Rêveries

Redécouvertes

ISBN: 978-2-84263-038-6

Genre: Chroniques

Date de parution: 04/01/2001

Nombre de pages: 160

Couverture : Anne-Marie Adda

Prix: 13.57€

Exemplaire du tirage de tête: 54€

Rêveries

Redécouvertes

Les chroniques que Bernard Frank a publiées dans L’Égoïste font aujourd'hui la matière de ce volume, précédées de deux autres parues dans une revue météorite qui n’eut que deux numéros : Le Journal littéraire.

Résumé :

" Parfois, on voit se poser sur ces petits perchoirs de fer blanc que sont les présentoirs de presse, un étrange oiseau noir-blanc-gris. La star, en couverture, y est nue, assise ou en mouvement ; pas d’agrafe et la taille d’une nappe. Il est dit Égoïste. Ce n’est pas une revue. Un promenoir plutôt, un lieu de retrouvailles, d’instants chics, un espace de souvenirs. L’album d’une famille qui ne se croise que rarement, de défilés en salons. Pas étonnant qu’on y tombe sur Bernard Frank dont les chroniques qu’il y a publiées font aujourd’hui la matière de ce volume, précédées de deux autres parues dans une revue météorite qui n’eût que deux numéros : Le Journal littéraire. Frank y parle de tout, donnant, avec son style indolent et coupant, l’impression d’écrire couché, croquant une pomme verte. Lire une chronique de Frank donne le sentiment de tomber sur un plomb de chasse en savourant une brioche. Fève de fer. Saveur et rosserie. Infatigable flemmard, Frank chronique son cœur ("cette pompe sans mordant", disait du sien Michaux), son passé amoureux, littéraire, ses amis. Il voit la vie en rosse, avec un nuage d’amertume et une grande rasade de saveur. Alors, rendez-vous au bar du Dilettante. Demandez un Frank. Cocktail maison. "

On en parle :

Sa prose est une littérature de garde. Comme à son habitude, en matou matois, il fait ici mine de négliger son sujet pour mieux asséner, en un éclair, ces coups de patte ou de griffe qui laisseront sa marque dans ce demi-siècle débordé.
Olivier Le Naire, L’Express.

Frank est un tonton flingueur qui rafale au brio, mais dépose toujours un œillet sur le cercueil.
Marc Lambron, Le Point.

La force et la vulnérabilité de Frank, c’est son intelligence. Il n’y a jamais une faute de goût, jamais un lieu commun dans le reflet du miroir qu’il tend à notre époque et à son imaginaire. Ses rêveries sont un peu les mémoires des romans qu’il n’a pas écrits.
Olivier Frébourg, Le Figaro Magazine.

Une prose à la dérive où passent une phénoménale culture, un humour redoutable et une enviable liberté d’esprit.
Jérôme Garcin, La Provence.