Résumé :
Écrire un roman demande des compétences qui mêlent sans trembler la science du contrôle maritime, l’art de la vigie et le sacerdoce du sauvetage en mer. D’un côté, on se régale de faire grouiller, s’entrecroiser, se frôler ou se percuter une scintillante escadre de petites destinées, de l’autre, devoir est là de se jeter à l’eau pour, en cas de tornade, éviter le naufrage, sauver son équipage. Pour cela, et c’est le titre même, le sens, du nouveau roman de Marc Salbert, se tenir"semper paratus", être"toujours prêt", prêt aux trous d’air et aux deuils brusques, aux lâchages et aux retours de flamme. Vont donc s’afficher, sur l’écran radar et sous l’œil du lecteur, en puissance de tous impacts et trajectoires, Mathilde Serboni, veuve tragique et solitaire, à la beauté minérale et aux proches mystérieusement disparus en plein ciel, Alexandre Cuvillier, accort jeune homme devenu guetteur d’un sémaphore finistérien pour noyer dans les embruns ses tristes amours brésiliennes; s’ajoute à ce duo, dont les trajectoires vont inéluctablement se rejoindre, un trio de vigies hautes en déboires et fortes en gueule : de Bordemart, en rupture d’une princesse cambodgienne, Pujol, en souffrance d’éloignement sentimental, et le polonais Sobalski. Sur fond d’embardées aériennes et d’embouteillages maritimes, ponctués de contacts radio et de tempête soudaine, d’abordages amoureux et de renflouages érotiques, on assistera donc, sous l’œil sémaphorique de Marc Salbert, à une épopée bretonne qui tient de la régate sentimentale et du convoyage affectif à haut risque.
On en parle :
RADIO
« C’est doux, ça évite aussi tous les clichés sentimentalistes… »
Hélène Guibert, de la librairie Atout livre à Paris, a retenu Semper paratus dans sa sélection du 6 novembre. Elle en parle au micro de Gilbert Chevalier sur France Info.
PRESSE NATIONALE