Résumé :
La chose est connue : à l’instant de la grande goulée, de l’ultime rasade, quand l’océan s’en vient vous prendre dans ses replis, on revoit tout. Du plus infime au très saillant et ce sur grand écran, petits instants et grands moments.
Il en est là, Babour, le narrateur de Laurent Maréchaux, rejeton fiévreux de forestiers nantis et catholiques. Bien calé dans les froidures d’une lame, son film lui est projeté en exclusivité, plein cadre : années torero (avec gradins grondants et épée qui flanche), années militantes (tôle et matraque pour cause d’antisoviétisme contondant), années spaghetti (braquage à l’italienne et cœur en miettes), années Appalaches (" force de la meute ", dérapages, chutes fatales plein merisier), années moudjahidin (crapahutages afghans), années fric (sexe en sus, par tout temps et tout terrain), les années Horn (dites encore années Bilou-la-fumée, coureur de mer et frère de la côte). Tout ça pour quoi, pour le Horn, mais l’autre, celui qu’années après années, il a cherché, l’autre Horn, un Horn à soi, tout en dedans.
On en parle :
Les sept vies de cet homme au cœur brisé sont si palpitantes, qu’on lui souhaite une huitième: auteur de best-seller. Dans ce milieu aussi, il pourrait connaître de jolies sueurs froides. Les Sept Peurs est un sacré bon début!
François Alquier, Virgin!
Un vrai roman d’aventures, drôle et trépidant, qui est aussi une chronique désabusée de notre époque. Réussi et convaincant.
Corinne Bourbeillon, Ouest France Dimanche.
Roman inattendu et formellement conseillé.
Karine Henry, Pages (libraire à la librairie Comme un roman, Paris 3e)
Un premier roman personnel, déconcertant et facétieux, signé d’un navigateur qui ne possède ni télévision, ni four à micro-ondes mais de l’encre sympathique.
Michel Vagner, L’Est Républicain.
Un livre à la beauté sombre qui est à la fois un hommage à Lord Jim, et un hymne aux mers du Sud.
Jean-Rémi Barland, La Voix.
De la vie fragile, souvent tragique, et ne tenant qu’à un fil, Maréchaux exalte le souffle magique. Les Sept Peurs nous font partager " la pire de toutes les peurs : la peur de ne plus avoir peur" , le goût des premières fois et des aventures recommencées.
Christian Authier, Le Figaro Magazine.
Voici un premier roman pas comme les autres. Qui a de l’ampleur, du coffre, de la fantaisie aussi – du moins on l’espère si tout n’est pas autobiographique.
Jean-Claude Perrier, Livres Hebdo.
Laurent Maréchaux est au fond un mercenaire de la littérature, un collectionneur de vertiges, une façon de condottiere guidé par le frisson inédit, le hasard, la beauté gratuite des retours de fortune. Il y a en lui quelque chose d’un Stevenson des temps modernes qui aurait troqué l’âne contre une Fiat 125 déglinguée. Un frère de la côte en somme, de ceux qui ont lu Platon, maîtrisé la peur et savent qu’"il y a trois sortes d’hommes: les vivants, les morts et les marins".
Jean-Louis Ezine, Le Nouvel Observateur.