Résumé :
" Dès 1949, Henri Michaux attire l’attention sur Paul Valet, médecin à Vitry, banlieue ouvrière. Confronté à la misère et à la détresse, au drame et à la solitude, Valet nous livre une poésie en guerre : contre l’humain, contre la langue. Le poème est une balafre continuelle ; ainsi que le dit Pascal Pia : "Paul Valet distille de l’eau d’arquebuse." Cette poésie maquisarde brille d’une révolte nue. Valet est un ascète du Non, un homme-contre. "
On en parle :
Il faut lire de toute urgence ce volume dans lequel revit la voix de cet homme qui plaidait coupable au nom de l’humanité humiliée. Le drame de Paul Valet ce fut une mémoire devenue blessure." Témoin et Valet ", il ne cessait, de déséquilibre en rupture, d’interpeller un siècle avec lequel il ne concevait pas de réconciliation possible.
La beauté de Paul Valet éclate dans chaque page et si ce livre nous paraît par instants étouffant, c’est qu’il nous donne trop d’oxygène à respirer.
Pierre Drachline, Le Monde des livres, 1er avril 1988