Résumé :
Journaliste d’esprit méticuleux, ayant le goût de la documentation et du contact, Eugène Galton ne poursuit, dans la vie, qu’un but : qu’elle ne s’arrête pas et cela par des moyens modernes, rationnels. Que l’immortalité lui soit accordée par la déesse Science et sa collègue Technologie. Cette mise à mort de la mort, ce virus de la survivance le travaillent en continu, prenant la forme d’interviews, d’enquêtes livresques, de ratiocinations permanentes ; et ce au point qu’il finit par y perdre sa compagne, Ninon, et par insupporter son ami Georges, qui se livre pourtant devant lui à une brillante défense de la difformité et à un plaidoyer pour une vie décomptée. Qu’à cela ne tienne, notre Eugène n’en a que pour un corps réparable, rafistolable à perte de vue avec une boîte à outils génétique multifonction, que pour une éternité " à portée de pipette ". Il entreprend de se nantir d’un clone. Entre vaudeville génétique et fantaisie science-fictive, cette comédie grinçante de Jacques Girardon nous montre l’homme incarcéré à vie dans les seules cellules dont on ne s’évade pas, les siennes, et avide de se faire la belle.
À tout prix ?
On en parle :
La documentation est solide, l’argumentation bien étayée et les expériences ou découvertes évoquées avec noms, dates et références on ne peut plus sérieuses. Le tout sous une forme assez romancée et bien écrite ce qui donne à l’arrivée un livre à la fois agréable, facile à lire et tout à fait instructif. Que demander de plus ?
Par Steppenwolf, Et pourquoi donc ? 16 juin 2010
La Génétique, c’est fantastique !
Ah ! Les tribulations d’Eugène, cet eugéniste sans-gêne, ce petit reporter qui rêve d’immortalité et de corps parfait, quitte à se faire prélever un morceau de fesse à Belgrade pour fabriquer son clone…Telle est la trame de" Mathusalem &Cie, l’hilarant premier roman de Jacques Girardon. Une comédie loufoque où l’ancien rédacteur en chef de" Sciences et Avenir "se moque joyeusement des mille et une vanités de notre époque. Entraîné dans la course folle de cet antihéros qui se voudrait surhomme, on finit par jurer" Carpe Diem "plutôt qu' "In Vitro Veritas "!
Augustin Trapenard, Elle, 16 avril 2010
Un livre, soit dit en passant, qui, on se lance, donne drôlement à réfléchir, ce qui n’est pas si fréquent par les temps qui courent. L’eugénisme, mais à rebours. J’ai oublié de dire que Jacques Girardon, qui signe là son premier roman, a été rédacteur en chef de Sciences et Avenir. On peut donc lui faire confiance.
Vincent Wackenheim, La Revue Littéraire, avril 2010.
Un passionnant témoignage, entre pamphlet et prophétie.
Jean-François Lahorgue, Benzine Magazine, 15 mars 2010
Un roman pour rire et réfléchir. Dans cette comédie loufoque et satirique adoucie d’un zeste de tendresse, l’auteur brocarde les obsédés de la longévité et les apprentis sorciers de la génétique.
Bernard Lehut, Laissez vous tenter, RTL, 16 février 2010
Mathusalem & Cie pourrait n’être qu’un exercice amusant de vertige intellectuel, mais Jacques Girardon alterne avec un tel brio vaudeville génétique et comédie grinçante que cette quête hallucinate de l’immortalité s’impose comme la fable de notre époque.
Fnac.com, février 2010
Premier roman de Jacques Girardon, avec humour, plume alerte et incarnée, sur un sujet d’actualité brûlante, on s’y colle et on ne décolle pas des pages…
Le Mague, 7 février 2010
Jacques Girardon alterne avec un tel brio vaudeville génétique et comédie grinçante, que cette quête hallucinante de l’immortalité s’impose comme la
fable de notre époque.
Les Nouvelles de Tahiti, 14 janvier 2010
Jacques Girardon signe un premier roman souvent très drôle, parfois grinçant et surtout extrêmement documenté sur un sujet ardu : la génétique et le clônage.
Franck Boitel, Paris Normandie, 23 janvier 2010
Jacques Girardon connaît son affaire, sa documentation est solide et il mêle à l’information une réflexion sur la mort et sur le bien-fondé de l’existence, réflexion incontournable quand on parle de génétique.
Dany Venayre, parutions.com, 20 janvier 2010
Bien documenté, "Mathusalem & Cie" met en scène un trentenaire névrosé aux affinités plus scientifiques que dandys littéraires qui traînent d’habitude dans les romans. Résolument postmoderne dans sa manière d’aborder le souci de soi, Eugène le bien nommé nous ballade dans les arcades des organes à commander dans les Balkans, avec une bonhommie et un manque de culpabilité très sympathique
Yael, La boite a sorties, 4 janvier 2010
Jacques Girardon imagine comme une farce la quête d’immortalité et de paternité d’un jeune journaliste.
Michel Vagner, L’Est républicain, 2 janvier 2010