Résumé :
Notre héros est un débrouilleman fieffé, un bon jeune plutôt nerveux et bourlingueur, dans le sillage de son copain Matéo, érotomane averti. Il est affublé d’une Mathilde, grande mâcheuse de malabars, avec laquelle il part s’essayer aux vacances en Corse, via le Lubéron pour voir Mamie. Le temps d’enterrer un écureuil, d’enfourcher son scoot et bonjour à toi île de beauté. Plutôt à la hauteur de sa réputation, l’île : soleil, farniente. Mais voilà, adroga basta est tagué sur les murs. La vadrouille s’organise, le temps se balise, on s’adonne aux délices de la débrouillardise. Cette petite virée s’achèvera avec une femelle doberman sur les genoux et des gitans dans une piscine.
Une tranche de vie découpée à l’Opinel avec de vrais morceaux de bonheur dedans.
On en parle :
C’est drôle, sans prétention et ça fait mouche.
Jean-Claude Perrier, Livres Hebdo.
Ce premier texte, enjoué et lumineux, respire le bonheur. Une denrée littéraire rare ces temps-ci.
Dominique Guiou, Le Figaro Littéraire.
Malabar trip (…) est le premier livre publié de Cyril Montana, mais ça ne doit pas être son premier livre écrit, tant il y a de finesse et d’astuce dans ce texte d’une apparente décontraction. C’est un Djian dont on n’entendrait pas trop crisser le blouson de cuir. Ravalec sans les seringues infectées par le VIH qui traînent dans la salle de bains. Beigbeder en classe éco. Houellebecq moins les diplômes. Les bonnes histoires n’ont ni début ni fin, comme l’Illiade, où il n’y a ni le début ni la fin de la guerre de Troie.
Patrick Besson, Marianne, 29 septembre/5 octobre 2003.