Résumé :
L’admiration, c’est comme la boxe ! Un noble art qui réclame de savoir danser, mais danser sous l’insoutenable et soudaine emprise de l’enthousiasme, d’avoir le don de frapper juste et fort, les mots décochés droit à un plexus plus solaire que jamais, qui soulèvent le lecteur, enflent l’auditoire comme une bourrasque ! Et cet art d’adorer, d’aimer à ras bord, de se laisser saturer par la joie, le pianiste Romain Villet le possède, en vit, en soi et sur scène, plus qu’aucun autre. Celui qui le comble et l’électrise est cet Himalaya de tendresse harmonique, ce colossal bouddha joyeux, ce stellaire moissonneur de notes, cet Hercule aux mains de fée qui sue le swing et dissémine en riant de scintillantes gerbes de sons, l’homme nommé Oscar Peterson sous les doigts duquel les 88 notes du clavier tournent à la pépiante volière de paradis. Certes, il y a Erroll Garner, Thelonious Monk, Bud Powell ou Lennie Tristano, mais Oscar Peterson affiche un plain-pied serein, une grâce souriante et une évidente consanguinité avec l’enchantante puissance du verbe de My Heart Belongs to Oscar.
Un vertige que Romain Villet nous communique au fil de deux autres textes où s’épanouit sa foi dans le jazz, le dieu de l’instant, arme de séduction lascive, son amour du trio, sainte trinité sonore, mariage à trois du rythme, du spleen et de la révolte, un triptyque où se dit sa zigzaguante histoire d’amour avec cette musique dont le swing fait battre la chamade au coeur de l’univers.
On en parle :
AUDIOVISUEL
Entretien avec Dominique Roederer, dans l’émission Comment ça s’écrit sur la 1ère Outremer, le 29 juin 2019
C’est plus qu’une déclaration d’amour, c’est une déclaration de passion brûlante.
Interview avec Eddy Caekelberghs dans l’émission Majuscules sur RTBF La 1ère, le 16 juin 2019 (à partir de 32’15)
Comme le suggère le titre du livre, Romain Villet est féru de jeux de mots, et chaque fin de chapitre arrive sur une suggestion d’écoute dont le titre forme un jeu de mots avec ce qui précède, c’est subtilement amené dans le propos, et on se laisse surprendre à chaque fois.
Présentation du livre par Ivor Malherbe dans Magnétique sur la RTS Espace 2, le lundi 3 juin 2019
Coup de coeur d’Isabelle Maillot de la Librairie Musicalame à Lyon sur RCF En mode avion, le 29 mai 2019
C’est un texte extrêmement virtuose que dit Romain Villet. Un texte extrêmement virtuel, entrecoupé de morceaux musicaux de morceaux percufssifs, des jeux avec son batteur, son contrebassiste. Et bien sûr plane l’ombre du grand homme et sa musique (Oscar Peterson)
Laure Albernhe et Mathieu Beaudou, TSF Jazz Matins Jazz, 17 mai 2019
Il utilise la langue, il fait swinguer les mots, il fait swinguer la langue, avec aussi beaucoup d’humour et ça nous fait découvrir, ça nous donne envie en tout cas d’écouter la musique d’Oscar Peterson. Et ça nous donne envie d’écouter du jazz vraiment. C’est un amour du jazz. (…) C’est vraiment un bel hommage à cette musique même si on n’est pas passionné, ni grand connaisseur, on va y prendre du plaisir quand même.
Coup de cœur de Daniel de Tom Librairie à Perros-Guirec dans Au coeur des livres sur Station Millénium, le 16 mai 2019
Dans My Heart Belongs to Oscar, Romain Villet rend hommage à la musique et à l’homme qui ont bouleversé sa vie lorsqu’il avait 20 ans. Aussi à l’aise au clavier que sur un texte en braille, l’auteur et musicien s’amuse avec les mots, partage sa passion pour le trio et l’improvisation et s’incline devant le talent de l’immense pianiste canadien. Romain Villet joue aussi ce texte sur scène – Colombine Denis
Interview dans le JT de France 3 Picardie, le vendredi 3 mai, à 19 heures, dans la rubrique culturelle : Par ici les sorties (écouter à partir de 19’50)
Un vrai coup de cœur, c’est le cas de le dire
Alex Dutilh, dans Open Jazz sur France Musique, le 9 avril 2019
My Heart Belongs to Oscar, un livre signé du pianiste français Romain Villet, à paraitre le 10 avril, aux éditions Le Dilettante. 75 pages d’histoire d’amour jazzsistique entre l’auteur et le géant Oscar Peterson (1925-2007), ce pianiste et compositeur canadien surnommé le "Maharaja du clavier" par Duke Ellington. Dans ce livre, on trouve aussi un portrait habile de l’art d’un illustre confrère des deux précités, l’américain Bill Evans avec des idées, vous allez voir, à creuser …
Richard Gaitet présente My Heart Belongs to Oscar, dans son émission Nova Book Box sur Radio Nova, le 13 mars 2019 et en lit un extrait
PRESSE NATIONALE
Un travail de Romain
Le jazzman Villet clame sa passion pour Oscar Peterson, et ça swingue ! (…) Émaillé de plaisanteries, de jeux de mots et d’à-peu-près. De réflexions où sont convoqués des penseurs de toute espèce. Son projet : clamer son admiration pour celui qui lui a fait découvrir le jazz. (…) Il se livre à une véritable leçon de jazz illutsrée. Une célébration vibrante. Un cours en trois textes dont le lecteur appréciera toute la saveur.
Jacques Aboucaya, Service Littéraire, Juillet-Août 2019
Les légendes du piano-jazz à pleins volumes
L’intarissable chant d’amour du pianiste aveugle Romain Villet, qu’habitent le jazz, la littérature, et le jeu d’Oscar Peterson. Feu d’artifice ininterrompu. (…) L’hymne à la joie fertilise les veines du lecteur. On n’esquive pas l’admiration. L’humour ouvre des portes en sous-mains. (…) Villet nous ravit, nous prend par les deux mains, nous ensoleille.
Bruno Pfeiffer, Ça va Jazzer – Libération.fr, 3 juin 2019
En mai, lis ce qu’il te plaît ! Quelques munitions pour les viaducs de mai
Pour les prisonniers de la boîte de jazz : My Heart Belongs to Oscar de Romain Villet. Improvisations diablement originales, un sens du swing inné et de la narration libre. Une déclaration érudite d’amour à Oscar Peterson qui sonne juste.
Thomas Morales, Causeur, 27 avril 2019
Mon coeur est à Oscar
Romain Villet est écrivain. Et pour lui, littérature et jazz sont intimement liés.
Jazz News, Avril 2019
Avec Romain Villet, pianiste, concertiste, on sait désormais qu’il est aussi un concert d’un type un peu particulier. Une sorte de concert décrit, raconté. On saura ce qui va être joué ; le musicien nous le présente longuement par écrit, mais pas une note de musique ne sortira du livre. Ce qui est, avouons-le, rassurant. Quoiqu’on puisse imaginer qu’un jour, livre et disque ne fassent plus qu’un. En attendant, Romain Villet déclare sa passion musicale à Oscar Peterson et au jazz sous forme de trois textes, le premier (le plus long) comme une conférence écrite présentant les morceaux qui vont être joués – que vous n’entendrez pas – le deuxième rapportant la conversation imaginée entre le pianiste et un auditeur passionnément curieux de ce qui se joue lors d’un"set", le troisième consistant en des variations sur le thème pourquoi le jazz ?. Une lecture vaut-elle une écoute ? La question est posée.
Philippe Méziat, Citizen Jazz, 21 avril 2019
PRESSE RÉGIONALE
Oscar, le géant du swing
En trois textes, Romain frappe le rythme haletant des mots entre humour subtil et envolées philosophiques. De la recette du trio, à sa découverte du jazz, il nous emporte.
Sylvie Payet, Le Courrier Picard, 14 juillet 2019
Que cette déclaration d’amour est authentique ! Dans une forme inventée et qui semble improvisée, l’auteur livre ici une conférence intense, drôle et inventive à la frontière du texte théâtral et de la performance.
Julien Dollet, Eulalie, Juin 2019
Son opus de quatre-vingt pages et son spectacle en trio sont tous deux des hommages à Oscar Peterson mais aussi et surtout au jazz. Romain, lors de sa dédicace, n’avait pas oublié d’amener son piano et nous gratifia d’un concert de haute tenue.
Philippe Lacoche, Le Courrier Picard, 12 mai 2019
Ce petit livre swingue en rendant hommage à Oscar Peterson
Oh qu’il est bien tourné ce petit livre que signe Romain Villet. Malicieux, vif et savant, l’auteur, qui est aussi pianiste, rend hommage au pianiste américain Oscar Peterson. (…) Romain Villet est gourmand de jazz et nous donne de belles parts de swing afin de prendre en souriant et au sérieux le présent qui se présente.
Claude Maine, Ouest France, 10 mai 2019
Le Canadien Oscar Peterson (1925-2007), – c’est la clé de voûte de ce délicieux petit essai où le swing s’exprime à toutes les pages -, fut de ces pianistes géniaux qui, comme Erroll Garner ou Michel Petrucciani, traversèrent la musique et la vie le sourire aux lèvres. (…) Très fin connaisseur de son idole, exégète subtil sans en avoir l’air, l’auteur de ce texte réjouissant, lui-même pianiste, en profite avec pudeur et élégance (comme lorsque vous écoutez jouer René Urtreger, par exemple) pour nous communiquer son amour du jazz, de la liberté, de la complexité généreuse, de la beauté ténébreuse qu’il contient et qui n’appartiennent qu’à lui. Si, au terme de cette lecture, vous ne courez pas dénicher un disque de Peterson en trio, par exemple We get requests, avec Ray Brown et Ed Thigpen, pour écouter sa version de You long good to me, c’est à désespérer !
Berthold Bies, Le Télégramme, 2 mai 2019
La mélodie du bonheur
Ça commence comme un cours de musique. D’histoire de la musique, et même plus précisément de jazz. C’est que Romain Villet en est fou. L’auteur lui déclare sa flamme dans ce petit livre jubilatoire. (…)
L’enthousiasme de l’auteur de ce petit bouquin rythmé comme une bonne partition, est contagieux. C’est drôle, enjoué.
Karine Leroy, Paris-Normandie + Le Progrès de Fécamp, 4 avril 2019
WEB
Un monologue truculent
Combien cette déclaration d’amour est authentique !
Dans une forme inventée et qui semble improvisée, l’auteur livre ici une conférence intense, drôle et inventive à la frontière du texte théâtral et de la performance. (…) Didascalies, jeux musicaux du trio, références littéraires et musicales rythment ce texte curieux et passionnant qui explore l’origine de deux passions, le jazz et l’écriture, au travers du portrait d’un artiste virtuose trop méconnu : Oscar Peterson.
Julien Dollet, Actualitté, 23 octobre 2019
Présentation sur le site de France Musique
Le sacre du tympan, un hommage à Oscar Peterson, par le pianiste Romain Villet
C’est un ouvrage-hommage en trois sets légers, blagueurs, profonds, à un homme pesant 240 livres, mesurant 1,90 mètre, un géant du jazz, Oscar Peterson, pianiste canadien, maître du trio en lévitation, né en 1925 et mort en 2007 selon la propagande. Il est écrit par Romain Villet, pianiste lui-même, à la façon d’une partition pour conférence discutée, nommée My Heart Belongs to Oscar, titre inspiré bien entendu du saucisson de Cole Porter, My Heart Belongs to Daddy. Un saucisson, c’est un morceau que tout le monde connaît (ou presque), une chanson ou un thème qui est dans toutes les têtes, l’un de ces fameux standards autour duquel les jazzmen n’en finissent pas d’improviser ensemble. Sur la page blanche, les mots ont le swing, galopent, interpellent, dérivent.
Fabien Ribery, L’Intervalle, 10 avril 2019
Et que ça swinge !
Le lecteur ne peut être que frustré de ne pas entendre la musique jouée par ce trio, il ne se délectera pas du swing de Romain Villet et de son trio, le swing, c’est prendre en souriant et au sérieux le présent qui se présente, c’est l’épouser par amour. Mais, il a la chance de lire sa prose pleine de verve et de vitalité, enjouée, facétieuse, où fusent, comme les rips du jazzman, les jeux de mots, les calembours, les aphorismes et les raccourcis fulgurants. Alors après avoir lu ce petit livre, il ne reste qu’à trouver la meilleure occasion d’entendre et voir ce fameux spectacle.
Denis Billamboz, Critiques Libres, 10 avril 2019
Étincelant !!! Un sublime petit opus qui swingue à chaque page, virevoltant, tourbillonnant, vibrionnant ! Jazzy dans ses plus profondes vibrations, pétillant dans ses moindres anicroches, l’auteur/pianiste vous embarque allegro et le public de même dans ses mouvements à la fois de virtuose et d’humoriste voltigeur ! (…) C’est une ode au jazz, cette musique de la liberté à travers un petit ouvrage flamboyant, qui brille de mille feux, que vous dégustez tel un bombon roboratif et dont vous regrettez simplement qu’il fût trop court mais qui restera longtemps à l’abri dans vos méninges et que, en cas de coup de" blues ", vous pourrez reprendre au hasard de pages singulières et chatoyantes !
Polarmaniaque, 28 avril 2018
En 77 pages, Romain Villet nous restitue Oscar Peterson mieux qu’une fastidieuse biographie. L’âme du jazzman est entre nos mains réduite telle une tête de Jivaros. Son exercice d’admiration est sensible, et même ultrasensible, intelligent, savant et surtout humble, simple, vrai, donc poétique en diable. La vie sans poésie n’existe pas. La vie sans musique serait une erreur a dit Nietzsche. Le printemps sans le livre de Romain Villet serait moins beau. Le miracle de la littérature y est bien présent. Il s’élève des pages aussi bien que la musique de Peterson s’échappe du piano. A la fin de son ouvrage, Romain Villet nous donne une suite de réponses à Pourquoi le jazz ? toutes plus éclairantes les unes que les autres. Blaise Cendrars aurait rajouté : Parce que …
Bernard Morlino, Le blog de Bernard Morlino, 3 mai 2019
Il nous y offre une formidable leçon de jazz en professeur passionnant et parfois irrévérencieux qui ne peut que laisser ses élèves bouche bée d’admiration devant sa drôle et touchante déclaration d’amour pour cette musique sensuelle et nerveuse, qui s’écrie et s’écoute, et non pas une musique surcérébrée, livresque, qui s’écrit et se calcule. Chapeau bas, Monsieur Villet . A vous lire, on n’a plus qu’une seule envie … Réécouter les standards intemporels de cette musique indomptable, vivante et libre !
Christine Le Garrec, A vos marques tapage, 3 mai 2019
Romain Villet, pour l’amour du jazz et d’Oscar Peterson
My Heart Belongs to Oscar est un livre-hommage qui swingue, dans lequel Romain Villet se raconte (un peu) sans se la raconter (du tout). Les béotiens découvriront en souriant ce que sont un saucisson, un mélodica, ce que signifie relever un chorus ou bien qu’improviser c’est créer de l’éternellement neuf dans l’instant avec toujours les mêmes histoires. Jouant avec les mots comme avec les notes, le pianiste nous apprend que Le trio Oscar Peterson est l’anagramme de piano très très coloré, et n’hésite pas à convoquer Roland Barthes pour affirmer qu’improviser c’est habiter une structure au présent.
Alexandra Oury Blaire, La Vie des livres, 9 mai 2019
Avec ces courts textes, Villet démontre une fois de plus qu’un petit livre plein de verve, d’enthousiasme et de conviction, assaisonné d’un doigt d’exubérance est bien plus convainquant qu’un gros pavé ennuyeux. Le jazz n’aurait pas supporté la longueur et la lourdeur, Fugace, le jazz est un présent et ce petit recueil est un moment de bonheur de lecture tant l’auteur emporte le lecteur dans le swing de son enthousiasme.
Denis Billamboz, Benzine Magazine, 11 mai 2019
Si vous ne connaissez pas le style Villet, ces trois textes vous en donneront clairement une idée. Jeux avec les mots, références en tous genres et notamment philosophiques, vous en ressortirez tout étourdis. Amateurs de jazz, vous serez comblés. Le swing n’est pas que dans le jeu, il est aussi dans l’écriture.
Pour les béotiens, impossible de n’avoir rien compris à l’improvisation après cette lecture. Et difficile de ne pas avoir la curiosité d’aller écouter les morceaux cités. Et pour ceux, celles, qui les connaîtraient, ne pas hésiter à écouter plusieurs versions.
Vues intérieures, 15 août 209