Résumé :
La vie, la ville, c’est une affaire de point, de sextant, de croisement longitude-lassitude entre des brassées de corps délirants, des pelotes de désirs instantanés qui se coagulent et se défont dans un instant plus ou moins long. Ce petit carrousel des désirs, c’est ce que s’applique à photographier Anna Rozen. Elle semble s’être assise là, devant nous, encore nimbée de stupeur, tiède et sidérée, pour tenter de recoller les mots, de traduire en préservant tension et onde de choc quelques expériences charnelles et désirantes. Et toujours, se faufilant dans le texte, le"il"magique et maniaque, qu’on prend en écharpe, qui vous assaille, vous sollicite et qui prend sa part dans ces incantations… Des textes voués à ces planches grinçantes que sont les corps en marche, pour lutter contre le flou à coups de mots.
On en parle :
Anna Rozen a de l’humour, de la santé et de l’énergie. Le sens de la formule ne lui fait pas défaut. (…) Ce petit livre à ne pas mettre entre toutes les mains autorise tous les espoirs pour l’avenir.
Éric Neuhoff, Figaro Madame.
Une écriture érotique qui tinte comme des perles tombant sous la crédence avec un ton frais, pas" second rayon "du tout. Pour notre perlante émotion, Anna Rozen couche par écrit ses" mille être ", dans un plaisant écrin.
Dominique Durand, Le canard enchaîné.
On commence à aimer ce texte par pur voyeurisme (à supposer que voir puisse être pur), on se dit qu’il nous touche parce qu’on y entend parler de sexe comme on suppose que les femmes en parlent entre elles. Puis on se ressaisit, on sait bien que les femmes ne parlent par de sexe entre elles, pas plus que les hommes. Non, le livre parle de sexe comme on n’en parle pas, parce qu’on n’en parle pas. On n’en parle pas parce que la chair est triste. Le livre d’Anna Rozen réveille cette tristesse par un évident plaisir de s’offrir et la joie non dissimulée de recevoir.
Jean-Baptiste Harang, Libération, le 20/5/99.
Anna Rozen transforme les vices en vertus avec un naturel merveilleux. Le titre est à l’image de ce premier livre : d’autant plus osé qu’il paraît anodin. […] De bout en bout, ce journal intime d’un fille qui aime l’amour sonne juste.
Jérôme Garcin, Le Nouvel Observateur.
Le sexe écrit par Anna Rozen n’est peut-être qu’un prétexte pour retenir le temps. Quitte à utiliser tous les sacrifices, quitte à parler de tout, c’est un bras de fer avec tout ce – avec tous ceux – qui passent.
Nelly Kapriélian, Les Inrockuptibles.
Le regard drôle et malhonnête porté sur ses aventures, leurs ratages, leurs surprises, est soutenu par un style très original où avidité et pudeur jouent à cache-cache; Autobiographie ou fantasmes? En tout cas, Anna Rozen nous offre un premier livre plein d’humour et de sensualité. Et oui, c’est compatible…
N.L., Biba.
Avec un tact cru, la Colette du coït heureux détaille ses aventures, très multiples et fort brèves, dans une langue conduite de main..de maîtresse.
Challenges.
Justesse de ton, ironie de l’écriture, sincérité de la confession: le premier livre de cette jeune femme qui ne craint pas de dire combien elle aime l’amour, tranche avec la fastidieuse, répétitive et banale littérature érotique. C’est assez rare pour être signalé.
J.G., La Provence.
C’est osé, joyeux, souvent bien dit. Anna Rozen a obtenu ce qu’elle voulait: nous faire rougir. Le frisson gagne déjà les étals des librairies.
S.L.F., Figaro Littéraire.
Un mélange détonant de crudité et de pudeur. À déguster sans modération.
F.V., VSD.