Résumé :
À trente ans, comme la plupart d’entre nous, il croyait se connaître, il nageait tranquille à l’intérieur de lui-même. Il flottait dans une vie quasi clinique dépourvue de véritables surprises où l’essentiel se jouait sur des "petits riens". Jusqu’ici il n’avait aimé que la Musique. Et puis un jour, il se découvre une part de perversité surgie d’on ne sait quelle geôle de son inconscient. Et même si on ne dérape qu’une seule fois dans sa vie, rien après ne sera plus jamais pareil. Rien. Il n’était plus ce brillant informaticien, célibataire, sans histoires, bien sous tous les rapports comme on dit. Ce jour-là, un 31 décembre, alors qu’on fête les dernières heures de l’année, il était entré dans l’irréversible.
"L’écriture de Millon, riche en adjectifs, avec ses délicates descriptions de la chair féminine et sa palette de couleurs irisées, le situe dans la lignée d’un auteur déraciné : Nabokov. Mais son ancrage dans le Hainaut l’apparente aussi par une écriture parcourue d’aphorismes, sa tentation des inventaires et son sens des images, une constante autodérision, aux surréalistes belges." Éric Allard.
On en parle :
La distance joue en faveur du livre. Elle lui donne un ton léger et trompeur, à travers questions sans réponses et phrases aussi définitives qu’approximatives. (…)Juste un temps suspendu pendant lequel on s’arrête de respirer… La séduction de l’écriture n’y est pas pour rien.
Pierre Maury, Le Soir, 26 mars 2003.
Alexandre Millon écrit des choses minuscules et capitales avec la même élégance, bordée de charme et de beaucoup d’humour.
Karine Papillaud, 20 minutes.
Écrit avec simplicité, un beau roman, bien construit, équipé de personnages douloureux, pathétiques, qui sonnent vrai. L’époque, moderne et grise, se révèle, à sa manière, une manière de voix off.
P. L., Le Figaro magazine.
Il faut aussi savoir gré à Millon de faire pointer un poète de la tendresse, pudique mais omniprésent, sous les allures du luron désinvolte et narquois.
G. C., L’Express.