Résumé :
On connaît l’enfance "vipère au poing" ; on la connaît moins "couleuvre au cou". C’est en effet la situation du récitant, qui nous vient au monde strangulé par son cordon ombilical : image d’une dépendance et d’une appropriation maternelle reptilienne avec laquelle il va bien falloir ruser. Toute mère est unique, mais l’espèce recèle des variations infinies : oublieuse, farceuse, voleuse, frondeuse ou, comme dans le cas présent, celui de Julien Almendros, dévoreuse. C’est en effet dans un espace aérien redoutablement surveillé qu’évolue un narrateur toujours en vaine de trouées, d’escapades et d’échappatoires ; secondé par un père en majorité fragile et un frère en minorité relative. Reste le chien, enjeu de toutes les conquêtes. La mère : faire avec. Avec ses coups de gueule, de sang, de blues, de poing sur la table, sa manière de traquer les coups bus en douce et les clopes ou les joints grillés sous le manteau. Sa manière surtout d’assaillir les copines. Tant d’électricité accumulée, un jour forcément se résout en éclair : "Connasse". C’est soudain, sec, spontané, mais ça touche. Cœur de cible. D’un petit mot, Julien, de sa mère, a fait une femme. Plus de mythe, une simple femme, à qui l’on n’a plus rien à dire. Rien. Que du calme, enfin.
On en parle :
Un premier roman comme il y en a foison à la rentrée, mais qui se démarque par une simplicité de ton à l’honneur de son auteur.
M.B, Chronic’art, octobre 2008
Le récit est inspiré de la vie de Julien Almendros. C’est à la fois drôle et tragique. On ne s’ennuie pas une seconde. La première phrase est magnifique. L’écriture est aérée et l’histoire très prenante. L’intensité grandissante fait qu’on a hâte de connaître la fin qui, devinez quoi, surprend.
Christophe Tissier, Unlivreparjour.com, 1er octobre 2008
Almendros évite le pensum psychologique, le roman à morale insipide, le règlement de compte sérieux et déprimant. Vue sur la mère a tout du réquisitoire léger et pétillant. On attend l’auteur au tournant.
Jean-François Lahorgue, Benzine Magazine
Un texte parfaitement ciselé, où rien ne dépasse (…) Le style est très fluide, la parole est ironique, rarement tendre, souvent cruelle (…) On se croirait dans un bar, à la fin de la nuit, quand notre ami très cher finit par raconter ce qui lui pèse depuis tant d’années et l’a empêché de vivre.
Cécile Fonfreyde, Actualitte.com, septembre 2008
Vue sur la mère est un récit court, fluide, vif et mélancolique. L’enfance aux couleurs sépia a des relents acides, diffciles à digérer.
Alexandra Martin, TGV Magazine, septembre 2008
Un vrai roman d’amour déguisé, drôle, percutant et irrésistible. L’un des meilleurs de cette rentrée.
Bernard Babkine, Marie-France, septembre 2008
Un premier roman. Un premier cri, plutôt. Comme un prolongement du cri primal. Un cri de révolte face à une mère castratrice et dévoreuse, animale et égoïste. Un texte brûlant, profondément juste. À lire d’urgence.
Christian Robin, Courrier français, septembre 2008
Julien Almendros (…) propose un nouveau ton sur un thème antique : la relation mère-fils. Vue sur la mère est un roman joliment construit et intelligemment mené qui séduit par sa férocité raisonnée.
Sébastien Lapaque, Le Figaro, 4 septembre 2008
Sans dramatiser ni se donner le beau rôle, il tend le miroir à tous les fils qui se démènent, entre révolte et tendresse, avec ce lien maternel qu’ils maintiennent tout en cherchant à le défaire. Le lecteur est d’abord emporté par la vivacité d’une langue simple et accessible, qui n’a pas son pareil pour convoquer des dialogues en style indirect d’une irrésistible vérité.
Bruno Bouvet, La Croix, 4 septembre 2008
On rit beaucoup. Franchement au début, puis de plus en plus jaune, à moins que l’on ne finisse par voir rouge…
Emilie Grangeray, Le Monde des livres, 5 septembre 2008
Portrait vitriolé, Vue sur la mère est un hommage aigre-doux à cette femme vampire, car les mots ont beau être durs, l’amour s’infiltre dans chaque phrase. Amusant et envolé, ce premier roman, sournois, est d’une écriture vive et sans détour.
Catherine Martinez-Scherrer, Parutions.com
Un vrai roman d’amour déguisé, drôle, percutant et irrésistible. L’un des meilleurs de cette rentrée.
Bernard Babkine, Marie France, septembre 2008
Julien Almendros nous livre un texte en escarmouche, en phrases courtes, brillantes et très souvent assassines ; il règle ses comptes avec sa mère. (…) Et pourtant, il est aussi autre chose que le fils de sa mère…
Rosa Aoudia-Tandjaoui, Page des libraires, septembre 2008
Pour lire la critique de evene.fr, c’est ici!
…il y a une écriture qui vous agrippe comme un cordon ombilical. Un jeu de mots en guise de déclaration d’amour filiale. Et vue par la mère, c’est un jeu d’enfant.
Claire Lefèbvre, La Voix du Nord, 26 août 2008
C’est un récit dynamique et enlevé, habilement entrecoupé par une narration qui emprunte les codes théâtraux, dans lequel on reconnaîtra peut-être certaines anecdotes familiales, quelques traits de caractère… Une très belle surprise en cette rentrée littéraire qui commence
Laurence, Biblioblog.com.