Mes vies parallèles

ISBN: 9791030800838

Genre: Littérature générale

Date de parution: 03/01/2023

Couverture : Camille Cazaubon

Prix: 25€

Prix numérique: 12,49€

Exemplaire du tirage de tête: 100€

Résumé :

Naître ou ne pas naître, telle est l’unique question. Certains trépignent dans la coulisse, avides de couper le cordon, de bondir en scène, d’y camper un personnage, d’autres se demandent bien pourquoi, pourquoi on devrait s’arracher au farniente amniotique, encoconnés qu’ils sont dans le ventre maternel comme au cœur d’un doux hamac. Tel est notre anti-héros, le futur Charles Dubois, qui déplore plus que tout qu’il y ait une fin à la délectable somnolence fœtale. Une nostalgie patente dès"son expulsion vers le monde"où il offre l’apparence non pas d’un baby démangé de vitalité, mais d’un"tas de gelée", un avorton amorphe qui, dès l’origine, fait tache dans une famille vouée au culte de l’effort et de la responsabilité. Tôt orphelin d’un général de père tué dans une accident de friteuse, pris dans l’impitoyable étau formé par une mère anxieuse et le volontarisme crispant d’une sœur musicienne, il est d’abord confié à la gutturale férule de Margrit l’Autrichienne qui échoue à viriliser ce garçonnet. Maillon mou de la chaîne sociale, il consterne comme il respire et sa scolarité s’avère un chemin de croix ponctué d’humiliations carnavalesques et de naufrages sentimentaux. Néanmoins, stratégie secrète et soupape mentale, Charles s’en sort en cultivant l’art des univers parallèles, se téléportant dans des mondes imaginaires qui assouvissent ses désirs fondamentaux : s’abstraire et se distraire. Marathonien de l’inappétence grandiose, oisif de droit divin, mais tenu d’assumer des rôles factices, on l’accompagnera néanmoins à l’université, à l’armée, d’emplois précaires en vocations passagères, seul, en famille ou soumis au parasitage inévitable d’un collègue. À tous, il n’oppose que sa flottaison molle dans un océan de lymphe. Frère des Bartleby ou des Oblomov, Charles Dubois, lecteur de Pessoa qui lui apprend"la dissidence envers la vie", incarne au mieux cette sentence d’Henri Michaux :"Ne faites pas les fiers. Respirer, c’est déjà être consentant". Le miracle est que, de cette vie monologuée avec une minutie distanciée, se dégagent un humour colossal et une mélancolie bouleversante.

On en parle :

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Pour réécouter le coup de cœur de Frédéric Beigbeder au Masque et la Plume, cliquez sur l’image, à partir de 49’16 :

PRESSE NATIONALE

 

 

 

« Le bréviaire de la génération avachie. »
Frédéric Beigbeder, Le Figaro Magazine, 20 janvier 2023

« C’est une vraie prouesse réussie… »
Alexandre Fillon, Le Figaro littéraire, 18 janvier 2023

 



« Cette galerie pleine de névroses à la fois hilarantes et signifiantes. »
Youness Bousenna, Télérama, 4 janvier 2023

 

 

PRESSE QUOTIDIENNE RÉGIONALE