Les Sentiers délicats

Découvertes

ISBN: 978-2-84263-097-3

Genre: Nouvelles

Date de parution: 05/01/2005

Nombre de pages: 160

Couverture : Alice Charbin

Prix: 13.5€

Exemplaire du tirage de tête: 45€

Les Sentiers délicats

Découvertes

Huit nouvelles sur la route et toutes défilent à l’allure d’un phrasé délicat. C’est ce qu’on appelle la touche Holder. 

Résumé :

Partir, dit-on, c’est mourir un peu. À suivre Éric Holder dans les méandres de ses sentiers délicats, on aurait l’impression de revivre. Bien plus que la destination, c’est le voyage qui compte. Un voyage à l’intérieur de huit nouvelles et par tous moyens : à pied, en chemin de fer, à moto, en voiture, etc. Mais qu’importe, pourvu qu’on ait l’ivresse. Celle du jeune narrateur qui par son échappée belle parachèvera son éducation. Celle de cet écumeur de rivières qui a pour maison le monde sur un coup de volant. Le motard n’est pas en reste : pesanteur abolie au profit de la force centripète, halte impromptue, plaidoyer pro moto. Se souvenir d’une Alfa Romeo rouge, et Anne Deux apparaît sur le siège conducteur. Dans le train, la conversation oiseuse d’un couple anglais se révèle être le déclencheur d’un cocorico d’anthologie. Et parfois suffit au bonheur de marcher dans la campagne tout en écoutant le pèlerin, frère Jean. Ne reste plus qu’à s’accommoder du jet lag où le songe peut l’emporter sur la réalité, à moins que ce ne soit le contraire.
Vingt ans après Nouvelles du Nord, premier livre d’Éric Holder et des éditions Le Dilettante, voici huit nouvelles qui défilent à l’allure d’un phrasé délicat. Holder écrit comme il entend vivre : sur la roue arrière.

On en parle :

Éric Holder est de ces auteurs dont l’écriture fruitée constitue l’essentiel de l’attrait et du charme , avec cette lumière dans les mots, cet air dans les phrases, ce swing aussi dans le rythme des pages qui marquent un vrai style.
Jean-Louis Kuffer, 24 Heures (Lausanne, Suisse).

Les sentiers délicats de Éric Holder croisent au passage ceux d’auteurs comme Jean Rolin, ou Réjean Ducharme à qui il est rendu hommage vibrant et discret. C’est beau, aérien, intelligent, c’est du Éric Holder en somme.
Maxime Romain, La Marseillaise.

Ces petites ironies de la vie, ces désillusions en demi-teintes, ces émotions impalpables, touchent à l’indicible, et c’est tout le talent d’Éric Holder que de savoir les formuler dans une langue aussi précise et d’une telle justesse de ton.
Bruno de Cessole, Valeurs Actuelles.

Éric Holder, dans son dernier recueil de nouvelles, Les sentiers délicats, ose nous parler de sentiments, de nature, d’histoires d’amour, d’enfance, de plaisirs découverts et partagés…Tous ces bonheurs qu’il choisit de nous dévoiler, le recueil étant pour une grande part autobiographique, nous les savourons sans honte et sans remords.
Gabrielle Napoli, La Quinzaine Littéraire.

Holder, l’écrivain, est un musicien des mots. Poète des grands chemins, il a en lui l’art de la fugue: il se raconte et nous offre de l’accompagner, simplement.
Martine Laval, Télérama.

Les filles, les étoiles filantes, les garçons, les vieux grigous, les femmes girondes, les motos, la voix lactée, les belles bagnoles, les oiseaux, le crépuscule de l’amour, les prairies, les fleurs, les brins d’herbe, la cerise du soleil couchant, tout est vrai, bruissant, vivant, en mouvement perpétuel dans la grande chamade que bat le cœur de l’univers.(…) Un livre à attraper vite, et à garder longtemps.
Valérie McGarry, Figaro Madame.

On sourit, on est ému et l’on quitte à regret cette compagnie d’humains qui nous persuade que" la vie est un rêve dont nous ne nous réveillerons pas ".
Christian Authier, Figaro Magazine.

Holder parle de riens mais ce n’est pas un moins-que-rien, c’est un plus-que-parfait.
Frédéric Beigbéder, Voici.

Une peinture du paysage des hommes, du coeur des hommes, de ce qui se trame derrière les mines ridées, les mains calleuses, les dos voûtés.
Jacques Lindecker, L’Alsace.

C’est un écrivain profond, léger et magnifiquement sérieux. Un écrivain parfait. Un grand écrivain est un mystère et, à chacun de ses livres, le mystère s’épaissit.
Patrick Besson, Marianne.

Vingt ans après Nouvelles du Nord, qui fut non seulement son premier ouvrage mais aussi le titre inaugural du Dilettante, Eric Holder signe, avec Les Sentiers délicats, bouquet de récits autobiographiques, un merveilleux éloge de la fuite. (…) Vingt ans après, Eric Holder n’a pas changé. De sa vie il a fait un rêve, et de son œuvre, qui abolit la pesanteur, une aventure quotidienne. C’est un écrivain sans bagages qui rend le lecteur plus léger, plus humain, et reconnaissant.
Jérôme Garcin, Le Nouvel Observateur, jeudi 20 janvier 2005.