va être à l’origine d’une série de quiproquos et de rebondissements dont Puértolas maîtrise l’enchaînement comme un gymnaste de haut niveau.
Véronique Cassarin-Grand, L’OBS, 31 mai-6 juin 2018
Une folle comédie que l’on dévore comme une confiserie à la fête foraine entre le grand huit et le chateau fantôme
Bernard Babkine, Marie-France, Juillet 2018
Interview par Bernard Lehut pour VSD, 31 mai-6 juin 2018
Avec ce sens du délire narratif qui est sa marque de fabrique, Puértolas livre l’air de rien une fable sur les migrants et les relations Nord-Sud aux petits oignons, à la fois burlesque et tragique. Le fakir a de beaux jours devant lui.
Marie-Lucile Kubacki, La Vie, 07 juin
Interview dans 20 minutes Montpellierpar Jérôme Diesnis, le 11 juin
Un roman drôle, parfait pour les vacances
Catherine Pauchet, Les Affiches de la Haute Saône, 19 juin
Aussi loufoque qu’absurde, ce nouveau récit rocambolesque mêlé aux souvenirs tragicomiques de l’indien a de quoi tenir le lecteur en haleine. Et plus encore de le faire réfléchir. Car sous couvert de proposer une farce de 300 pages, Puértolas grimé en Voltaire livre un conte philosophique sur la condition de migrant.
Alice Develey, Le Figaro littéraire, 28 juin 2018
AUDIOVISUEL
Retrouvez Romain Puértolas dans La Librairie Francophone, au salon du livre de Genève, sur France Inter, animée par Emmanuel Kherad, le 28 avril 2018 (curseur: 6’30) :
Il y a énormément de choses dans ce livre, c’est foisonnant. (…) Vous racontez le dénuement, c’est cela qui m’a intéressé, le dénuement qui est important pour mieux saisir la richesse de la vie et vous démontrez, votre fakir démontre avec son histoire et aussi avec qu’il vit aujourd’hui, qu’en Occident on s’encombre trop ! Et comme lui [Ajatashatru Lavash Patel] disait son maitre fakir en Inde: essaie d’être heureux avec le juste nécessaire. Emmanuel Khérad
Romain Puértolas était l’invité de Frédéric Taddéï dans son émission Europe 1 Social Club, le 3 mai 2018 – Disponible ICI Curseur 4:06 à 15:53
Le livre qui vaut le détour sur France Bleu, le 2 mai 2018 – Disponible ICI
Romain Puértolas prend un plaisir d’enfant à écrire les aventures de son fakir, son imagination s’ébat en toute liberté, il se permet toutes les facéties (…) On retrouve la touche humaniste et l’on croise à nouveau des migrants, des bannis, les laissés-pour-compte de la planète que le fakir défendra…Chez Romain Puértolas le rire ne sonne jamais creux !
Bernard Lehut dans Laissez-vous tenter le 10 mai 2018 sur RTL
Romain Puértolas est l’invité de Monique Atlan dans l’émission Dans quelle étagère sur France 2, le 20 juin
C’est drôle, c’est désopilant… En même temps, ça nous raconte tout l’absurdité de notre époque.
Télématin, le samedi 30 juin 2018 par Olivia de Lamberterie.
WEB
Quatre ans et demi que le fakir est sorti de son armoire Ikea pour nous offrir un extraordinaire voyage. Et il revient cette fois-ci pour partir à la recherche d’un KISIFROTSIPIK , meuble Ikea idéal pour un fakir, car il s’agit d’un lit à clous. (…) Le roman se ferme sur l’éventualité d’une suite qui ferait des aventures de notre fakir une trilogie. (…) Romain Puértolas deviendrait le J.K Rowling des fakirs, qui dit en passant sont aussi un peu sorciers.
Le Bouquinovore, 20 avril 2018 – Disponible ICI
Romain Puértolas reprend les clés qui firent son succès, mais il les peaufine, les approfondit et nous livre un nouveau petit bijou de lecture.
Emile Cougut, Wukali, 28 avril 2018 – Disponible ICI
Romain Puértolas laisse libre court à son imagination débridée (…). On se croirait parfois dans un vieux San Antonio où les noms propres ressemblent à des périphrases des plus comiques.
Denis Billamboz, Critiques Libres, 30 avril 2018 – Disponible ICI